Mariam Fadiga est originaire de Touba et préside l’organisation “Simone Lahafia” qui signifie en malinké, Simone source de paix. Comme son nom l’indique, cette association regroupe des femmes qui se reconnaissent en la Première dame, Simone Ehivet Gbagbo. La présidente dit ses motivations et annonce des actions.
Notre Voie : Pourquoi une organisation pour soutenir Simone Gbagbo ?
Mariam Fadiga : Nous avons créé “Simone Lahafia” qui veut dire en Malinké Simone source de paix. C’est à notre façon de reconnaître le combat de la Première dame. Simone Ehivet Gbagbo est pour la femme ivoirienne, un modèle parce qu’elle est une battante et accessible. C’est donc son combat, son militantisme et son caractère qui nous a amenées à lui dédier une organisation. Nous nous rappelons qu’aux premières heures de la crise, la Première dame était en visite dans notre région. Malheureusement juste après sa visite, les rebelles sont arrivés. C’est pour nous une femme qui aime aller sur le terrain, elle lutte beaucoup, par conséquent elle mérite notre soutien pour le combat qu’elle mène. Profiter de son combat, c’est l’amener à aider nos sœurs à ouvrir leurs yeux afin qu’elles se rendent compte du travail qu’elle abat. Vous savez, la vérité s’impose toujours, nous estimons que Simone Gbagbo est notre mère, nous l’invitons donc à parler à nos sœurs dans nos régions. Nous pensons que si elle parle à ses sœurs ivoiriennes, beaucoup de choses vont changer et beaucoup de choses sont en train de changer.
N.V. : Qui peut être membre de “Simone Lahafia” ?
M.F. : Notre organisation regroupe les femmes Malinké des régions du Bafing, du Worodougou, du Denguélé et du Zanzan. Mais nous comptons couvrir toute l’étendue du territoire pour impliquer nos sœurs qui veulent bien adhérer à notre structure. Je signale au passage que notre organisation suscite déjà un engouement.
N.V. : Qu’avez-vous déjà fait et que comptez-vous faire en terme d’activité ?
M.F. : Nous avons mené des actions dans la commune d’Abobo où nous avons installé nos sœurs dans le domaine du commerce. Mais la grande action que nous envisageons est le lancement d’une grande caravane. Cette caravane est le début de la campagne électorale du président Laurent Gbagbo. Vous comprenez qu’en nous alignant derrière la Première dame, nous voulons en même temps œuvrer à la réélection du président Gbagbo. La caravane va partir de Séguéla et nous ferons les villes de Mankono, Kani, Touba, Odienné pour finir à Bondoukou. Au cours de ce périple, nous allons axer notre message sur le soutien au président Gbagbo pour les élections à venir.
N.V. : Avez-vous les moyens, et vu l’environnement socio-politique délétère, n’avez-vous pas peur de parcourir le nord en tant que femmes ?
M.F. : Avoir peur de quoi et pourquoi avoir peur. Nous devons parler aux Ivoiriennes qui sont dans ces régions. Je disais que la vérité triomphe toujours, donc comprenez que les gens ont commencé à changer. C’est pour accélérer ce changement que nous voulons que la Première dame nous appuie en parlant à nos sœurs des régions citées.
Concernant les moyens, je peux vous rassurer, nous avons les moyens de notre engagement.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
Notre Voie : Pourquoi une organisation pour soutenir Simone Gbagbo ?
Mariam Fadiga : Nous avons créé “Simone Lahafia” qui veut dire en Malinké Simone source de paix. C’est à notre façon de reconnaître le combat de la Première dame. Simone Ehivet Gbagbo est pour la femme ivoirienne, un modèle parce qu’elle est une battante et accessible. C’est donc son combat, son militantisme et son caractère qui nous a amenées à lui dédier une organisation. Nous nous rappelons qu’aux premières heures de la crise, la Première dame était en visite dans notre région. Malheureusement juste après sa visite, les rebelles sont arrivés. C’est pour nous une femme qui aime aller sur le terrain, elle lutte beaucoup, par conséquent elle mérite notre soutien pour le combat qu’elle mène. Profiter de son combat, c’est l’amener à aider nos sœurs à ouvrir leurs yeux afin qu’elles se rendent compte du travail qu’elle abat. Vous savez, la vérité s’impose toujours, nous estimons que Simone Gbagbo est notre mère, nous l’invitons donc à parler à nos sœurs dans nos régions. Nous pensons que si elle parle à ses sœurs ivoiriennes, beaucoup de choses vont changer et beaucoup de choses sont en train de changer.
N.V. : Qui peut être membre de “Simone Lahafia” ?
M.F. : Notre organisation regroupe les femmes Malinké des régions du Bafing, du Worodougou, du Denguélé et du Zanzan. Mais nous comptons couvrir toute l’étendue du territoire pour impliquer nos sœurs qui veulent bien adhérer à notre structure. Je signale au passage que notre organisation suscite déjà un engouement.
N.V. : Qu’avez-vous déjà fait et que comptez-vous faire en terme d’activité ?
M.F. : Nous avons mené des actions dans la commune d’Abobo où nous avons installé nos sœurs dans le domaine du commerce. Mais la grande action que nous envisageons est le lancement d’une grande caravane. Cette caravane est le début de la campagne électorale du président Laurent Gbagbo. Vous comprenez qu’en nous alignant derrière la Première dame, nous voulons en même temps œuvrer à la réélection du président Gbagbo. La caravane va partir de Séguéla et nous ferons les villes de Mankono, Kani, Touba, Odienné pour finir à Bondoukou. Au cours de ce périple, nous allons axer notre message sur le soutien au président Gbagbo pour les élections à venir.
N.V. : Avez-vous les moyens, et vu l’environnement socio-politique délétère, n’avez-vous pas peur de parcourir le nord en tant que femmes ?
M.F. : Avoir peur de quoi et pourquoi avoir peur. Nous devons parler aux Ivoiriennes qui sont dans ces régions. Je disais que la vérité triomphe toujours, donc comprenez que les gens ont commencé à changer. C’est pour accélérer ce changement que nous voulons que la Première dame nous appuie en parlant à nos sœurs des régions citées.
Concernant les moyens, je peux vous rassurer, nous avons les moyens de notre engagement.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr