« On gagne et on gagne ». Ce refrain de « Merci Yahvé », tube à succès de la chanteuse Antoinette Allani, a chauffé l’enceinte du stade de la paix de Bouaké. Dominique Ouattara a dû descendre des tribunes pour esquisser quelques pas de danse. Jeanne Peuhmond, Kandia camara, debout, dans les tribunes, n’ont pu s’empêcher de couper et de décaler. Quand Hamed Bakayoko qui a du mal à rester scotcher à son siège, épate ses voisins Kafana Koné et Adama Toungara avec le Kpangor. L’épouse et les proches collaborateurs du président du RDR, ont transformé le stade de Baouké samedi en un espace pour bal populaire. L’ambiance était à la fête. Pour clôturer le séjour du candidat ADO dans la capitale du centre, la Direction centrale chargée de la Logistique n’a pas lésiné sur les moyens. Sonorisation parfaite, écrans géants, artistes. Comme dans un ballet, les militants ont communié avant l’entrée dans le stade de leur leader. L’artiste prince Abass est là pour rappeler les douleurs subies par le RDR et condamner l’impunité, égrenant la longue liste des citoyens assassinés sous le régime militaire et la Refondation. Absents du meeting, Yodé et Siro, n‘en ont pas moins mis l’ambiance avec leur titre à succès « quel est mon pays », dénonçant les frustrations que l'on fait subir aux enfants des couples binationaux. Lorsque la sono lâche les notes de Go there natty dread d’U-Roy, l’hystérie est à son comble. Les différentes tribunes se passent le pas dans un concert de fredonnements. La foule exulte et chante.
Le meeting prend des allures de carnaval. Lago Paulin, de sa belle voix, a le micro. La foule se déchaine et se souvient. «Awouli» arrache plusieurs membres de la direction du RDR de leur siège. Sur le podium, l’artiste enchaine avec son dernier opus. Le précurseur du rythme Zouglou n’a rien perdu de sa verve. Il lance « on est fatigué » et demande « à tous les jeunes » de faire comme lui en refusant de se « laisser prendre pour des cobayes » en votant pour ADO. « Depuis là, on est là, on nous fait espérer. Les droits de l’homme n’existent pas », entonne-t-il. C’est presque le délire. Pas de danses et ovations, dans le stade.
Puis, avant l’intervention du président du RDR, Antoinette Allani est annoncée. Elle joue quelques notes de « tektonic » avant d’enchainer avec son morceau le plus célèbre. « tchoco-tchoco on va gagner », lance-t-elle, à la grande joie de la foule. Le mercure monte. Sous le sourire amusé du couple Ouattra qui, visiblement, commence à être contaminée par cette ambiance de fête. ADO sort sa serviette et balance le bras. Son épouse, elle, a du mal à tenir dans on siège. «La blanche colombe» se lève, communie avec la chanteuse, puis descend la rejoindre sur la pelouse. Accompagnée d’autres femmes, Dominique Ouattara, esquisse des pas de danse. La foule subjuguée, répond par des cris et par des ovations nourries. En tout cas, les Républicains ont su joindre l’utile à l’agréable.
Charles Sanga
Le meeting prend des allures de carnaval. Lago Paulin, de sa belle voix, a le micro. La foule se déchaine et se souvient. «Awouli» arrache plusieurs membres de la direction du RDR de leur siège. Sur le podium, l’artiste enchaine avec son dernier opus. Le précurseur du rythme Zouglou n’a rien perdu de sa verve. Il lance « on est fatigué » et demande « à tous les jeunes » de faire comme lui en refusant de se « laisser prendre pour des cobayes » en votant pour ADO. « Depuis là, on est là, on nous fait espérer. Les droits de l’homme n’existent pas », entonne-t-il. C’est presque le délire. Pas de danses et ovations, dans le stade.
Puis, avant l’intervention du président du RDR, Antoinette Allani est annoncée. Elle joue quelques notes de « tektonic » avant d’enchainer avec son morceau le plus célèbre. « tchoco-tchoco on va gagner », lance-t-elle, à la grande joie de la foule. Le mercure monte. Sous le sourire amusé du couple Ouattra qui, visiblement, commence à être contaminée par cette ambiance de fête. ADO sort sa serviette et balance le bras. Son épouse, elle, a du mal à tenir dans on siège. «La blanche colombe» se lève, communie avec la chanteuse, puis descend la rejoindre sur la pelouse. Accompagnée d’autres femmes, Dominique Ouattara, esquisse des pas de danse. La foule subjuguée, répond par des cris et par des ovations nourries. En tout cas, les Républicains ont su joindre l’utile à l’agréable.
Charles Sanga