La Banque d’Investissement et de Développement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BIDC) a tenu sa 7ème réunion du Conseil des Gouverneurs, le mardi 30 juin 2009, à Abidjan.
Dans son discours de bienvenue, M. Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances, a indiqué que la présence des Gouverneurs en Côte d’Ivoire témoigne de l’intérêt que les Etats membres de la CEDEAO accordent aux activités de la BIDC. Il indiqué que la rencontre se tient dans un contexte économique difficile consécutif à la crise financière internationale. « Sur ce sujet, tous les spécialistes s’accordent à dire que cette crise aura un impact important sur les économies africaines », a expliqué M. Koffi Diby. Cela, au regard de la forte dépendance des Etats africains des exportations, du faible développement des marchés financiers et de l’importance des appuis extérieurs.
Cet impact négatif sur l’économie africaine, à travers la baisse des cours des matières premières, la contraction de l’aide publique au développement, la réduction des flux de capitaux et le durcissement des conditions d’accès au crédit. « A cet égard, les pays africains générale et de façon spécifique ceux de la région ouest-africaine doivent plus que jamais œuvrer au renforcement des instruments et mécanismes internes de financement dont ils se sont dotés à juste titre », a-t-il encore ajouté, assurant que la BIDC, qui intervient dans le financement des infrastructures et équipement de base de développement rural et des secteurs sociaux, l’industrie et les services s’impose dans la système financier sous-régional comme une alternative crédible dont les acquis doivent être consolidés.
Selon lui, les organes de gestion de cette institution ont compris la nécessité de s’inscrire dans une approche proactive permettant d’intégrer les chocs exogènes et de faire face aux enjeux du financement des projets de développement. Il a soutenu que la BIDC a su répondre aux attentes des Etats membres en soutenant le système financier sous-régional et en stimulant la croissance par un volume de plus en plus important de ces investissements. « En cinq ans, elle a approuvé et financé d’importants projets en faveur des Etats membres de la CEDEAO devenant en si peu de temps un instrument précieux pour l’intégration et le développement de notre sous-région », a révélé M. Charles Koffi Diby. En fin 2008, les engagements de la BIDC s’élèvent à 385 millions d’unités de compte soit environ 296 millions de Fcfa pour 76 projets, 60 prêts et 9 prises de participation et 7 opérations de garantie de prêt. De façon spécifique, 65% des prêts portent sur le financement des infrastructures, 14,3% sont destinés aux secteurs sociaux, 13,5% aux industries et 7% aux services.
A en croire le ministre de l’Economie et des Finances, la Côte d’Ivoire a déjà bénéficié de plusieurs financements de la BIDC. Le dernier est celui pris par le Conseil d’administration le 26 juin 2009 et qui concerne le financement partiel de construction et d’exploitation du pont Riviera-Marcory pour un montant de 8 milliards de Fcfa.
Dans son discours de bienvenue, M. Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances, a indiqué que la présence des Gouverneurs en Côte d’Ivoire témoigne de l’intérêt que les Etats membres de la CEDEAO accordent aux activités de la BIDC. Il indiqué que la rencontre se tient dans un contexte économique difficile consécutif à la crise financière internationale. « Sur ce sujet, tous les spécialistes s’accordent à dire que cette crise aura un impact important sur les économies africaines », a expliqué M. Koffi Diby. Cela, au regard de la forte dépendance des Etats africains des exportations, du faible développement des marchés financiers et de l’importance des appuis extérieurs.
Cet impact négatif sur l’économie africaine, à travers la baisse des cours des matières premières, la contraction de l’aide publique au développement, la réduction des flux de capitaux et le durcissement des conditions d’accès au crédit. « A cet égard, les pays africains générale et de façon spécifique ceux de la région ouest-africaine doivent plus que jamais œuvrer au renforcement des instruments et mécanismes internes de financement dont ils se sont dotés à juste titre », a-t-il encore ajouté, assurant que la BIDC, qui intervient dans le financement des infrastructures et équipement de base de développement rural et des secteurs sociaux, l’industrie et les services s’impose dans la système financier sous-régional comme une alternative crédible dont les acquis doivent être consolidés.
Selon lui, les organes de gestion de cette institution ont compris la nécessité de s’inscrire dans une approche proactive permettant d’intégrer les chocs exogènes et de faire face aux enjeux du financement des projets de développement. Il a soutenu que la BIDC a su répondre aux attentes des Etats membres en soutenant le système financier sous-régional et en stimulant la croissance par un volume de plus en plus important de ces investissements. « En cinq ans, elle a approuvé et financé d’importants projets en faveur des Etats membres de la CEDEAO devenant en si peu de temps un instrument précieux pour l’intégration et le développement de notre sous-région », a révélé M. Charles Koffi Diby. En fin 2008, les engagements de la BIDC s’élèvent à 385 millions d’unités de compte soit environ 296 millions de Fcfa pour 76 projets, 60 prêts et 9 prises de participation et 7 opérations de garantie de prêt. De façon spécifique, 65% des prêts portent sur le financement des infrastructures, 14,3% sont destinés aux secteurs sociaux, 13,5% aux industries et 7% aux services.
A en croire le ministre de l’Economie et des Finances, la Côte d’Ivoire a déjà bénéficié de plusieurs financements de la BIDC. Le dernier est celui pris par le Conseil d’administration le 26 juin 2009 et qui concerne le financement partiel de construction et d’exploitation du pont Riviera-Marcory pour un montant de 8 milliards de Fcfa.