Le ministre de la Défense, Amani N'guessan, les états-majors des Fanci et des Forces Nouvelles, les commandant de la Force Licorne, de l'Onuci et du Centre de commandement intégré (Cci) se sont rencontrés, hier au bureau du représentant spécial du facilitateur, Boureima Badini, pendant plus de 2 heures, ils ont fait le point de la mission conjointe effectuée en zone centre, nord et ouest (Cno) du 23 au 24 juin 2009. Ladite visite sur le terrain, faut-il le rappeler, a permis à la délégation de constater les réalités sur les sites d'accueil retenus dans les quatre grandes villes, à savoir, Bouaké, Man, Korhogo, et Séguéla. Au cours de cette visite, l'on a constaté le délabrement des sites devant accueillir les ex-combattants ainsi que les policiers et les gendarmes des unités mixtes du Centre de commandement mixte. Il importe donc de trouver les moyens matériels et financiers en vue de les réhabiliter dans les délais raisonnables.
C'est dans cette optique que les responsables militaires des deux camps belligérants et ceux des forces d'interposition ont échangé en présence du représentant spécial du facilitateur Blaise Compaoré.
La rencontre ayant eu lieu à huis clos, c'est seulement à la fin que le ministre de la Défense, Amani N'guessan, a ébruité le contenu des discussions.
"Il s'agit de 5000 ex-combattants des Forces Nouvelles et de 8000 policiers et gendarmes que nous devons caser dans les délais. Il nous fallait prendre les dispositions matérielles et financières pour les accueillir. Au terme des discussions, nous avons trouvé de bons accords. Concernant les perspectives, il y aura une première coordination des actions. C'est pourquoi dès demain, on se retrouvera à la Primature pour préparer une réunion plus grande. D'un point de vue financier, le ministère de l'Economie et des Finances a pris la décision de financer la réhabilitation des bureaux pour accueillir les soldats. Au nom des parties en présence, je voudrais rassurer le peuple que le processus est véritablement engagé. Et que nous avons 1,640 milliard sur 2,94 prévus", précise le ministre de la Défense.
Quant au Général Soumaïla Bakayoko, Chef d'état-major des Fafn, il a insisté sur d'autres détails.
"Nous avons fait le point de la situation dans le cadre de l'encasernement de 5000 éléments des Fafn. Il faut saluer les efforts du ministre de l'Economie et des Finances pour la réhabilitation des sites d'accueil. Chose dont nous attendons la fin pour envoyer en caserne nos éléments. Personne ne restera dans la rue en ce qui les concerne. Ils devraient donc se rassurer parce que tout le monde ne peut intégrer la nouvelle armée", a conclu le général Bakayoko.
Marc Koffi
C'est dans cette optique que les responsables militaires des deux camps belligérants et ceux des forces d'interposition ont échangé en présence du représentant spécial du facilitateur Blaise Compaoré.
La rencontre ayant eu lieu à huis clos, c'est seulement à la fin que le ministre de la Défense, Amani N'guessan, a ébruité le contenu des discussions.
"Il s'agit de 5000 ex-combattants des Forces Nouvelles et de 8000 policiers et gendarmes que nous devons caser dans les délais. Il nous fallait prendre les dispositions matérielles et financières pour les accueillir. Au terme des discussions, nous avons trouvé de bons accords. Concernant les perspectives, il y aura une première coordination des actions. C'est pourquoi dès demain, on se retrouvera à la Primature pour préparer une réunion plus grande. D'un point de vue financier, le ministère de l'Economie et des Finances a pris la décision de financer la réhabilitation des bureaux pour accueillir les soldats. Au nom des parties en présence, je voudrais rassurer le peuple que le processus est véritablement engagé. Et que nous avons 1,640 milliard sur 2,94 prévus", précise le ministre de la Défense.
Quant au Général Soumaïla Bakayoko, Chef d'état-major des Fafn, il a insisté sur d'autres détails.
"Nous avons fait le point de la situation dans le cadre de l'encasernement de 5000 éléments des Fafn. Il faut saluer les efforts du ministre de l'Economie et des Finances pour la réhabilitation des sites d'accueil. Chose dont nous attendons la fin pour envoyer en caserne nos éléments. Personne ne restera dans la rue en ce qui les concerne. Ils devraient donc se rassurer parce que tout le monde ne peut intégrer la nouvelle armée", a conclu le général Bakayoko.
Marc Koffi
