Aujourd’hui, samedi 27 juin est une date mémorable pour le Rassemblement Des Républicains. A double titre. Ce matin, au stade de Bouaké, la capitale du Centre de la Côte d’Ivoire, son président, Alassane Dramane Ouattara va livrer un grand message d’espoir et un appel au changement à ses compatriotes, dans le cadre de la tournée qu’il initie sur toute l’étendue de son pays, dans la perspective de la prochaine présidentielle. Après l’accueil princier que lui a réservé Bouaké le mardi dernier, Alassane Ouattara va livrer son projet, sa vision et ses solutions pour la renaissance de son pays, au lendemain des dix années de désastre et de banqueroute du Front Populaire Ivoirien.
Par ailleurs, ce samedi 27 juin 2009 ouvre aussi le temps du souvenir dans la marche et la démarche de la formation libérale et centriste, dont l’unique Premier ministre de Félix Houphouët Boigny, était le principal inspirateur et instigateur. C’est en effet, le 27 juin 1994, il y a exactement 15 ans, jour pour jour que Georges Djéni Kobina, celui que le Pr Harris Memel Fotêh qualifiait de « Fama de l’espèce démocratique » et que les jeunes républicains du président Odjé Tiacoré appelaient affectueusement « le père des grenadiers voltigeurs », et ses amis déposèrent, à la Préfecture d’Abidjan, la déclaration et les statuts de création du Rassemblement Des Républicains. Outré par les conclusions du congrès extraordinaire du PDCI du 27 avril 94, suite à la disparition du président Félix Houphouët Boigny et offusqué de ce que la parole lui a été refusée, pour poser un préalable, le père de Franck Djéni et ses camarades de lutte, quittèrent la salle du Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire. Le cœur à l’ouvrage et certains d’être dans le vrai, Djéni et ses amis mûrissent la création de leur formation politique afin d’ouvrir une nouvelle ère pour la Côte d’Ivoire, avec comme mentor, un certain Alassane Dramane Ouattara qui, aux yeux du premier secrétaire général du RDR a montré, par ses compétences, sa probité morale, ses choix pour l’intégrité, la transparence et l’excellence que « la mauvaise gouvernance n’était pas une fatalité pour la Côte d’Ivoire ». Trois mois après le 27 juin, soit précisément le mardi 27 septembre 94, naissait le RDR, qui tiendra sa première conférence de presse le 5 octobre 94, dans une salle des fêtes de l’Hôtel ivoire pleine à craquer. Ce jour-là, l’opinion découvrait les têtes de file du parti républicain à savoir Djéni, Henriette Diabaté, Amadou Gon Coulibaly, Koné Lanzéni, Pierre Badobré, Amadou Soumahoro, Gaoussou Ouattara, Hyacinthe Leroux, Malan Jean, Grah Claire, Jacqueline Oble, Vincent Lohouess, pour ne citer que ces membres. Pris de court, Laurent Dona Fologo, alors secrétaire général du parti au pouvoir, qui ne sait pas lire les signes du temps, déclarera à grande pompe que « Djéni Kobina va prêcher dans le désert ». A la vérité, il cachait mal sa grande frilosité. Il savait qui était Djéni Kobina, l’homme de l’aggiornamento, l’opérateur des « grandes ruptures idéologiques et politiques ». Il n’avait pas tort. En l’espace de quelques mois, le RDR allait s’affirmer comme « la force qui va ». Malgré le rappel à Dieu de son principal fondateur en octobre 98 et les manœuvres contre Ouattara et ses partisans, le RDR va grandir, davantage dans l’adversité, pour se préciser comme la première force politique de Côte d’Ivoire. Quinze ans après l’acte fondateur de Djéni Kobina, le RDR est monté en puissance dans le cœur des Ivoiriens et la présidentielle du dimanche 29 novembre prochain, inaugure le temps de l’espoir, d’autant plus que pour la grande majorité de nos concitoyens, Alassane Ouattara se présente comme l’homme du changement, l’homme des solutions pour un pays qui cherche ses repères et son lustre d’antan.
Bakary Nimaga
Par ailleurs, ce samedi 27 juin 2009 ouvre aussi le temps du souvenir dans la marche et la démarche de la formation libérale et centriste, dont l’unique Premier ministre de Félix Houphouët Boigny, était le principal inspirateur et instigateur. C’est en effet, le 27 juin 1994, il y a exactement 15 ans, jour pour jour que Georges Djéni Kobina, celui que le Pr Harris Memel Fotêh qualifiait de « Fama de l’espèce démocratique » et que les jeunes républicains du président Odjé Tiacoré appelaient affectueusement « le père des grenadiers voltigeurs », et ses amis déposèrent, à la Préfecture d’Abidjan, la déclaration et les statuts de création du Rassemblement Des Républicains. Outré par les conclusions du congrès extraordinaire du PDCI du 27 avril 94, suite à la disparition du président Félix Houphouët Boigny et offusqué de ce que la parole lui a été refusée, pour poser un préalable, le père de Franck Djéni et ses camarades de lutte, quittèrent la salle du Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire. Le cœur à l’ouvrage et certains d’être dans le vrai, Djéni et ses amis mûrissent la création de leur formation politique afin d’ouvrir une nouvelle ère pour la Côte d’Ivoire, avec comme mentor, un certain Alassane Dramane Ouattara qui, aux yeux du premier secrétaire général du RDR a montré, par ses compétences, sa probité morale, ses choix pour l’intégrité, la transparence et l’excellence que « la mauvaise gouvernance n’était pas une fatalité pour la Côte d’Ivoire ». Trois mois après le 27 juin, soit précisément le mardi 27 septembre 94, naissait le RDR, qui tiendra sa première conférence de presse le 5 octobre 94, dans une salle des fêtes de l’Hôtel ivoire pleine à craquer. Ce jour-là, l’opinion découvrait les têtes de file du parti républicain à savoir Djéni, Henriette Diabaté, Amadou Gon Coulibaly, Koné Lanzéni, Pierre Badobré, Amadou Soumahoro, Gaoussou Ouattara, Hyacinthe Leroux, Malan Jean, Grah Claire, Jacqueline Oble, Vincent Lohouess, pour ne citer que ces membres. Pris de court, Laurent Dona Fologo, alors secrétaire général du parti au pouvoir, qui ne sait pas lire les signes du temps, déclarera à grande pompe que « Djéni Kobina va prêcher dans le désert ». A la vérité, il cachait mal sa grande frilosité. Il savait qui était Djéni Kobina, l’homme de l’aggiornamento, l’opérateur des « grandes ruptures idéologiques et politiques ». Il n’avait pas tort. En l’espace de quelques mois, le RDR allait s’affirmer comme « la force qui va ». Malgré le rappel à Dieu de son principal fondateur en octobre 98 et les manœuvres contre Ouattara et ses partisans, le RDR va grandir, davantage dans l’adversité, pour se préciser comme la première force politique de Côte d’Ivoire. Quinze ans après l’acte fondateur de Djéni Kobina, le RDR est monté en puissance dans le cœur des Ivoiriens et la présidentielle du dimanche 29 novembre prochain, inaugure le temps de l’espoir, d’autant plus que pour la grande majorité de nos concitoyens, Alassane Ouattara se présente comme l’homme du changement, l’homme des solutions pour un pays qui cherche ses repères et son lustre d’antan.
Bakary Nimaga