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Art et Culture Publié le vendredi 26 juin 2009 | Le Temps

Littérature - Dire bien : Koné Dramane en librairie

Le ministre Koné Dramane vient de mettre en librairie, un recueil de ses chroniques Dire bien, publiées chaque samedi dans les colonnes du confrère Notre Voie.

Ça sera sûrement l'événement littéraire de ces vacances. Surtout qu'il s'agit d'une plume respectée dans le milieu de la presse et de l'intellectuel ivoirien. Après plus de dix (10) ans de mots bien soignés pour soigner… dans les colonnes du confrère Notre Voie, le professeur Koné Dramane, anciennement ministre de la Culture, a décidé de se faire voir en librairie par l’entremise de la maison Valesse Editions. L'ouvrage volumineux de plus de 400 pages porte le titre éponyme de sa chronique qui depuis 1997, paraît chaque samedi, dans le quotidien Notre Voie. Et depuis, le rendez-vous a été respecté sans discontinuité. L'aventure, commence au moment où Koné Dramane était encore simple enseignant à l'Université. Et cette même aventure continue malgré le poids des responsabilités étatiques. Le professeur Koné Dramane parle, continue de parler tous les samedis, à la grande joie de ses lecteurs qui se comptent par milliers en Côte d'Ivoire, et même à l'étranger. L'ouvrage est intitulé Dire bien avec en sous-titre, 1997 - 2007. Dix ans de mots qui témoignent… . Le livre, comme l'indique bien son sous-titre, est un témoignage sur l'histoire récente de la Côte d'Ivoire. En tout cas, chacun y trouve son compte. Car, Dire bien ne s'enrôle pas de passion. Koné Dramane écrit avec une démarche scientifique qui caractérise d'ailleurs, les intellectuels de sa dimension. Il croque l'actualité politique, sociale et même culturelle à pleines dents, en faisant le rapport entre les mots et les choses avec au final, ceux qui les utilisent. C'est là qu'on remarque le coup de main génial du linguiste. “Ici, on prend son temps… on laisse le temps au temps. Ah ! L'Afrique. L'adjectif “ultérieur” sied bien à notre continent… Comme un gant en ce qu'il est une relation lâche ou relâche impérieux ou insouciante au temps”. (“Trop de Shansa sous nos cieux… Page 293 - 21 février 2004). Du Koné Dramane tout cuit. Qu'on l'aime ou pas, mais là n'est pas le problème. Tout compte fait, le talent de l'homme se reconnaît, même au-delà des clivages politiques. C'est l'un des rares chroniqueurs ivoiriens dont les écrits font autorité. D'ailleurs, l'une des femmes du Rfr qui célèbrent à longueur de journée Alassane Ouattara, le reconnaît sans le vouloir. “Avec son gros français, il écrit et puis on ne comprend rien là”, s'était-elle contentée de se plaindre à son corps défendant, lorsque Koné Dramane a défini le sigle Ado comme le train “Abidjan - Dimbkro - Ouagadougou”. Avec Koné Dramane, l'humour est aussi au rendez-vous. Ne dit-on pas que le sourire fait du bien. Il n'est pas zouglou. Mais il fait souvent un détour linguistique dans le monde zouglou pour se moquer de nos malheurs comme ils savent, le faire. Car, Dire bien parle à tout le monde, avec des expressions souvent empruntées au Malinké, sa langue maternelle. En somme, Koné Dramane donne l'occasion aux Ivoiriens de revisiter l'histoire récente de la Côte d'Ivoire. Les années Bédié, le régime militaire, la Réfondation avec ses opposants militaires. En fait, tout y est dans un style plaisant qui donne envie de lire. Pour dire à la fin “y a-t-il de plus beau, de plus professionnel, voire de plus élégant, que d'être… positif, constructif ?” Comme il l'écrit dans la chronique “Ah, si elle pouvait changer… en mieux” qui clôt le recueil.

Guéhi brence
Gb08301660@yaho.fr
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