Trois mois après le drame qui s’est produit au stade Félix Houphouet-Boigny lors de la rencontre Côte d’Ivoire-Malawi (5-0), a endeuillé une vingtaine de familles et fait 132 blessés, Anzouan Kacou Albert, président du Comité d’organisation à la Fif, a animé un point de presse. C’était samedi, dans un hôtel de la place. « En ma qualité de président du comité d’organisation de ce match comptant pour les éliminatoires combinées Can/Mondial 2010, je tenais à présenter mes sincères condoléances aux familles éplorées, à témoigner ma compassion aux blessés et surtout à demander pardon à toute la nation ivoirienne que ce drame a ému. Je m’excuse auprès de toutes les personnes détentrices de tickets et qui n’ont pu accéder au stade pour assister au match », a dit d’entrée, Anzouan, visiblement affecté. Et de préciser que si cette compassion et ces excuses publiques sont tardives, c’est à cause de la procédure judiciaire immédiatement déclenchée.
Par ailleurs, le président du comité d’organisation a indiqué « qu’à travers cette repentance, il n’entend nullement se soustraire à la justice et au procès qui aura lieu le mois prochain ».
Il faut rappeler que les premiers résultats de l’enquête diligentée par le Procureur de la République, Tchimou Raymond, ont mis en cause, entre autres, Anzouan Kacou et trois agents des forces de l’ordre.
J-B Behi
Par ailleurs, le président du comité d’organisation a indiqué « qu’à travers cette repentance, il n’entend nullement se soustraire à la justice et au procès qui aura lieu le mois prochain ».
Il faut rappeler que les premiers résultats de l’enquête diligentée par le Procureur de la République, Tchimou Raymond, ont mis en cause, entre autres, Anzouan Kacou et trois agents des forces de l’ordre.
J-B Behi
