Dans le cadre de la mise en œuvre du PIPAF (Projet ivoirien de promotion des aliments fortifiés), l’ANS (Alliance nationale pour la fortification) en collaboration avec HKI (Helen Keller International) agent d’exécution dudit projet a organisé les 25 et 26 juin derniers à Grand-Bassam, un atelier de formation à l’intention des agents et chefs de poste de douanes.
Cet atelier, précisent les organisateurs, est relatif au cadre de la règlementation de la fortification des aliments en Côte d’Ivoire et souligne également la contribution des Douanes ivoiriennes à la promotion des aliments enrichis ou fortifiés. Aux dires du Dr Bamba Iba, chef de service communication et mobilisation sociale du PNN (Programme national de nutrition), la situation des carences en micronutriments dans le pays est alarmante. Puisque, souligne-t-il, 1 enfant sur 3 en âge préscolaire est carencé en vitamine A, plus de la moitié des femmes et des enfants sont carencés en sels minéraux (Fer) et le taux d’anémie est de 74% chez les enfants et de 51,5% chez les femmes. « Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), si le seuil d’alerte de la prévalence d’anémie est supérieur ou égal à 20%, cela pose un problème crucial de santé publique », a indiqué le médecin du PNN. Ainsi, suite à ce constat, les autorités ivoiriennes ont pris le taureau par les cornes en mettant en place des mesures d’urgence pour juguler ce problème. L’Etat a ainsi mis sur pied en 2003, un plan d’urgence créant l’ANF (Alliance nationale de la fortification), une interface entre le secteur privé et lui. Patrice Bosso de l’Ong HKI, quant à lui, a confié que le PIPAF (Projet ivoirien de promotion des aliments fortifiés) est une politique gouvernementale qui a en charge la mise en œuvre des projets de fortification des aliments en Côte d’Ivoire. Le représentant de l’Ong HKI a expliqué que la fortification est une stratégie pour l’enrichissement des aliments, dont l’expérimentation a débuté sur la farine et l’huile, deux aliments de grande consommation, d’une résistance inégalée et d’une accessibilité plus efficiente aux sels minéraux. « Un aliment fortifié (ndlr : enrichi) contient des fortes concentrations en vitamine A pour l’huile et acide folique pour la farine », insistera M. Bosso. En réaction à des difficultés, le directeur de la normalisation et de la certification a soutenu que deux solutions ont été trouvées à savoir : l’attestation de conformité et l’attestation de conformité pour la fortification des aliments. Les participants à l’atelier ont reconnu le rôle prépondérant d’inspection des produits dans la mise en place du dispositif de sécurisation des frontières ivoiriennes et ont par ailleurs suggéré une implication plus efficiente du ministère du Commerce sur les marchés ivoiriens.
Krou Patrick
Cet atelier, précisent les organisateurs, est relatif au cadre de la règlementation de la fortification des aliments en Côte d’Ivoire et souligne également la contribution des Douanes ivoiriennes à la promotion des aliments enrichis ou fortifiés. Aux dires du Dr Bamba Iba, chef de service communication et mobilisation sociale du PNN (Programme national de nutrition), la situation des carences en micronutriments dans le pays est alarmante. Puisque, souligne-t-il, 1 enfant sur 3 en âge préscolaire est carencé en vitamine A, plus de la moitié des femmes et des enfants sont carencés en sels minéraux (Fer) et le taux d’anémie est de 74% chez les enfants et de 51,5% chez les femmes. « Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), si le seuil d’alerte de la prévalence d’anémie est supérieur ou égal à 20%, cela pose un problème crucial de santé publique », a indiqué le médecin du PNN. Ainsi, suite à ce constat, les autorités ivoiriennes ont pris le taureau par les cornes en mettant en place des mesures d’urgence pour juguler ce problème. L’Etat a ainsi mis sur pied en 2003, un plan d’urgence créant l’ANF (Alliance nationale de la fortification), une interface entre le secteur privé et lui. Patrice Bosso de l’Ong HKI, quant à lui, a confié que le PIPAF (Projet ivoirien de promotion des aliments fortifiés) est une politique gouvernementale qui a en charge la mise en œuvre des projets de fortification des aliments en Côte d’Ivoire. Le représentant de l’Ong HKI a expliqué que la fortification est une stratégie pour l’enrichissement des aliments, dont l’expérimentation a débuté sur la farine et l’huile, deux aliments de grande consommation, d’une résistance inégalée et d’une accessibilité plus efficiente aux sels minéraux. « Un aliment fortifié (ndlr : enrichi) contient des fortes concentrations en vitamine A pour l’huile et acide folique pour la farine », insistera M. Bosso. En réaction à des difficultés, le directeur de la normalisation et de la certification a soutenu que deux solutions ont été trouvées à savoir : l’attestation de conformité et l’attestation de conformité pour la fortification des aliments. Les participants à l’atelier ont reconnu le rôle prépondérant d’inspection des produits dans la mise en place du dispositif de sécurisation des frontières ivoiriennes et ont par ailleurs suggéré une implication plus efficiente du ministère du Commerce sur les marchés ivoiriens.
Krou Patrick
