Aujourd`hui, commencent les épreuves écrites du baccalauréat session 2008-2009 sur toute l`étendue du territoire ivoirien. Pour ce dernier virage que prennent les élèves de terminale, il y a de quoi à s`inquiéter sur le plan de sécurisation de ces examens de fin d`année. Hier, au cours d`un point de presse tenu dans les locaux de la direction régionale de l`enseignement, Mme Fauste Pierrette, Dren de Yamoussoukro, a étalé le taux de risque qui pourrait compromettre le déroulement normal desdites épreuves dans la capitale politique.
"Au centre du lycée scientifique, le risque fraude est élevé. Car ce sont les enseignants qui habitent les dortoirs. Ce sont eux qui sont aussi à même de traiter les sujets." C`est en ces expressions que le premier responsable en charge de l`éducation a crié son ras-le-bol face à la presse. Pour ce rendez-vous avec les hommes de média, le Dren de Yamoussoukro, à bâtons rompus, a déballé le rouleau des maux qui minent les centres d`examen de sa zone de compétence notamment celui du lycée scientifique qui serait, selon elle, le nid de la tricherie. Car l`environnement dans lequel se déroulent ces épreuves rend perplexe plus d`un "Je peux vous dire que ça a mal démarré. Quand on prépare les examens, on nous donne des consignes de sécurisation de 100%. On nous détache les forces de l`ordre dans les différents centres d`examens. De Mamie Adjoua, Notre Dame des Lacs, de Djédri, dans ces centres, les normes de sécurité sont respectées parce que les établissements sont clôturés et il est facile de surveiller. Si je viens sur le centre du lycée scientifique où cohabitent quatre centres, cette sécurisation sur cet espace mal défini est vraiment difficile. Même avec un bataillon de policiers là, ça sera difficile à contrôler, à surveiller parce que n`oubliez pas que près, trois mille personnes à majorité des enseignants habitent là. Et qu`ils ont le droit de circuler. Même avec les badges que les enfants porteront, la sécurisation ne pourra être à cent pour cent. Au centre du lycée scientifique, le risque fraude est élevé. Car ce sont les enseignants qui habitent les dortoirs. Ce sont eux qui sont aussi à même de traiter les sujets".
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
"Au centre du lycée scientifique, le risque fraude est élevé. Car ce sont les enseignants qui habitent les dortoirs. Ce sont eux qui sont aussi à même de traiter les sujets." C`est en ces expressions que le premier responsable en charge de l`éducation a crié son ras-le-bol face à la presse. Pour ce rendez-vous avec les hommes de média, le Dren de Yamoussoukro, à bâtons rompus, a déballé le rouleau des maux qui minent les centres d`examen de sa zone de compétence notamment celui du lycée scientifique qui serait, selon elle, le nid de la tricherie. Car l`environnement dans lequel se déroulent ces épreuves rend perplexe plus d`un "Je peux vous dire que ça a mal démarré. Quand on prépare les examens, on nous donne des consignes de sécurisation de 100%. On nous détache les forces de l`ordre dans les différents centres d`examens. De Mamie Adjoua, Notre Dame des Lacs, de Djédri, dans ces centres, les normes de sécurité sont respectées parce que les établissements sont clôturés et il est facile de surveiller. Si je viens sur le centre du lycée scientifique où cohabitent quatre centres, cette sécurisation sur cet espace mal défini est vraiment difficile. Même avec un bataillon de policiers là, ça sera difficile à contrôler, à surveiller parce que n`oubliez pas que près, trois mille personnes à majorité des enseignants habitent là. Et qu`ils ont le droit de circuler. Même avec les badges que les enfants porteront, la sécurisation ne pourra être à cent pour cent. Au centre du lycée scientifique, le risque fraude est élevé. Car ce sont les enseignants qui habitent les dortoirs. Ce sont eux qui sont aussi à même de traiter les sujets".
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro