ABIDJAN - L'ONG International Crisis Group (ICG) a appelé jeudi les autorités ivoiriennes à "accélérer" l'application de l'accord de paix signé en 2007 par le camp présidentiel et l'ex-rébellion, craignant de voir le pays "retomber dans la guerre".
"Le président Laurent Gbagbo ainsi que les autres dirigeants ivoiriens vont devoir accélérer la mise en application des éléments-clés de l'accord de paix avant" l'élection présidentielle prévue le 29 novembre, faute de quoi "le pays pourrait retomber dans la guerre", avertit l'organisation dans un communiqué.
"Aucune des parties n'a totalement respecté l'accord de Ouagadougou", accuse-t-elle, soulignant que "deux étapes fondamentales - l'identification et l'enrôlement des électeurs - n'ont été que partiellement achevées".
"S'ils ne sont pas dissous à temps, les groupes armés auront les moyens d'intimider les électeurs et de manipuler les résultats", alors que "la restauration de l'administration nationale reste inachevée", prévient l'ONG.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué en septembre 2002 de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui contrôle le nord du pays.
"Une administration nationale efficace est un préalable important pour pouvoir progresser vers une paix durable", ajoute l'ICG, exhortant la communauté internationale à "user de ses moyens de pression financiers pour remettre le processus sur le droit chemin".
Sans cesse reportée depuis la fin du mandat du président Gbagbo en 2005, l'élection présidentielle est désormais prévue le 29 novembre.
"Le président Laurent Gbagbo ainsi que les autres dirigeants ivoiriens vont devoir accélérer la mise en application des éléments-clés de l'accord de paix avant" l'élection présidentielle prévue le 29 novembre, faute de quoi "le pays pourrait retomber dans la guerre", avertit l'organisation dans un communiqué.
"Aucune des parties n'a totalement respecté l'accord de Ouagadougou", accuse-t-elle, soulignant que "deux étapes fondamentales - l'identification et l'enrôlement des électeurs - n'ont été que partiellement achevées".
"S'ils ne sont pas dissous à temps, les groupes armés auront les moyens d'intimider les électeurs et de manipuler les résultats", alors que "la restauration de l'administration nationale reste inachevée", prévient l'ONG.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué en septembre 2002 de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui contrôle le nord du pays.
"Une administration nationale efficace est un préalable important pour pouvoir progresser vers une paix durable", ajoute l'ICG, exhortant la communauté internationale à "user de ses moyens de pression financiers pour remettre le processus sur le droit chemin".
Sans cesse reportée depuis la fin du mandat du président Gbagbo en 2005, l'élection présidentielle est désormais prévue le 29 novembre.