Prix Super Ebony 2007 et 2008 : Touré Moussa a reçu les clés de sa villa

Touré Moussa et Yo Claude, Super Ebony 2007 et 2008, étaient heureux hier. Ils ont reçu les clés de leurs maisons au cours d’une cérémonie organisée par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire.


Touré Moussa et Yo Claude Armand Virgile respectivement super Ebony 2007 et 2008, ont reçu les clés de leurs maisons, hier, lors d’une cérémonie organisée par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci). La villa du Directeur général de Nord-Sud Quotidien, Touré Moussa, située à Cocody-Angré, la Djibi, lui a été livrée.

L’émotion était totale. Les récipiendaires ont remercié le conseil d’administration de l’Unjci et ses partenaires. Le Directeur de publication de Nord-Sud quotidien a indiqué que cette reconnaissance, était celle de la « Côte d’Ivoire qui gagne ». Car la maison vient s’ajouter à une série de récompenses de l’Unjci. A savoir, une voiture neuve, un ordinateur portable et une somme d’un million de Fcfa. Il a appelé la jeunesse ivoirienne à plus de compétition, à rechercher l’excellence, et à savoir «se battre pour soi-même et pour les autres ». Le super Ebony 2008, Yo Claude, a félicité le président de l’Unjci pour ses efforts pour le renforcement des critères du con­cours. «Le savoir n’est pas bruyantt», a-t-il rappelé. Selon lui, les Ivoiriens doivent travailler avec passion afin d’éviter que des imposteurs n’occupent leurs places. Le président de l’Unjci, Paulin Criwa Zéli, a révélé certaines reformes du Prix Ebony. Le respect de l’éthique et de la déontologie reste le piédestal des critères de sélection. Le journaliste ne doit avoir reçu aucun blâme de la part du Conseil national de la presse (Cnp) ou du Conseil national de la communication et de l’audiovisuel (Cnca). Pour l’Ebony 2008, deux productions par genre (reportage, enquête ou interview) sont retenues. Pour les années à venir, les productions du journaliste postulant seront analysées sur toute l’année. Les nouvelles dispositions visent à éviter les contestations mais,surtout à primer «les meil­leurs parmi les meilleurs». Il a salué le Fond de soutien et de développement de la presse (Fsdp). Il pense que c’est une victoire et qu’il faut encourager l’Etat dans son engagement. Etaient présents: M. Mohamed Camara et Mme Kouassi représentant respectivement les ministres du Tourisme et de la Communication.


S.A.



Touré Moussa, Super Ebony 2007:

« Je n’ai d’autres mots à la bouche que des mots de reconnaissance et de gratitude. Envers l’Unjci, envers les sponsors et, surtout, envers tous les membres de la corporation des journalistes, qui ont bien voulu s’associer à cette cérémonie. Il est vrai que depuis le déclenchement de la crise armée, le ciel s’est obscurci sur le monde de la presse ivoirienne. Elle a été ébranlée jusque dans ses fondements structurels. Le voile noir du doute et de la désespérance avait complètement recouvert l’horizon professionnel et personnel des journalistes. Nombreux sont ceux d’entre nous qui se demandaient si ce métier avait encore un avenir et s’il y avait un avenir dans ce métier. Cette cérémonie de récompense prouve encore, si besoin en était, que le journalisme n’est pas mort. Que le bon journalisme survit à tout, y compris à la crise, au désespoir, au doute. C’est un appel au professionnalisme, au retour à l’académisme et aux bonnes pratiques. C’est un encouragement à la qualité, au bon journalisme. C’est un message envers tous nos amis et confrères pour dire que le journalisme, rigoureusement pratiqué, paie toujours. »



Yo Claude Armand Virgile, Super Ebony 2008:

“C’est un moment de concrétisation, de l’émotion que nous avons ressenti depuis un certain moment. Aujourd’hui, c’est la vérité. Quand je vois Touré Moussa avoir sa villa, je suis content pour lui. Parce que c’est un journaliste émérite. C’est quelqu’un que j’ai toujours apprécié. Je voudrais remercier l’Unjci. Je leur demande de tenir à leur promesse, de faire en sorte que le journaliste, au moment où on parle de la dignité professionnelle et socioprofessionnelle, soit à la hauteur des attentes. Non seulement çà, mais d’entourer même le journaliste d’une certaine formation, pour qu’il soit quelqu’un de bien élevé, de bien bâti dans l’exercice de sa profession. Je salue Yed Benson, qui fait des choses biens. Il faut faire de belles choses, qui reposent l’esprit. Je voudrais remercier le directeur de cabinet du ministre du Tourisme, le chef de cabinet de la Communication et le ministre Ibrahim Sy Savané lui-même. Qui fait en sorte que les journalistes soient heureux”.

S.A.