«Le Prince du Royaume de Kong chez la Reine du Royaume de Sakassou». Ainsi annonçait une banderole dressée sur la route qui mène chez la Reine de Sakassou, l’arrivée du Dr. Alassane Dramane Ouattara dans la cité. Tout un symbole. Aristocrate de naissance, car descendant de l’empereur Sékou Ouattara de Kong, ce n’est pas un hasard que le candidat du RDR à l’élection présidentielle ait choisi de terminer sa tournée dans la Vallée du Bandaman par Sakassou, siège de la royauté baoulé. Un Prince chez une Reine. La symbolique est forte, saisissante et la circonstance tout aussi historique. Alassane Dramane Ouattara vient, en effet, ce dimanche 28 juin 2009, rencontrer la population de Sakassou avec à sa tête, la Reine Abla Pokou II pour lancer un message de paix et de pardon et surtout, pour exposer sa solution aux problèmes de la Côte d’Ivoire et en particulier, de Sakassou. Ainsi, après un long entretien en tête-à-tête avec la Reine, suivi d’une visite de courtoisie au préfet de la ville, le président et candidat du RDR à l’élection présidentielle a rejoint le lieu du meeting où l’attendaient de milliers de personnes, hâtes de le voir et l’entendre.
Il était 15h05 quand le maître de cérémonie annonce ADO. Lorsque l’ancien Premier ministre d’Houphouët s’empare du micro, ses premiers mots sont ceux de pardon et de réconciliation. Il saluera le travail abattu par les responsables locaux de son parti, avec à leur tête Mme Jeanne Peuhmond et M. Kouamé Brou, respectivement directrice régionale de campagne et directeur départemental de campagne. Pardon et réconciliation parce que le candidat du RDR est conscient que pendant la crise, beaucoup de chefs ont été l’objet d’humiliation. «Quand j’ai rencontré les chefs, je leur ai demandé de pardonner, parce que nous savons que sont nombreux ceux qui, parmi eux ont connu l’humiliation. Et ceci n’est pas acceptable dans nos coutumes et dans nos sociétés » a affirmé ADO. La population de Sakassou a souffert pendant la crise, les populations ont été abandonnées. C’est pourquoi, l’ancien Premier ministre d’Houphouët Boigny a demandé aux religieux d’implorer le Tout-Puissant pour que cela n’arrive plus jamais à la Côte d’Ivoire. Car, il est convaincu que «si les divisions devraient s’installer à nouveau, les incompréhensions que le pays a connues, alors, ce sera la catastrophe». En conséquence, ADO a exhorté ses compatriotes de Sakassou à faire un choix judicieux lors de l’élection présidentielle à venir. «Les prochaines élections sont importantes, parce qu’elles doivent nous permettre d’avoir une paix définitive. Vous qui allez voter, vous devrez choisir la personne qui doit faire en sorte qu’il n’y ait plus de guerre en Côte d’Ivoire» a-t-il recommandé. D’où, l’importance des élections du 29 novembre 2009. Il s’agira, à cette occasion, a dit le candidat du RDR, de «mettre fin, d’une manière définitive, à la crise qui a secoué notre pays et le remettre au travail». Pour cela, a dit ADO, il faut un professionnel de la gestion des affaires de l’Etat. Et ce professionnel n’est autre que lui-même qui a appris auprès d’un professionnel plus grand, Félix Houphouët Boigny. C’est donc fort de son expérience acquise tant au plan national qu’international que le président du RDR a décidé de se porter candidat à l’élection présidentielle. Convaincu qu’il est, d’être suffisamment armé pour mettre fin aux souffrances de ses compatriotes. Car, a-t-il prévenu «Gérer un pays, ce n’est pas une affaire d’apprentis, mais de professionnels». A la situation de délabrement des infrastructures du département, la misère, la paupérisation grandissante, le candidat du RDR a proposé ses remèdes. La facture de l’ordonnance se lève à 37 milliards de FCFA. La réhabilitation de l’hôpital général de la ville, l’hydraulique villageoise, l’électrification rurale, les routes, l’agriculture, le financement des projets en faveur des jeunes et des femmes, rien n’a échappé à la pertinence du candidat du RDR. Domaine par domaine, ADO a proposé ses solutions. Quant au financement de ce programme ambitieux, l’ancien Premier ministre d’Houphouët a rassuré les populations de Sakassou : «Mon travail sera d’apporter l’argent, or, c’est mon métier. Je ferai venir l’argent de l’extérieur» a-t-il dit sous un tonnerre d’applaudissements. Avant de mettre un terme à son allocution, le président Ouattara a une fois de plus, appelé au pardon et la réconciliation. «J’ai mal pour Sakassou» a-t-il révélé. Tout en souhaitant que cela ne se produise plus jamais, il a demandé à la population de faire le choix «d’un président qui sait dialoguer comme Houphouët-Boigny».
Ibrahima B. Kamagaté
(Envoyé spécial à Sakassou)
Il était 15h05 quand le maître de cérémonie annonce ADO. Lorsque l’ancien Premier ministre d’Houphouët s’empare du micro, ses premiers mots sont ceux de pardon et de réconciliation. Il saluera le travail abattu par les responsables locaux de son parti, avec à leur tête Mme Jeanne Peuhmond et M. Kouamé Brou, respectivement directrice régionale de campagne et directeur départemental de campagne. Pardon et réconciliation parce que le candidat du RDR est conscient que pendant la crise, beaucoup de chefs ont été l’objet d’humiliation. «Quand j’ai rencontré les chefs, je leur ai demandé de pardonner, parce que nous savons que sont nombreux ceux qui, parmi eux ont connu l’humiliation. Et ceci n’est pas acceptable dans nos coutumes et dans nos sociétés » a affirmé ADO. La population de Sakassou a souffert pendant la crise, les populations ont été abandonnées. C’est pourquoi, l’ancien Premier ministre d’Houphouët Boigny a demandé aux religieux d’implorer le Tout-Puissant pour que cela n’arrive plus jamais à la Côte d’Ivoire. Car, il est convaincu que «si les divisions devraient s’installer à nouveau, les incompréhensions que le pays a connues, alors, ce sera la catastrophe». En conséquence, ADO a exhorté ses compatriotes de Sakassou à faire un choix judicieux lors de l’élection présidentielle à venir. «Les prochaines élections sont importantes, parce qu’elles doivent nous permettre d’avoir une paix définitive. Vous qui allez voter, vous devrez choisir la personne qui doit faire en sorte qu’il n’y ait plus de guerre en Côte d’Ivoire» a-t-il recommandé. D’où, l’importance des élections du 29 novembre 2009. Il s’agira, à cette occasion, a dit le candidat du RDR, de «mettre fin, d’une manière définitive, à la crise qui a secoué notre pays et le remettre au travail». Pour cela, a dit ADO, il faut un professionnel de la gestion des affaires de l’Etat. Et ce professionnel n’est autre que lui-même qui a appris auprès d’un professionnel plus grand, Félix Houphouët Boigny. C’est donc fort de son expérience acquise tant au plan national qu’international que le président du RDR a décidé de se porter candidat à l’élection présidentielle. Convaincu qu’il est, d’être suffisamment armé pour mettre fin aux souffrances de ses compatriotes. Car, a-t-il prévenu «Gérer un pays, ce n’est pas une affaire d’apprentis, mais de professionnels». A la situation de délabrement des infrastructures du département, la misère, la paupérisation grandissante, le candidat du RDR a proposé ses remèdes. La facture de l’ordonnance se lève à 37 milliards de FCFA. La réhabilitation de l’hôpital général de la ville, l’hydraulique villageoise, l’électrification rurale, les routes, l’agriculture, le financement des projets en faveur des jeunes et des femmes, rien n’a échappé à la pertinence du candidat du RDR. Domaine par domaine, ADO a proposé ses solutions. Quant au financement de ce programme ambitieux, l’ancien Premier ministre d’Houphouët a rassuré les populations de Sakassou : «Mon travail sera d’apporter l’argent, or, c’est mon métier. Je ferai venir l’argent de l’extérieur» a-t-il dit sous un tonnerre d’applaudissements. Avant de mettre un terme à son allocution, le président Ouattara a une fois de plus, appelé au pardon et la réconciliation. «J’ai mal pour Sakassou» a-t-il révélé. Tout en souhaitant que cela ne se produise plus jamais, il a demandé à la population de faire le choix «d’un président qui sait dialoguer comme Houphouët-Boigny».
Ibrahima B. Kamagaté
(Envoyé spécial à Sakassou)