Quelques heures seulement après la conférence de presse du Fsdp (Fonds de soutien et de développement de la presse), le Groupement des éditeurs de presse privée de Côte d’Ivoire (Gepci) est monté au créneau pour donner sa position au sujet des 50 millions qui reviennent aux entreprises de presse, sur les 542 millions de F CFA alloués par l’Etat comme budget du Fsdp.
« Nous constatons que depuis 1996 où le fonds a été institué, jusqu’à ce jour, c’est seulement 542 millions de francs CFA que l’Etat décide de mettre à la disposition de la presse. Si ce n’est pas une insulte, c’est une méprise », a déclaré d’emblée le président du Gepci. Qui s’est par ailleurs insurgé contre la façon dont cette information a été donnée par Mme Bernise N’guessan, directeur exécutif du Fsdp. Selon Denis Kah Zion, le comité de gestion du fonds aurait du échanger avec le Gepci avant de communiquer ce montant ‘’qui n’est pas ce que l’Etat nous doit’’. « Nous avons 3 milliards de F CFA quand nous faisons nos calculs. En conséquence, nous rejetons la portion congrue allouée par le comité de gestion du Fsdp et au-delà, par l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué, en s’élevant contre le fait que le comité de gestion était dans l’incapacité de dire où est logé et à combien s’élève la somme qui a été prélevée aux entreprises de presse depuis 1996. « Le Gepci demande au comité de gestion de continuer les démarches pour l’obtention effectif des fonds qui nous reviennent », a exhorté le président du Gepci. Sur la question de la convention collective signée en février 2008 et qui devrait prendre effet fin juillet 2009, Denis Kah Zion a affirmé que la principale mesure d’accompagnement est la mise à disposition du fonds. Or, regrette-il, avec 50 millions de F CFA à partager entre une centaine d’entreprises de presse, nous ne sommes pas en mesure d’appliquer la convention collective’’. « Nous avons signé cette convention sans contrainte. Mais, l’Etat n’ayant pas exécuté sa part, nous ne pouvons pas l’appliquer », s’est désolé Denis Kah Zion, qui a dit n’avoir ‘’aucune visibilité’’ sur cette affaire. Pour finir, le président du Gpci a appelé tous les acteurs du secteur (Fsdp, Gepci, Synappci, etc ) à une rencontre, afin de trouver un nouveau moratoire pour l’application de celle-ci.
D.Y
« Nous constatons que depuis 1996 où le fonds a été institué, jusqu’à ce jour, c’est seulement 542 millions de francs CFA que l’Etat décide de mettre à la disposition de la presse. Si ce n’est pas une insulte, c’est une méprise », a déclaré d’emblée le président du Gepci. Qui s’est par ailleurs insurgé contre la façon dont cette information a été donnée par Mme Bernise N’guessan, directeur exécutif du Fsdp. Selon Denis Kah Zion, le comité de gestion du fonds aurait du échanger avec le Gepci avant de communiquer ce montant ‘’qui n’est pas ce que l’Etat nous doit’’. « Nous avons 3 milliards de F CFA quand nous faisons nos calculs. En conséquence, nous rejetons la portion congrue allouée par le comité de gestion du Fsdp et au-delà, par l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué, en s’élevant contre le fait que le comité de gestion était dans l’incapacité de dire où est logé et à combien s’élève la somme qui a été prélevée aux entreprises de presse depuis 1996. « Le Gepci demande au comité de gestion de continuer les démarches pour l’obtention effectif des fonds qui nous reviennent », a exhorté le président du Gepci. Sur la question de la convention collective signée en février 2008 et qui devrait prendre effet fin juillet 2009, Denis Kah Zion a affirmé que la principale mesure d’accompagnement est la mise à disposition du fonds. Or, regrette-il, avec 50 millions de F CFA à partager entre une centaine d’entreprises de presse, nous ne sommes pas en mesure d’appliquer la convention collective’’. « Nous avons signé cette convention sans contrainte. Mais, l’Etat n’ayant pas exécuté sa part, nous ne pouvons pas l’appliquer », s’est désolé Denis Kah Zion, qui a dit n’avoir ‘’aucune visibilité’’ sur cette affaire. Pour finir, le président du Gpci a appelé tous les acteurs du secteur (Fsdp, Gepci, Synappci, etc ) à une rencontre, afin de trouver un nouveau moratoire pour l’application de celle-ci.
D.Y