En marge de la cérémonie d`hommage au Président de la République à Olodio dans le département de Tabou, le Général Kassaraté, commandant supérieur de la Gendarmerie nationale a bien voulu se prêter aux questions de Le temps. Entretien !
Mon Général, le peuple Kroumen dont vous êtes un digne fils a célébré tout récemment, dans la nouvelle sous-préfecture d`Olodio, le chef de l`Etat. Y a-t-il un sentiment particulier que vous voudriez partager avec les Ivoiriens ?
Naturellement. Je voudrais partager toute ma joie d`abord, parce que Olodio a été érigé en sous-préfecture. Mais surtout ma joie de voir mes parents rendre un vibrant hommage au Président Laurent Gbagbo. Lorsque quelqu`un vous fait du bien, rien de plus naturel que de lui dire merci. Vous savez, le Président de la République a érigé un certain nombre de villages en communes et en sous-préfectures. Pour cela, je ne pouvais pas manquer de prendre part à cette solennelle cérémonie d`hommage à sa personne.
Vous qui êtes l`un de ses proches collaborateurs, qu`avez-vous fait pour Tabou ?
La question ne se pose pas. Il est normal pour un cadre comme moi d`intervenir dans le débat concernant mon département. Surtout que celui autour de qui le débat avait lieu était mon patron. Vous savez que j`étais le Commandant du palais au moment où la question de la communalisation des villages et de l`érection de ces villages en sous-préfecture se posait. Il était donc évident que s`agissant de Tabou, j`apporte mon point de vue et mon soutien à tous ceux qui travaillaient pour le développement du département de Tabou.
Mon général, sortons un peu du cadre de Tabou et abordons la question qui touche à la vie de la Nation. Il se raconte que pour la libération de Tabou, vous avez agi en guerrier traditionnel et non en chef militaire. Est-ce vrai ?
Ceux qui le disent ne mentent pas. Lorsque Tabou a été attaqué, je me suis rendu rapidement sur place et lorsque que j`ai vu mes parents organiser la résistance, tout de suite, je me suis mis à la tâche. Je me suis mis dans mon habit de guerrier pour rejoindre mes parents afin d`affronter l`ennemi. Et Tabou a été libéré. Je ne vous en dirai pas plus.
L`encasernement des soldats de l`ex-rébellion suscite, en ce moment des débats. Au finish, on a l`impression que cette étape du processus risque de connaître des blocages. Et cela se ressent dans les discours des Com`zones. Vos commentaires!
Rien n`entachera la bonne marche du processus. Les com`zones seront effectivement encasernés selon les prescriptions de l`Accord politique de Ouagadougou. Et puis, le chef de l`Etat est le chef suprême des Armées. Lorsqu`il a parlé, tout le reste n`est qu`exécution. Je veux dire que c`est une question de temps. Personne ne peut empêcher outre mesure l`encasernement des com`zones. Sinon, c`est tout le processus qui prendra malheureusement un coup. Ce sont des choses qu`il faut éviter.
Entretien réalisé à Tabou par
Simplice Zahui
Mon Général, le peuple Kroumen dont vous êtes un digne fils a célébré tout récemment, dans la nouvelle sous-préfecture d`Olodio, le chef de l`Etat. Y a-t-il un sentiment particulier que vous voudriez partager avec les Ivoiriens ?
Naturellement. Je voudrais partager toute ma joie d`abord, parce que Olodio a été érigé en sous-préfecture. Mais surtout ma joie de voir mes parents rendre un vibrant hommage au Président Laurent Gbagbo. Lorsque quelqu`un vous fait du bien, rien de plus naturel que de lui dire merci. Vous savez, le Président de la République a érigé un certain nombre de villages en communes et en sous-préfectures. Pour cela, je ne pouvais pas manquer de prendre part à cette solennelle cérémonie d`hommage à sa personne.
Vous qui êtes l`un de ses proches collaborateurs, qu`avez-vous fait pour Tabou ?
La question ne se pose pas. Il est normal pour un cadre comme moi d`intervenir dans le débat concernant mon département. Surtout que celui autour de qui le débat avait lieu était mon patron. Vous savez que j`étais le Commandant du palais au moment où la question de la communalisation des villages et de l`érection de ces villages en sous-préfecture se posait. Il était donc évident que s`agissant de Tabou, j`apporte mon point de vue et mon soutien à tous ceux qui travaillaient pour le développement du département de Tabou.
Mon général, sortons un peu du cadre de Tabou et abordons la question qui touche à la vie de la Nation. Il se raconte que pour la libération de Tabou, vous avez agi en guerrier traditionnel et non en chef militaire. Est-ce vrai ?
Ceux qui le disent ne mentent pas. Lorsque Tabou a été attaqué, je me suis rendu rapidement sur place et lorsque que j`ai vu mes parents organiser la résistance, tout de suite, je me suis mis à la tâche. Je me suis mis dans mon habit de guerrier pour rejoindre mes parents afin d`affronter l`ennemi. Et Tabou a été libéré. Je ne vous en dirai pas plus.
L`encasernement des soldats de l`ex-rébellion suscite, en ce moment des débats. Au finish, on a l`impression que cette étape du processus risque de connaître des blocages. Et cela se ressent dans les discours des Com`zones. Vos commentaires!
Rien n`entachera la bonne marche du processus. Les com`zones seront effectivement encasernés selon les prescriptions de l`Accord politique de Ouagadougou. Et puis, le chef de l`Etat est le chef suprême des Armées. Lorsqu`il a parlé, tout le reste n`est qu`exécution. Je veux dire que c`est une question de temps. Personne ne peut empêcher outre mesure l`encasernement des com`zones. Sinon, c`est tout le processus qui prendra malheureusement un coup. Ce sont des choses qu`il faut éviter.
Entretien réalisé à Tabou par
Simplice Zahui