Le directeur général des Transports terrestres a révélé les conclusions d’une étude.
Les embouteillages font perdre au moins 12 milliards de francs Cfa par an, en terme de coûts sociaux, à la côte d’Ivoire avec son parc automobile de 450 000 véhicules», a déclaré hier, M. Veh Sodet, directeur général des transports terrestres, à l’occasion de la conférence-débat qu’il a animée à l’hôtel du district au Plateau. A l’invitation de l’Association nationale de piétons et usagers des transports terrestres. Le conférencier s’est appuyé sur les résultats d’une étude qu’il a conduite en 2001, alors qu’il était directeur général de l’Agence de gestion des transports urbains. Au regard de ce coût social élevé, qui reste à actualiser, il a commandé la mise en place d’un mode de transport plus approprié, le train urbain ou le métro. M. Veh Sodet a noté cependant un handicap pour la réalisation d’une ligne de métro, l’humidité de la nappe phréatique.
Les premiers tracés de routes en Côte d’Ivoire n’obéissaient qu’à une logique d’écoulement de produits agricoles destinés à l’exportation vers les comptoirs occidentaux, a-t-il admis. C’est la Côte d’Ivoire indépendante, qui a développé les réseaux internes. Il a indiqué que sur les 82 000 kilomètres de réseau routier que compte le pays, seuls 6500 sont bitumés.
M. Veh Sodet est en phase avec le Syndicat national de sa direction centrale. A l’en croire, sa direction a obtenu de la Cour suprême un arrêté invalidant certaines activités revendiquées par la Société nationale des transports terrestres (Sonatt). Partant de l’historique de la création en 1994 des entités en conflit de compétence pour le contrôle d’activités du secteur des transports concédées, il a estimé qu’il ne devrait pas y avoir matière à discussion. Bien au contraire, selon lui, il devrait avoir une synergie d’action sans qu’une seule structure réclame le monopole de l’établissement du permis de conduire ou de la carte grise pour garder la base de données qui devrait pouvoir être utilisée conjointement par ses services, ceux de la police et d’autres services compétents. Il a ajouté que ses services qui comptent 54 ingénieurs, 45 techniciens supérieurs et des administrateurs civils, soit 160 au total à la Tour C ne sont pas là pour ne faire que de la réglementation. Sur ce point, il conclut que c’est à juste titre que la communication du ministre des Transports se trouve sur la table du gouvernement pour trancher ce conflit, qui n’a pas de raison d’être.
Cissé Mamadou
Les embouteillages font perdre au moins 12 milliards de francs Cfa par an, en terme de coûts sociaux, à la côte d’Ivoire avec son parc automobile de 450 000 véhicules», a déclaré hier, M. Veh Sodet, directeur général des transports terrestres, à l’occasion de la conférence-débat qu’il a animée à l’hôtel du district au Plateau. A l’invitation de l’Association nationale de piétons et usagers des transports terrestres. Le conférencier s’est appuyé sur les résultats d’une étude qu’il a conduite en 2001, alors qu’il était directeur général de l’Agence de gestion des transports urbains. Au regard de ce coût social élevé, qui reste à actualiser, il a commandé la mise en place d’un mode de transport plus approprié, le train urbain ou le métro. M. Veh Sodet a noté cependant un handicap pour la réalisation d’une ligne de métro, l’humidité de la nappe phréatique.
Les premiers tracés de routes en Côte d’Ivoire n’obéissaient qu’à une logique d’écoulement de produits agricoles destinés à l’exportation vers les comptoirs occidentaux, a-t-il admis. C’est la Côte d’Ivoire indépendante, qui a développé les réseaux internes. Il a indiqué que sur les 82 000 kilomètres de réseau routier que compte le pays, seuls 6500 sont bitumés.
M. Veh Sodet est en phase avec le Syndicat national de sa direction centrale. A l’en croire, sa direction a obtenu de la Cour suprême un arrêté invalidant certaines activités revendiquées par la Société nationale des transports terrestres (Sonatt). Partant de l’historique de la création en 1994 des entités en conflit de compétence pour le contrôle d’activités du secteur des transports concédées, il a estimé qu’il ne devrait pas y avoir matière à discussion. Bien au contraire, selon lui, il devrait avoir une synergie d’action sans qu’une seule structure réclame le monopole de l’établissement du permis de conduire ou de la carte grise pour garder la base de données qui devrait pouvoir être utilisée conjointement par ses services, ceux de la police et d’autres services compétents. Il a ajouté que ses services qui comptent 54 ingénieurs, 45 techniciens supérieurs et des administrateurs civils, soit 160 au total à la Tour C ne sont pas là pour ne faire que de la réglementation. Sur ce point, il conclut que c’est à juste titre que la communication du ministre des Transports se trouve sur la table du gouvernement pour trancher ce conflit, qui n’a pas de raison d’être.
Cissé Mamadou