Annoncé en fanfare par les acteurs du système éducatif avec à leur tête le ministre Bleu Lainé, les oraux du Baccalauréat 2009 ont été un fiasco total dans les différents centres d`examen dans la capitale politique. Partis compétir pour la première étape dudit examen, les élèves en classe de terminale se sont trouvés nez-à-nez avec le tableau noir.
Le mot d`ordre levé par Soro Mamadou, porte-parole des différents syndicats des enseignants du second degré, n`a pas été suivi par ses camarades de la Dren de Yamoussoukro. Ils ont laissé les candidats à leur triste sort. Les pédagogues souhaitent voir se matérialiser le reversement des deux mois de salaires suspendus sur leur avoir de cette fin de mois. M. Kouassi Georges, vice-président de la Coordination des enseignants du second degré de Côte d`Ivoire (Cesci), a donné les raisons de leur absence dans les centres d`examens : " Nos revendications devraient être prises en compte et suivies d`effet financier avant les épreuves orales du Bac. Surtout le reversement des deux mois de salaires suspendus du fait de grève. Il est vrai que notre Secrétaire général national a levé le mot d`ordre de grève. Mais connaissant les décideurs, nous voulons être assez prudents. Le temps de voir se matérialiser le reversement effectif. Après une réunion tenue entre les membres du collectif, nous entendons reprendre ce mercredi à 15 heures. " La mort dans l`âme, les élèves sont rentrés chez eux. Hier, à Yamousoukro, les candidats étaient présents, mais les examinateurs absents.
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
Le mot d`ordre levé par Soro Mamadou, porte-parole des différents syndicats des enseignants du second degré, n`a pas été suivi par ses camarades de la Dren de Yamoussoukro. Ils ont laissé les candidats à leur triste sort. Les pédagogues souhaitent voir se matérialiser le reversement des deux mois de salaires suspendus sur leur avoir de cette fin de mois. M. Kouassi Georges, vice-président de la Coordination des enseignants du second degré de Côte d`Ivoire (Cesci), a donné les raisons de leur absence dans les centres d`examens : " Nos revendications devraient être prises en compte et suivies d`effet financier avant les épreuves orales du Bac. Surtout le reversement des deux mois de salaires suspendus du fait de grève. Il est vrai que notre Secrétaire général national a levé le mot d`ordre de grève. Mais connaissant les décideurs, nous voulons être assez prudents. Le temps de voir se matérialiser le reversement effectif. Après une réunion tenue entre les membres du collectif, nous entendons reprendre ce mercredi à 15 heures. " La mort dans l`âme, les élèves sont rentrés chez eux. Hier, à Yamousoukro, les candidats étaient présents, mais les examinateurs absents.
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro