Laurent Gbagbo a-t-il voulu se débarrasser des enseignants du secondaire qui réclamaient depuis des mois une revalorisation de leurs conditions de travail ? Tout porte à le croire à la lecture du décret qu'il vient de signer et qui donne en partie satisfaction aux profs qui ont battu le pavé il y a quelque temps en affrontant les forces répressives d'un régime totalitariste, la refondation.
En effet, l'article 3 dudit décret indique clairement ceci, "Le présent décret qui prend effet à compter du 1er novembre 2009 abroge toutes les dispositions antérieures contraires". C'est-à-dire que les enseignants ne sentiront les effets de ce décret pour lequel ils ont tant transpiré qu'à compter du 1er décembre 2009, donc au lendemain des élections présidentielles fixées, on le sait, au 29 novembre prochain. Pourquoi avoir choisi de reporter la prise d'effet de ce décret si important pour le corps enseignant à cette échéance précise ? Une date aussi incertaine que la volonté qui anime nos autorités d'aller aux élections. Qui peut prédire la météo politique après le 29 novembre pour savoir si les enseignants seront en mesure de broncher au cas où on les doublait une fois de plus ?
Qui peut prévoir la disponibilité des caisses de l'Etat dans un contexte aussi incertain que celui-ci ? Ou bien Laurent Gbagbo, se sentant incapable de tenir cet engagement financier auquel il a souscrit, a-t-il voulu simplement mettre en difficulté le prochain président élu ?
Autant de questions qui invitent à afficher un optimisme mesuré par rapport à ce décret et à croire que Gbagbo s'est tout simplement débarrassé de ses collègues enseignants. Avait-il d'autre choix ?
A.S. C
En effet, l'article 3 dudit décret indique clairement ceci, "Le présent décret qui prend effet à compter du 1er novembre 2009 abroge toutes les dispositions antérieures contraires". C'est-à-dire que les enseignants ne sentiront les effets de ce décret pour lequel ils ont tant transpiré qu'à compter du 1er décembre 2009, donc au lendemain des élections présidentielles fixées, on le sait, au 29 novembre prochain. Pourquoi avoir choisi de reporter la prise d'effet de ce décret si important pour le corps enseignant à cette échéance précise ? Une date aussi incertaine que la volonté qui anime nos autorités d'aller aux élections. Qui peut prédire la météo politique après le 29 novembre pour savoir si les enseignants seront en mesure de broncher au cas où on les doublait une fois de plus ?
Qui peut prévoir la disponibilité des caisses de l'Etat dans un contexte aussi incertain que celui-ci ? Ou bien Laurent Gbagbo, se sentant incapable de tenir cet engagement financier auquel il a souscrit, a-t-il voulu simplement mettre en difficulté le prochain président élu ?
Autant de questions qui invitent à afficher un optimisme mesuré par rapport à ce décret et à croire que Gbagbo s'est tout simplement débarrassé de ses collègues enseignants. Avait-il d'autre choix ?
A.S. C