Le CeCOS vient de mettre la main sur de redoutables tueurs qui étaient activement recherchés.
C’est de façon atroce que dans la nuit du 1er au 2 janvier dernier à Yopougon Port-Bouët 2, Yaméogo René, Burkinabé âgé d’une cinquantaine d’années, a été tué à son domicile. Solidement ligotée, la victime, tel un animal immolé, a été tout simplement égorgée par des inconnus qui se sont par la suite fondu dans la nature. Yaméogo Daniel et Yaméogo Rémi, ses frères sur qui pesaient de lourds soupçons pour avoir pris la clé des champs la nuit du crime, viennent d’être épinglés par les éléments du Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS). Belle prise puisque les suspects ne se sont pas fait prier pour reconnaître les faits. Mieux, ils ont dénoncé leur complice, un jeune Ivoirien d’une trentaine d’années répondant au nom de Maihin Kako alias Buffalo. Qui, lui aussi, a été arrêté par le CeCOS.
«Pour mettre à exécution notre projet d’éliminer notre demi-frère Yaméogo René, Daniel a fait appel à son ami Buffalo, détenteur d’un pistolet. C’est donc ce dernier qui, sous la menace de son arme, a empêché la victime de crier lorsque nous l’avons surprise dans la maison aux environs de 2 h du matin. Nous l’avons ligoté et lui avons administré plusieurs coups de couteau. Mais comme il tardait à mourir, Rémi qui, lui, avait consommé de la drogue cette nuit-là, a pris le couteau pour l’achever en lui tranchant la gorge». C’est tout serein et sans le moindre remord que, Yaméogo Daniel dans les locaux du CeCOS expliquait l’assassinat de son demi-frère Yaméogo René. Comme il l’indique clairement, il ne s’agit pas d’un crime crapuleux, mais bien d’un règlement de compte. En fait, le mobile du crime tel que relaté par Rémi, c’est l’héritage du restaurant de chawarma situé à Port-Bouët 2 au carrefour Chu et qui jouxte le domicile de la victime. Daniel et Rémi ont tout simplement pris la funeste résolution d’éliminer René pour prendre la gestion du restaurant que leur a laissé leur défunt frère aîné. Après leur forfait, les trois criminels s’étaient réfugiés non loin de l’île Boulay où ils ont partagé le butin constitué de la recette du jour (120.000 F) et du montant de la vente des appareils qu’ils ont pris chez leur victime.
Les éléments du CeCOS qui depuis la nuit du crime étaient aux trousses des frères de la victime vont réussir à épingler Yaméogo Daniel à Yougoslave Sable avant-hier matin. Ce dernier est un grand bandit qui a été plusieurs fois condamné pour vol aggravé tant en Côte d’Ivoire qu’au Burkina Faso dans son pays. La nuit suivante, à 2 h du matin, Maihin Kako alias Buffalo, sera coincé dans son refuge au quartier Gesco, toujours à Yougoslave. Quant à Yaméogo Rémi, devenu fou, il parcourt les rues d’Abidjan.
Landry Kohon
C’est de façon atroce que dans la nuit du 1er au 2 janvier dernier à Yopougon Port-Bouët 2, Yaméogo René, Burkinabé âgé d’une cinquantaine d’années, a été tué à son domicile. Solidement ligotée, la victime, tel un animal immolé, a été tout simplement égorgée par des inconnus qui se sont par la suite fondu dans la nature. Yaméogo Daniel et Yaméogo Rémi, ses frères sur qui pesaient de lourds soupçons pour avoir pris la clé des champs la nuit du crime, viennent d’être épinglés par les éléments du Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS). Belle prise puisque les suspects ne se sont pas fait prier pour reconnaître les faits. Mieux, ils ont dénoncé leur complice, un jeune Ivoirien d’une trentaine d’années répondant au nom de Maihin Kako alias Buffalo. Qui, lui aussi, a été arrêté par le CeCOS.
«Pour mettre à exécution notre projet d’éliminer notre demi-frère Yaméogo René, Daniel a fait appel à son ami Buffalo, détenteur d’un pistolet. C’est donc ce dernier qui, sous la menace de son arme, a empêché la victime de crier lorsque nous l’avons surprise dans la maison aux environs de 2 h du matin. Nous l’avons ligoté et lui avons administré plusieurs coups de couteau. Mais comme il tardait à mourir, Rémi qui, lui, avait consommé de la drogue cette nuit-là, a pris le couteau pour l’achever en lui tranchant la gorge». C’est tout serein et sans le moindre remord que, Yaméogo Daniel dans les locaux du CeCOS expliquait l’assassinat de son demi-frère Yaméogo René. Comme il l’indique clairement, il ne s’agit pas d’un crime crapuleux, mais bien d’un règlement de compte. En fait, le mobile du crime tel que relaté par Rémi, c’est l’héritage du restaurant de chawarma situé à Port-Bouët 2 au carrefour Chu et qui jouxte le domicile de la victime. Daniel et Rémi ont tout simplement pris la funeste résolution d’éliminer René pour prendre la gestion du restaurant que leur a laissé leur défunt frère aîné. Après leur forfait, les trois criminels s’étaient réfugiés non loin de l’île Boulay où ils ont partagé le butin constitué de la recette du jour (120.000 F) et du montant de la vente des appareils qu’ils ont pris chez leur victime.
Les éléments du CeCOS qui depuis la nuit du crime étaient aux trousses des frères de la victime vont réussir à épingler Yaméogo Daniel à Yougoslave Sable avant-hier matin. Ce dernier est un grand bandit qui a été plusieurs fois condamné pour vol aggravé tant en Côte d’Ivoire qu’au Burkina Faso dans son pays. La nuit suivante, à 2 h du matin, Maihin Kako alias Buffalo, sera coincé dans son refuge au quartier Gesco, toujours à Yougoslave. Quant à Yaméogo Rémi, devenu fou, il parcourt les rues d’Abidjan.
Landry Kohon
