La Fédération nationale des industries et services de Côte d’Ivoire (FNISCI) a organisé, hier, à l’hôtel du Golf, son traditionnel petit déjeuner débat. L’invité du jour était Hyppolite Ebagnitché, directeur général adjoint de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Il est intervenu sur le thème «Les enjeux de l’énergie pour les entreprises ivoiriennes ».
L’assistance n’a pas manqué l’occasiond’interroger l’orateur sur les interruptions intempestives d’électricité constatées ces derniers mois. Le conférencier a expliqué qu’il y a des contraintes au niveau de la production d’électricité. Selon lui, en 2008, la puissance installée était de 1210 MW, la puissance disponible de 859 MW quand la pointe nationale était de 815 MW. Ce qui veut dire qu’il y avait un excédent de 44 MW. Au contraire de 2009, comme l’a révélé l’orateur, où pour ces mêmes puissances installées et disponibles, la pointe nationale est montée à 876 MW. Soit un déficit de 17 MW. Ce qui a entraîné, à l’en croire, le délestage. A cela, il a ajouté que d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Il s’agit notamment du vieillissement des installations et de la fraude sur le réseau électrique. Il a fait savoir que des installations qui devaient être faites depuis des années, ne l’ont toujours pas été. Pour résoudre le problème du délestage, Hyppolite Ebagnitché a dit en substance qu’il faut au moins 90 milliards FCFA d’investissement.
Quels sont les moyens dont dispose la CIE pour résoudre le problème de la fraude ? L’invité du FNISCI a indiqué que soit associé aux actions de cette compagnie, le volet juridique pour dissuader les fraudeurs. En outre, elle a les moyens aujourd’hui de faire la comparaison de l’énergie fournie et de l’énergie facturée. Ce qui lui permet de mieux orienter ses actions de repression.
Koné Modeste
L’assistance n’a pas manqué l’occasiond’interroger l’orateur sur les interruptions intempestives d’électricité constatées ces derniers mois. Le conférencier a expliqué qu’il y a des contraintes au niveau de la production d’électricité. Selon lui, en 2008, la puissance installée était de 1210 MW, la puissance disponible de 859 MW quand la pointe nationale était de 815 MW. Ce qui veut dire qu’il y avait un excédent de 44 MW. Au contraire de 2009, comme l’a révélé l’orateur, où pour ces mêmes puissances installées et disponibles, la pointe nationale est montée à 876 MW. Soit un déficit de 17 MW. Ce qui a entraîné, à l’en croire, le délestage. A cela, il a ajouté que d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Il s’agit notamment du vieillissement des installations et de la fraude sur le réseau électrique. Il a fait savoir que des installations qui devaient être faites depuis des années, ne l’ont toujours pas été. Pour résoudre le problème du délestage, Hyppolite Ebagnitché a dit en substance qu’il faut au moins 90 milliards FCFA d’investissement.
Quels sont les moyens dont dispose la CIE pour résoudre le problème de la fraude ? L’invité du FNISCI a indiqué que soit associé aux actions de cette compagnie, le volet juridique pour dissuader les fraudeurs. En outre, elle a les moyens aujourd’hui de faire la comparaison de l’énergie fournie et de l’énergie facturée. Ce qui lui permet de mieux orienter ses actions de repression.
Koné Modeste