Quel est le point du démantèlement des milices au niveau de l'ensemble du territoire national ?
Au Sud tout s'est bien passé conformément au programme officiel. Mais, à l'Ouest, plusieurs villes ont boudé l'opération. Ce sont : Guiglo, Soubré, Gagnoa, Lakota, Divo… il y a eu beaucoup d'incompréhensions.
Quelles sont ces incompréhensions ?
Ce ne sont pas de problèmes véritables. Nous avions dit que seuls les membres des groupes d'autodéfense sont concernés. Malheureusement, les groupes de « jeunesse patriotique » ont exigé d'être pris en compte. Ce sont eux qui ont créé un cafouillage monstre. Toutes nos tentatives pour les raisonner ont été vaines. Nous avons donc abandonné l'opération en attendant que le calme y revienne. Au niveau d'Abidjan, ce sont environ 5.000 éléments du Gpp qui ont pris part à l'opération.
Ils retournent tous à la vie civile?
Oui. Il y a eu le désarmement, le profilage, c'est-à-dire l'identification qui consacre le démantèlement. Il ne reste donc plus que la réinsertion qui est en cours avec les mesures d'accompagnement comme le filet de sécurité promis et qui s'élève à 500.000 Fcfa. L'on ne nous a toujours pas dit quand et comment se fera le paiement. Nous continuons d'attendre.
Que fera-t-on pour l'Ouest ?
Le Centre de commandement intégré (Cci) nous a assuré qu'il est prêt à y aller si tout est prêt. Nous allons donc y aller pour préparer le terrain.
Propos recueillis par D. S.
Au Sud tout s'est bien passé conformément au programme officiel. Mais, à l'Ouest, plusieurs villes ont boudé l'opération. Ce sont : Guiglo, Soubré, Gagnoa, Lakota, Divo… il y a eu beaucoup d'incompréhensions.
Quelles sont ces incompréhensions ?
Ce ne sont pas de problèmes véritables. Nous avions dit que seuls les membres des groupes d'autodéfense sont concernés. Malheureusement, les groupes de « jeunesse patriotique » ont exigé d'être pris en compte. Ce sont eux qui ont créé un cafouillage monstre. Toutes nos tentatives pour les raisonner ont été vaines. Nous avons donc abandonné l'opération en attendant que le calme y revienne. Au niveau d'Abidjan, ce sont environ 5.000 éléments du Gpp qui ont pris part à l'opération.
Ils retournent tous à la vie civile?
Oui. Il y a eu le désarmement, le profilage, c'est-à-dire l'identification qui consacre le démantèlement. Il ne reste donc plus que la réinsertion qui est en cours avec les mesures d'accompagnement comme le filet de sécurité promis et qui s'élève à 500.000 Fcfa. L'on ne nous a toujours pas dit quand et comment se fera le paiement. Nous continuons d'attendre.
Que fera-t-on pour l'Ouest ?
Le Centre de commandement intégré (Cci) nous a assuré qu'il est prêt à y aller si tout est prêt. Nous allons donc y aller pour préparer le terrain.
Propos recueillis par D. S.