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Société Publié le mardi 30 juin 2009 | Notre Voie

Cinquantenaire du barreau de Côte d’Ivoire : Rawlings, Diouf et Verges, la note spéciale

Les lampions se sont éteints sur les festivités marquant les 50 ans du Barreau de Côte d’Ivoire. Deux anciens chefs d’Etat africains, apôtres de la démocratie, ont donné un cachet spécial à l’événement qu’a abrité 5 jours durant la capitale politique.

Le président de la République, M. Laurent Gbagbo, était à l’aise au cinquantenaire du Barreau de Côte d’Ivoire qui s’est tenu du 22 au 26 juin dernier à Yamoussoukro. Combattant de la liberté averti, le chef de l’Etat ivoirien n’a pas tari d’éloges pour les avocats arrivés du monde entier, et particulièrement pour les avocats ivoiriens. Qui du reste étaient à l’honneur. Il leur a rendu un hommage appuyé. “L’indépendance de l’avocat est notre liberté” ou encore “les avocats ont été toujours présents partout où les libertés sont menacées en Côte d’Ivoire”, a reconnu Laurent Gbagbo. En citant notamment les moments de braise au cours desquels les avocats se sont investis pour faire respecter les principes de l’Etat de droit. “L’Etat de droit” qui justement était au centre des réflexions du rendez-vous de la capitale politique de Côte d’Ivoire.
A Yamoussoukro, le chef de l’Etat ne s’est pas contenté de saluer les combattants de la liberté que sont les avocats. Jerry Rawlings et Abou Diouf, respectivement anciens chefs d’Etat du Ghana et du Sénégal au rendez-vous du Barreau de Côte d’Ivoire, ont bénéficié de l’attention particulière de l’ancien chef historique de l’opposition ivoirienne. Qui les a qualifiés de symboles de la démocratie en Afrique. Me Verges, le célèbre avocat français, non plus, n’est pas en reste. Lui qui, dans un cours magistral de plaidoirie aura émerveillé plus d’un. Particulièrement ses confrères qui retiendront la différence entre le criminel et le crime dans une plaidoirie.
Bien entendu, les présidents Rawlings et Diouf en attraction lors de l’événement ne sont pas restés muets. L’ancien numéro un ghanén a demandé aux avocats de ne pas privilégier l’argent dans l’exercice de leurs fonctions. Le Sénégalais Abdou Diouf n’a pas dit le contraire. Et ces recommandations ne sont pas tombées dans les oreilles de sourds. Puisque Claude Mentenon et ses confrères satisfaits des différents discours ont donné rendez-vous pour les cent ans du barreau. C’est-à-dire dans cinquante ans encore.

Envoyé spécial à Yamoussoukro Félix Téha Dessrait
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