15 ans après son adoption, la déclaration de Beijing connaît une application mitigée en Côte d’Ivoire. Présentant le rapport ivoirien le jeudi 25 juin dernier, au Plateau, la direction de l’égalité et de la promotion du genre a mis l’accent sur les défis à relever pour une meilleure promotion du genre en Côte d’ Ivoire. En effet, de la présentation faite par M. Tako Antoine, directeur de la planification à l’Université de Cocody, il ressort que les femmes sont presque absentes des instances de prises de décision. Sur 33 ministres que compte le gouvernement, seulement 4 sont des femmes. Et il n’y a que 9 femmes maires sur les 197 du pays et 16 femmes députées pour 223 et une seule femme présidente de conseil général sur 58. Toutefois, M Tako Antoine a noté que les actions du gouvernement ont contribué à corriger les inégalités dans certains domaines. Ainsi, au niveau de l’éducation, le taux de scolarisation au primaire, qui était de 43,5% de filles contre 52,1% de garçons en 2004-2005, est passé à 51,3% pour les filles et 58,6% chez les garçons. Autre satisfaction, le rapport a salué l’engagement pris par le Président de la République Laurent Gbagbo, d’amener les institutions publiques et privées à appliquer un quota d’au moins 30% de participation des femmes ivoiriennes dans la gestion des affaires publiques et politiques.
Le rapport a également abordé la question des femmes dans les conflits armés, les droits fondamentaux des femmes ainsi que les femmes et les medias.
Dao Maïmouna
Le rapport a également abordé la question des femmes dans les conflits armés, les droits fondamentaux des femmes ainsi que les femmes et les medias.
Dao Maïmouna
