Au nom de ses pairs, Konaté Moussa président du CEECI (comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire), a présenté au président du RDR, les maux que vivent les étudiants de Bouaké. C’était le vendredi dernier, à l’occasion d’une rencontre entre eux et le président du RDR
Monsieur le président du Rassemblement des républicains (RDR), Dr Alassane Dramane Ouattara, (…)
Camarades étudiants, camarades étudiantes
Honorables invités, en vos rangs, grades et qualités
Je voudrais vous saluer.
L’honneur me reviens aujourd’hui, de porter la voix des étudiants de l’université de Bouaké à Bouaké à un illustre hôte, le président du RDR, le Dr Alassane Dramane Ouattara. L’honneur est pour nous étudiants de l’université de Bouaké à Bouaké, de nous exprimer face à celui-là même qui fut le maître d’œuvre de la création de cette université. Il s’agit du Dr Alassane Dramane Ouattara alors Premier ministre de la Côte d’Ivoire. Docteur, l’université de Bouaké a une histoire, mais une histoire à deux volets. Le premier volet concerne sa création. Alors que l’université de Cocody, était engorgée sous le poids des étudiants vous, de part votre technocratie et pour décongestionner cette université et pour décentraliser l’enseignement universitaire en Côte d’Ivoire, aviez crée deux nouvelles universités, dont celle de Bouaké. Une université qui a permis à la ville de Bouaké d’aborder un pan important de son développement. Le second volet de l’histoire de notre université concerne la crise de septembre 2002. En effet, Dr à la survenue de la crise militaro-politique, à l’image des différents services et institutions étatiques, l’université de Bouaké a fermé ses portes pour être délocalisée à Abidjan, abandonnant le site originaire de notre université. Il a fallu la sagacité d’un certain nombre de camarades étudiants, mus d’un sens civique et patriotique élevé pour préserver contre vents et marrés le site su lequel nous nous trouvons aujourd’hui (vendredi dernier ndlr). C’est ainsi que ceux-ci ont mené des démarches pour l’ouverture de notre université. Avant de poursuivre notre adresse, permettons nous, de remercier le secrétaire général des Forces Nouvelles, M Guillaume Soro, qui n’a ménagé aucun effort pour que la décision politique soit prise par ce que nous étions en pleine crise. Je voudrais saluer aussi le maire Fanny Ibrahima, qui a accepté qui a accepté d’apposer sa signature sur le premier projet à impact rapide que nous avons eu avec l’ONUCI, portant sur la réhabilitation de notre université, qui a été la première œuvre de réhabilitation. Je voudrais aussi saluer notre ministère de tutelle, le ministre Cissé Bacongo, qui a permis que cette ouverture soit une réalité. Cependant, Dr depuis sa réouverture, malgré les efforts consentis par l’administration minimale universitaire et par le CROU, d’énormes problèmes existent encore. Ce sont :
Au plan académique, l’accumulation des années académiques avec une évolution à plusieurs vitesses. Pour une même promotion d’étudiants ayant eu le baccalauréat la même année, les niveaux d’étude sont différents selon l’UFR. Pendant que certains sont en année de Licence, d’autres attendent encore leur examen de première session pour la première année ou pour la deuxième année. Il s’agit de l’UFR de sciences économiques et développement et de l’UFR de droit. Il arrive que deux promotions différentes de première année se retrouve dans un même amphithéâtre pour faire cours et espérer retrouver les années perdues. Il y a un manque d’enseignants dû au nom paiement de leurs primes, ce qui provoque des arrêts des enseignements à Bouaké. Il y a la non réhabilitation des infrastructures déjà existantes, le manque de matériel didactique, pédagogique et informatique. En ce troisième millénaire, l’université de Bouaké ne dispose d’aucune connexion Internet. Le ministre Hamed Bakayoko, est là, nous osons espérer qu’à la fin de notre rencontre notre vœu sera exhaussé pour que notre université soit digne de ce nom. Il y a aussi le manque de document dans notre bibliothèque. Sur le plan social, nous reconnaissons que des efforts ont été faits, avec la réouverture du restaurant universitaire et de deux résidences universitaires et du centre médical, qui malheureusement manque de tout. Mais des choses restent à faire, parce que les bourses et les aides sont insuffisantes. Monsieur le président, depuis quelques années on dit qu’il est dur d’être étudiant en Côte d’Ivoire, mais à Bouaké, il est 10000 fois dur d’être étudiant à Bouaké. Il s’agit de la réhabilitation des autres résidences universitaires et de l’équipement du centre de santé. Nous avons une infirmerie avec un infirmier qui se débat comme un beau diable parce qu’il n’y a aucun médicament dans le centre de santé. Il y a en plus un manque de moyen de transport des étudiants. Excellence, nous ne pouvons intervenir ici et ne pas aborder le problème au niveau scolaire, qui lui aussi est confronté à des problèmes. A ce niveau, au plan académique, il y a les cotisations récurrentes exigées par les Comité de gestion des établissements scolaires (COGES). Il y a aussi la dégradation des infrastructures, le coût élevé et varié des droits d’inscription selon les établissements, les grèves répétées des enseignants, l’insuffisance des bibliothèques. Sur le plan social, il y a un manque de cantines scolaires et d’internats, l’absence de bourse des élèves du centre, du nord et de l’ouest (CNO).
Dr Alassane Dramane Ouattara, président du RDR, voici les nouveaux problèmes de rencontrons au scolaire et universitaires à Bouaké et dans les zones CNO. Vous qui êtes un technocrate averti, et qui êtes bien introduit dans le milieu de lobbying international, nous voulons compter sur votre dynamisme et vos contacts pour que l’école de façon générale et l’université de Bouaké de façon spéciale, que vous avez créée et qui se meurt, devienne l’université digne d’un Etat moderne. Pour une politique générale de l’école, nous avons des recommandations que voici ; il s’agit d’équiper chaque ville de bibliothèque scolaire ou universitaire, l’équipement en livre pour celles déjà existant, la suppression des cotisations COGES et la revalorisation des budgets de fonctionnement des établissement. L’équipement des établissements scolaires et universitaires en matériel didactique et pédagogique. Le recrutement de nouveaux enseignants pour combler le déficit, la réhabilitation des infrastructures. L’adaptation d’un taux uniforme d’inscription dans toutes les écoles, la création et l’équipement de salle informatique avec connexion à Internet. La reprise effective des cours de l’université de Bouaké à Bouaké. Des bourses pour des voyages d’études, des stages, l’octroi d’aide et de bourse. L’appui du projet d’insertion des étudiants, suivi d’un encadrement, la mise en ligne d’autobus, la subvention de tous les clubs et associations d’étudiants, la formation des étudiants à l’entreprenariat.
Excellence monsieur le Premier ministre, Dr Alassane Dramane Ouattara, président du RDR, nous voulons compter sur vous pour une école nouvelle, dans un esprit nouveau.
Monsieur le président du Rassemblement des républicains (RDR), Dr Alassane Dramane Ouattara, (…)
Camarades étudiants, camarades étudiantes
Honorables invités, en vos rangs, grades et qualités
Je voudrais vous saluer.
L’honneur me reviens aujourd’hui, de porter la voix des étudiants de l’université de Bouaké à Bouaké à un illustre hôte, le président du RDR, le Dr Alassane Dramane Ouattara. L’honneur est pour nous étudiants de l’université de Bouaké à Bouaké, de nous exprimer face à celui-là même qui fut le maître d’œuvre de la création de cette université. Il s’agit du Dr Alassane Dramane Ouattara alors Premier ministre de la Côte d’Ivoire. Docteur, l’université de Bouaké a une histoire, mais une histoire à deux volets. Le premier volet concerne sa création. Alors que l’université de Cocody, était engorgée sous le poids des étudiants vous, de part votre technocratie et pour décongestionner cette université et pour décentraliser l’enseignement universitaire en Côte d’Ivoire, aviez crée deux nouvelles universités, dont celle de Bouaké. Une université qui a permis à la ville de Bouaké d’aborder un pan important de son développement. Le second volet de l’histoire de notre université concerne la crise de septembre 2002. En effet, Dr à la survenue de la crise militaro-politique, à l’image des différents services et institutions étatiques, l’université de Bouaké a fermé ses portes pour être délocalisée à Abidjan, abandonnant le site originaire de notre université. Il a fallu la sagacité d’un certain nombre de camarades étudiants, mus d’un sens civique et patriotique élevé pour préserver contre vents et marrés le site su lequel nous nous trouvons aujourd’hui (vendredi dernier ndlr). C’est ainsi que ceux-ci ont mené des démarches pour l’ouverture de notre université. Avant de poursuivre notre adresse, permettons nous, de remercier le secrétaire général des Forces Nouvelles, M Guillaume Soro, qui n’a ménagé aucun effort pour que la décision politique soit prise par ce que nous étions en pleine crise. Je voudrais saluer aussi le maire Fanny Ibrahima, qui a accepté qui a accepté d’apposer sa signature sur le premier projet à impact rapide que nous avons eu avec l’ONUCI, portant sur la réhabilitation de notre université, qui a été la première œuvre de réhabilitation. Je voudrais aussi saluer notre ministère de tutelle, le ministre Cissé Bacongo, qui a permis que cette ouverture soit une réalité. Cependant, Dr depuis sa réouverture, malgré les efforts consentis par l’administration minimale universitaire et par le CROU, d’énormes problèmes existent encore. Ce sont :
Au plan académique, l’accumulation des années académiques avec une évolution à plusieurs vitesses. Pour une même promotion d’étudiants ayant eu le baccalauréat la même année, les niveaux d’étude sont différents selon l’UFR. Pendant que certains sont en année de Licence, d’autres attendent encore leur examen de première session pour la première année ou pour la deuxième année. Il s’agit de l’UFR de sciences économiques et développement et de l’UFR de droit. Il arrive que deux promotions différentes de première année se retrouve dans un même amphithéâtre pour faire cours et espérer retrouver les années perdues. Il y a un manque d’enseignants dû au nom paiement de leurs primes, ce qui provoque des arrêts des enseignements à Bouaké. Il y a la non réhabilitation des infrastructures déjà existantes, le manque de matériel didactique, pédagogique et informatique. En ce troisième millénaire, l’université de Bouaké ne dispose d’aucune connexion Internet. Le ministre Hamed Bakayoko, est là, nous osons espérer qu’à la fin de notre rencontre notre vœu sera exhaussé pour que notre université soit digne de ce nom. Il y a aussi le manque de document dans notre bibliothèque. Sur le plan social, nous reconnaissons que des efforts ont été faits, avec la réouverture du restaurant universitaire et de deux résidences universitaires et du centre médical, qui malheureusement manque de tout. Mais des choses restent à faire, parce que les bourses et les aides sont insuffisantes. Monsieur le président, depuis quelques années on dit qu’il est dur d’être étudiant en Côte d’Ivoire, mais à Bouaké, il est 10000 fois dur d’être étudiant à Bouaké. Il s’agit de la réhabilitation des autres résidences universitaires et de l’équipement du centre de santé. Nous avons une infirmerie avec un infirmier qui se débat comme un beau diable parce qu’il n’y a aucun médicament dans le centre de santé. Il y a en plus un manque de moyen de transport des étudiants. Excellence, nous ne pouvons intervenir ici et ne pas aborder le problème au niveau scolaire, qui lui aussi est confronté à des problèmes. A ce niveau, au plan académique, il y a les cotisations récurrentes exigées par les Comité de gestion des établissements scolaires (COGES). Il y a aussi la dégradation des infrastructures, le coût élevé et varié des droits d’inscription selon les établissements, les grèves répétées des enseignants, l’insuffisance des bibliothèques. Sur le plan social, il y a un manque de cantines scolaires et d’internats, l’absence de bourse des élèves du centre, du nord et de l’ouest (CNO).
Dr Alassane Dramane Ouattara, président du RDR, voici les nouveaux problèmes de rencontrons au scolaire et universitaires à Bouaké et dans les zones CNO. Vous qui êtes un technocrate averti, et qui êtes bien introduit dans le milieu de lobbying international, nous voulons compter sur votre dynamisme et vos contacts pour que l’école de façon générale et l’université de Bouaké de façon spéciale, que vous avez créée et qui se meurt, devienne l’université digne d’un Etat moderne. Pour une politique générale de l’école, nous avons des recommandations que voici ; il s’agit d’équiper chaque ville de bibliothèque scolaire ou universitaire, l’équipement en livre pour celles déjà existant, la suppression des cotisations COGES et la revalorisation des budgets de fonctionnement des établissement. L’équipement des établissements scolaires et universitaires en matériel didactique et pédagogique. Le recrutement de nouveaux enseignants pour combler le déficit, la réhabilitation des infrastructures. L’adaptation d’un taux uniforme d’inscription dans toutes les écoles, la création et l’équipement de salle informatique avec connexion à Internet. La reprise effective des cours de l’université de Bouaké à Bouaké. Des bourses pour des voyages d’études, des stages, l’octroi d’aide et de bourse. L’appui du projet d’insertion des étudiants, suivi d’un encadrement, la mise en ligne d’autobus, la subvention de tous les clubs et associations d’étudiants, la formation des étudiants à l’entreprenariat.
Excellence monsieur le Premier ministre, Dr Alassane Dramane Ouattara, président du RDR, nous voulons compter sur vous pour une école nouvelle, dans un esprit nouveau.