Alassane Dramane Ouattara qui a fait irruption sur la scène politique nationale en 1990, grâce à feu Félix Houphouët-Boigny, avait envie de parler aussi aux Ivoiriens. L’occasion lui en a été donnée par le président de la République par l’application de l’article 48 de la constitution ivoirienne. Qui fait de lui un candidat exceptionnel à la présidence, à la prochaine élection. Et l’homme qui se croit investi d’une mission divine, celle de consolider la paix en Côte d’Ivoire et créer la richesse par un bâton magique, promet de distribuer des milliards à chaque département. Parce que, une fois au pouvoir, ses amis qui sont dans les institutions financières internationales, ouvriront les vannes pour déverser des milliards, beaucoup de milliards sur notre pays. Sans blague. Alassane Ouattara ne sait même pas que les institutions financières ne prêtent pas l’argent à des individus mais à des pays. S’il écoutait ceux qui savent, il aurait appris qu’“aucun pays, aucune institution n’a d’amis mais des intérêts”. Mais comme il étouffait à parler depuis longtemps, il parle. Sans trop croire lui-même à ce qu’il dit. Sinon il aurait eu honte de son image.
Bédié avait raison (une fois n’est pas coutume) de dire à Williamsville où il animait un meeting il y a deux semaines que «des gens mentent pendant la campagne en tenant des discours auxquels eux-mêmes ne croient pas». Avec Alassane Dramane Ouattara, les Ivoiriens ne sont qu’au début d’un chapelet de mensonges pour la campagne présidentielle prochaine.
Délon’s Zadé
Bédié avait raison (une fois n’est pas coutume) de dire à Williamsville où il animait un meeting il y a deux semaines que «des gens mentent pendant la campagne en tenant des discours auxquels eux-mêmes ne croient pas». Avec Alassane Dramane Ouattara, les Ivoiriens ne sont qu’au début d’un chapelet de mensonges pour la campagne présidentielle prochaine.
Délon’s Zadé