Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a estimé vendredi, à Paris, que la situation serait "intenable" dans son pays si le premier tour de l'élection présidentielle n'avait pas lieu à la date prévue du 29 novembre.
"La situation sera intenable sans l'élection", a déclaré M. Soro lors d'un déjeuner de presse. Jusqu'à présent, "il y a un consensus entre les principaux acteurs de la classe politique", a-t-il expliqué. "La classe politique s'est mise d'accord sur une commission électorale, sur le gouvernement, sur les élections".
Dans la mesure où "de façon réaliste, nous pouvons tenir l'élection (...) il me semble qu'il sera difficile d'avoir un autre consensus", a ajouté le leader de l'ex-rébellion des Forces Nouvelles (FN). Ce scrutin, sans cesse reporté depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, est censé mettre fin à la grave crise politico-militaire que traverse le pays depuis le coup d'Etat manqué des rebelles des FN contre M. Gbagbo en 2002. En avril, l'ex-rébellion avait déclaré que ces élections devaient "impérativement se tenir en 2009", menaçant de revoir sa participation au processus de paix au-delà de cette échéance.
"Nous pouvons tenir la date du 29 novembre", a assuré M. Soro, soulignant qu'"à ce jour, 6.200.000 Ivoiriens ont été inscrits" sur les registres électoraux sur une population estimée à 15 millions de citoyens.
Fin 2008, "ce qui nous avait fondé à reporter l'élection, c'est que nous n'avions même pas atteint le chiffre de 100.000" inscrits, a-t-il expliqué. Le recensement électoral doit être achevé le 30 juin et les listes publiées en septembre, pour que la campagne électorale puisse commencer à la mi-novembre.
M. Soro a souligné l'importance de la "transparence" de cette élection.
"Notre pays sort d'une guerre, et il faut qu'on s'en tienne strictement à la clarté, la limpidité de cette élection", a-t-il déclaré, ajoutant: "si l'élection n'est pas d'une limpidité nette, cela peut être source de difficultés".
Source : abidjan.net
"La situation sera intenable sans l'élection", a déclaré M. Soro lors d'un déjeuner de presse. Jusqu'à présent, "il y a un consensus entre les principaux acteurs de la classe politique", a-t-il expliqué. "La classe politique s'est mise d'accord sur une commission électorale, sur le gouvernement, sur les élections".
Dans la mesure où "de façon réaliste, nous pouvons tenir l'élection (...) il me semble qu'il sera difficile d'avoir un autre consensus", a ajouté le leader de l'ex-rébellion des Forces Nouvelles (FN). Ce scrutin, sans cesse reporté depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, est censé mettre fin à la grave crise politico-militaire que traverse le pays depuis le coup d'Etat manqué des rebelles des FN contre M. Gbagbo en 2002. En avril, l'ex-rébellion avait déclaré que ces élections devaient "impérativement se tenir en 2009", menaçant de revoir sa participation au processus de paix au-delà de cette échéance.
"Nous pouvons tenir la date du 29 novembre", a assuré M. Soro, soulignant qu'"à ce jour, 6.200.000 Ivoiriens ont été inscrits" sur les registres électoraux sur une population estimée à 15 millions de citoyens.
Fin 2008, "ce qui nous avait fondé à reporter l'élection, c'est que nous n'avions même pas atteint le chiffre de 100.000" inscrits, a-t-il expliqué. Le recensement électoral doit être achevé le 30 juin et les listes publiées en septembre, pour que la campagne électorale puisse commencer à la mi-novembre.
M. Soro a souligné l'importance de la "transparence" de cette élection.
"Notre pays sort d'une guerre, et il faut qu'on s'en tienne strictement à la clarté, la limpidité de cette élection", a-t-il déclaré, ajoutant: "si l'élection n'est pas d'une limpidité nette, cela peut être source de difficultés".
Source : abidjan.net