Le village d’Anono, dans la commune de Cocody, était en alerte maximum,hier matin, parce que trois villas situées dans le prolongement Est du Lycée hôtelier de la Riviera golf ont été détruites par un Caterpillar sous la surveillance d’un détachement de plusieurs gendarmes armés et possédant des gaz lacrymogènes. L’opération de destruction s’est déroulée avant 5 heures du matin.
Lorsque que nous arrivons sur le site à l’extrême sud d’Anono, les gendarmes nous défendent d’avoir accès aux maisons détruites peu après 8 heures. A la chefferie du village, un conseil de guerre se tient pour décider de la conduite à tenir avant le rassemblement à la place publique du village. A ce niveau, les villageois décident de se rendre chez le président Gbagbo pour qu’il rende justice. Trois mini cars sont affrétés pour la circonstance mais les CRS empêchent les villageois d’avoir accès à la résidence du Président Gbagbo. C’est la désolation totale.
A la place publique du village, le secrétaire général de la chefferie, Noël Assagoua indique que les trois villas détruites appartiennent à MM. Eddie Abrogoua, Ahouo Léon et Dabah Mathieu, originaires d’Anono. Selon lui, le site convoité par M. Coulibaly Yadé Tiémoko a une surface d’environ 5 hectares. Et que celui-ci n’a jamais produit de documents qui font de lui le propriétaire du site. C’est lui, explique-t-il dit, qui a encore commis la destruction des trois villas. “Le site a été attribué aux villageois, il y a 15 ans. Et après les destructions dans la nuit du 13 au 14 février dernier, le préfet d’Abidjan, Sam Etiassé, a rassuré que le site appartient bel et bien au village d’Anono qui peut le mettre en valeur”, révèle -t-il. Et de poursuivre : “Le vendredi dernier, la chefferie s’est rendue chez préfet d’Abidjan qui a rassuré que le dossier du conflit est au cabinet de la présidence de la République. Le village attendait le lundi 6 juillet pour la conduite à tenir et à notre grande surprise les villas sont détruites très tôt ce matin (ndlr : hier)”.
Anono, selon Noël Assagoua, n’entend pas perdre la paternité du terrain qui fait l’objet de convoitise. Tout comme M. Coulibaly Yadé, président du Conseil régional de l’Epargne public et des Marchés qui lui aussi a juré, selon le secrétaire de la chefferie, de se sacrifier pour la possession du site au risque de sa vie.
Koné Modeste
Lorsque que nous arrivons sur le site à l’extrême sud d’Anono, les gendarmes nous défendent d’avoir accès aux maisons détruites peu après 8 heures. A la chefferie du village, un conseil de guerre se tient pour décider de la conduite à tenir avant le rassemblement à la place publique du village. A ce niveau, les villageois décident de se rendre chez le président Gbagbo pour qu’il rende justice. Trois mini cars sont affrétés pour la circonstance mais les CRS empêchent les villageois d’avoir accès à la résidence du Président Gbagbo. C’est la désolation totale.
A la place publique du village, le secrétaire général de la chefferie, Noël Assagoua indique que les trois villas détruites appartiennent à MM. Eddie Abrogoua, Ahouo Léon et Dabah Mathieu, originaires d’Anono. Selon lui, le site convoité par M. Coulibaly Yadé Tiémoko a une surface d’environ 5 hectares. Et que celui-ci n’a jamais produit de documents qui font de lui le propriétaire du site. C’est lui, explique-t-il dit, qui a encore commis la destruction des trois villas. “Le site a été attribué aux villageois, il y a 15 ans. Et après les destructions dans la nuit du 13 au 14 février dernier, le préfet d’Abidjan, Sam Etiassé, a rassuré que le site appartient bel et bien au village d’Anono qui peut le mettre en valeur”, révèle -t-il. Et de poursuivre : “Le vendredi dernier, la chefferie s’est rendue chez préfet d’Abidjan qui a rassuré que le dossier du conflit est au cabinet de la présidence de la République. Le village attendait le lundi 6 juillet pour la conduite à tenir et à notre grande surprise les villas sont détruites très tôt ce matin (ndlr : hier)”.
Anono, selon Noël Assagoua, n’entend pas perdre la paternité du terrain qui fait l’objet de convoitise. Tout comme M. Coulibaly Yadé, président du Conseil régional de l’Epargne public et des Marchés qui lui aussi a juré, selon le secrétaire de la chefferie, de se sacrifier pour la possession du site au risque de sa vie.
Koné Modeste
