La Commission nationale des droits de l`homme de Côte d`Ivoire (CCNDH-CI) a dressé hier un tableau peu réluisant de la situation des droits de l`homme sur le territoire national avec en prime, une recrudescence de la criminalité dans les zones Centre, Nord et Ouest, à l`occasion de la présentation du rapport annuel de 2008 de cette institution, au Conseil économique et social, au Plateau. Mme Victorine Wodié, présidente de la CCNDH-CI a exigé, lundi dernier l`exclusion des groupements et partis politiques qui font partie de son institution. Sans autre forme de commentaires parmi la kyrielle de recommandations faites aux pouvoirs publics. Ainsi, selon elle, pour être conforme aux principes dits de Paris, qui régissent les institutions nationales des droits de l`homme partout dans le monde, les médecins, les journalistes, des universitaires et des organisations non-gouvernementales compétentes dans le domaine des droits de l`homme devront faire partie de la CCNDH-CI.
Mieux, Mme Victorine Wodié a demandé que la commission qu`elle dirige “doit confirmée en tant qu`institution de la République de Côte d`Ivoire, inscrite dans la constitution de Côte d`Ivoire”. “Il s`agit là d`une priorité pour la CCNDH-CI
que l`Etat veillera à satisfaire”, a-t-elle ajouté. Car, pour Mme Victorine Wodié, la Commission nationale des droits de l`homme évolue depuis sa création, le 15 juillet, dans un environnement hostile, varié dans une totale indifférence des autorités étatiques.
Mais, pour M. Kabran Appiah, représentant le chef de l`Etat à la cérémonie, cela n`est pas le cas. “Vos difficultés ne sont pas dues à un manque d`affection de la part du président de la République. Le chef de l`Etat est soucieux du standard mondial pour son pays. Nous avons un président qui a l`idéologie des droits de l`homme et qui l`a amené à créer cette commission nationale des droits de l`homme”, a relevé M. Kabran Appiah pour qui la gestion de sortie de crise coûte des milliards de FCFA à l`Etat. Tout en saluant le courage de Mme Victorine Wodié préconisant l`exclusion des partis politiques, le représentant du président Gbagbo a attiré l`attention des membres de la Commission nationale des droits de l`homme sur toute réforme qui peut porter un coup à cette institution.
La CCNDH-CI a été saisie avec 201 requêtes émanant de la région des lagunes et des zones Centre, Nord et Ouest, en l`espace de cinq mois (31 juillet - 31 décembre 2008).
Didier Kéï
Mieux, Mme Victorine Wodié a demandé que la commission qu`elle dirige “doit confirmée en tant qu`institution de la République de Côte d`Ivoire, inscrite dans la constitution de Côte d`Ivoire”. “Il s`agit là d`une priorité pour la CCNDH-CI
que l`Etat veillera à satisfaire”, a-t-elle ajouté. Car, pour Mme Victorine Wodié, la Commission nationale des droits de l`homme évolue depuis sa création, le 15 juillet, dans un environnement hostile, varié dans une totale indifférence des autorités étatiques.
Mais, pour M. Kabran Appiah, représentant le chef de l`Etat à la cérémonie, cela n`est pas le cas. “Vos difficultés ne sont pas dues à un manque d`affection de la part du président de la République. Le chef de l`Etat est soucieux du standard mondial pour son pays. Nous avons un président qui a l`idéologie des droits de l`homme et qui l`a amené à créer cette commission nationale des droits de l`homme”, a relevé M. Kabran Appiah pour qui la gestion de sortie de crise coûte des milliards de FCFA à l`Etat. Tout en saluant le courage de Mme Victorine Wodié préconisant l`exclusion des partis politiques, le représentant du président Gbagbo a attiré l`attention des membres de la Commission nationale des droits de l`homme sur toute réforme qui peut porter un coup à cette institution.
La CCNDH-CI a été saisie avec 201 requêtes émanant de la région des lagunes et des zones Centre, Nord et Ouest, en l`espace de cinq mois (31 juillet - 31 décembre 2008).
Didier Kéï