Le ministre de la Santé le Dr Allah Kouadio a diligenté récemment une enquête sur le laboratoire de l’hôpital général de Grand-Bassam. Le rapport d’enquête met fin à la polémique : le laboratoire de cette formation sanitaire est bel et bien privatisée et la convention n’a pas respecté la procédure requise en la matière. D’où la formulation de cinq recommandations. Trois mois après avoir obtenues avis favorable du ministre Allah Kouadio « pour application intégrale et immédiate », celles-ci sont bloquées. Suscitant des supputations diverses.
Sur instruction du ministre de la Santé, l’Inspecteur général Joseph Andoh a mené une enquête sur l’hôpital général de Grand-Bassam en général et sur le service du laboratoire en particulier. Objectif, élucider l’affaire relative à la privatisation du service de laboratoire de cet hôpital. Une affaire qui remonte au mois de janvier 2009. En effet, depuis le 17 janvier 2009, le Dr Salia Diaby, médecin généraliste en service à l’hôpital général d’Anyama, sur la base d’une convention signée avec M. Séraphin Yao N’Goran, directeur de l’hôpital de Bassam, informe le personnel du laboratoire qu’il est désormais le patron des lieux. Se prévalant de cette convention, il met à l’écart les deux bio technologistes qui ‘’techniquent’’ dans le laboratoire pour la gestion et l’exploitation dudit service. Ceux-ci saisissent leur syndicat le Synabci, qui, à son tour, interpelle le ministre de tutelle sur la procédure de concession du laboratoire à l’entreprise BBS du Dr Diaby qualifiée « d’illégale et de clandestine ». Pour mettre fin à la polémique, une enquête de l’inspection générale de la santé est diligentée sur le terrain. Après un mois d’enquête, le Pr Andoh adresse le 26 avril 2009 sous plis fermé à l’attention du ministre de la Santé, le rapport de sa mission. Ce rapport classé « confidentiel » assorti de cinq (5) recommandations dont nous avons obtenu copie, est sans ambages : la procédure de concession du laboratoire de l’hôpital de Grand-Bassam est bel et bien irrégulière. Pour aboutir à cette conclusion, il est signifié dans le rapport en question que le directeur de l’hôpital M. Yao N’Goran a concédé la gestion de ‘’son laboratoire’’ au Dr Diaby de manière « unilatérale » et «sans consultation préalable des membres du comité de gestion » notamment du Préfet de région, du Directeur régional de la Santé et celui du département. Ainsi, la concession est-elle illégale et doit donc être frappée de nullité absolue.
M. Tié Traoré
Sur instruction du ministre de la Santé, l’Inspecteur général Joseph Andoh a mené une enquête sur l’hôpital général de Grand-Bassam en général et sur le service du laboratoire en particulier. Objectif, élucider l’affaire relative à la privatisation du service de laboratoire de cet hôpital. Une affaire qui remonte au mois de janvier 2009. En effet, depuis le 17 janvier 2009, le Dr Salia Diaby, médecin généraliste en service à l’hôpital général d’Anyama, sur la base d’une convention signée avec M. Séraphin Yao N’Goran, directeur de l’hôpital de Bassam, informe le personnel du laboratoire qu’il est désormais le patron des lieux. Se prévalant de cette convention, il met à l’écart les deux bio technologistes qui ‘’techniquent’’ dans le laboratoire pour la gestion et l’exploitation dudit service. Ceux-ci saisissent leur syndicat le Synabci, qui, à son tour, interpelle le ministre de tutelle sur la procédure de concession du laboratoire à l’entreprise BBS du Dr Diaby qualifiée « d’illégale et de clandestine ». Pour mettre fin à la polémique, une enquête de l’inspection générale de la santé est diligentée sur le terrain. Après un mois d’enquête, le Pr Andoh adresse le 26 avril 2009 sous plis fermé à l’attention du ministre de la Santé, le rapport de sa mission. Ce rapport classé « confidentiel » assorti de cinq (5) recommandations dont nous avons obtenu copie, est sans ambages : la procédure de concession du laboratoire de l’hôpital de Grand-Bassam est bel et bien irrégulière. Pour aboutir à cette conclusion, il est signifié dans le rapport en question que le directeur de l’hôpital M. Yao N’Goran a concédé la gestion de ‘’son laboratoire’’ au Dr Diaby de manière « unilatérale » et «sans consultation préalable des membres du comité de gestion » notamment du Préfet de région, du Directeur régional de la Santé et celui du département. Ainsi, la concession est-elle illégale et doit donc être frappée de nullité absolue.
M. Tié Traoré