Le nouvel Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, SE M. Jean-Marc SIMON, a présenté ses lettres de créance hier au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Il a profité de l’occasion pour rappeler les relations d’amitié et de partenariat entre les deux pays qui continuent toujours d’être au beau fixe. Nous vous proposons l’intégralité de son intervention devant Laurent Gbagbo.
«C’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que je présente aujourd’hui à Votre Excellence, quelques jours après mon arrivée sur le territoire, les lettres qui m’accréditent auprès d’Elle.
Après une carrière qui m’a conduit à suivre depuis plus d’un quart de siècle les affaires africaines, tant à Paris que dans différentes capitales francophones ou anglophones du Continent, je mesure l’honneur de pouvoir représenter la France auprès de votre grand pays et tout particulièrement auprès de vous M. le Président.
J’ai conscience d’arriver à Abidjan à un moment décisif qui devrait marquer, de façon définitive, avec la tenue prochaine de l’élection présidentielle et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, la fin de la crise sans précédent qu’a connue votre pays depuis son Indépendance.
Il a su trouver la voie qui lui permet désormais de sortir des turbulences de cette décennie.
Que ni l’Etat ni son économie ne se soient effondrés au cours de cette période tragique témoigne, quoiqu’on ait pu dire, de sa cohésion et de sa vitalité. C’est là une réalité prometteuse pour l’avenir.
Il lui appartient maintenant de franchir, dans les meilleures conditions, la dernière étape qu’il s’est fixée.
Ainsi la Côte d’ivoire, réconciliée avec elle-même, pourra-t-elle se consacrer à son développement économique et social et reprendre la place qui est la sienne en Afrique de l’Ouest et sur le Continent.
La France a toujours été, en dépit des malentendus ou des incompréhensions qui ont pu apparaître à différents moments de cette période troublée, aux côtés de votre pays.
Elle a consenti pour la restauration de la paix des sacrifices que chacun s’accorde à reconnaître aujourd’hui, aussi bien au plan financier et matériel qu’au plan humain.
Elle entend, plus que jamais, demeurer fidèle à des liens d’amitié et de proximité comme il en existe peu dans la vie internationale.
Elle entend répondre à ce qu’attendront d’elle les autorités et le peuple ivoiriens dans un partenariat renouvelé et modernisé, fondé sur le respect mutuel.
D’ores et déjà, au-delà des questions sécuritaires, l’Agence Française de Développement et le Centre Culturel Français ont rouvert leurs portes. Les entreprises françaises n’ont jamais interrompu leurs activités en dépit de la crise et ont au contraire accru leurs flux d’investissements au service de l’économie ivoirienne.
Dans le cadre de l’Initiative PPTE, menée heureusement à son terme avec l’appui de la France auprès des Institutions de Bretton Woods, un important contrat de Désendettement-Développement pourra, aussitôt la période électorale achevée, faire l’objet d’une instruction concertée.
La consolidation des Institutions et de l’Etat de Droit, la formation de la jeunesse, la réalisation de grands projets de développement sont les orientations et les priorités auxquelles on peut songer.
Une nouvelle coopération multiforme pourra se mettre en place.
Elle devra s’appuyer aussi sur un dialogue politique renforcé à tous les niveaux et conforme à la qualité de notre relation qui, l’an prochain, fêtera avec éclat son cinquantenaire.
Tels sont M. le Président de la République les objectifs de la France.
Mon ambition est, soyez-en certain, de travailler avec conviction et détermination à leur réalisation au cours des années que je m’apprête à vivre à vos côtés».
Qui est Jean Marc Simon?
SEM. Jean-Marc SIMON est né le 4 mars 1947. Il est élevé au grade d’Officier de l`ordre national du mérite en 2003 et d’Officier de la Légion d`honneur en 2008. Il est titulaire d’une maîtrise en droit public
Ministre plénipotentiaire, il est entré au ministère des Affaires étrangères en 1968 et a servi dans plusieurs postes à l’étranger (Dakar, Manille, Genève, Lima, N’djamena, Beyrouth, Téhéran). A l’administration centrale, il a occupé des fonctions dans différents cabinets ministériels dont celle de directeur de cabinet de 1993 à 1996, auprès de M.Michel Roussin, de M. Bernard Debré, et de M. Jacques Godefrain, ministres de la coopération.
En 1996, SEM. Simon est nommé ambassadeur, haut représentant en République centrafricaine, de 2001 à 2003, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire au Nigeria où il est aussi représentant permanent auprès de la CEDEAO; puis de 2003 à 2008, ambassadeur, Haut représentant de la République française accrédité auprès de la République de Sao Tomé et du Gabon.
SEM. SIMON a effectué plusieurs missions en Côte d’Ivoire dans le passé.
Service de presse
Ambassade de France en Côte d’Ivoire
«C’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que je présente aujourd’hui à Votre Excellence, quelques jours après mon arrivée sur le territoire, les lettres qui m’accréditent auprès d’Elle.
Après une carrière qui m’a conduit à suivre depuis plus d’un quart de siècle les affaires africaines, tant à Paris que dans différentes capitales francophones ou anglophones du Continent, je mesure l’honneur de pouvoir représenter la France auprès de votre grand pays et tout particulièrement auprès de vous M. le Président.
J’ai conscience d’arriver à Abidjan à un moment décisif qui devrait marquer, de façon définitive, avec la tenue prochaine de l’élection présidentielle et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, la fin de la crise sans précédent qu’a connue votre pays depuis son Indépendance.
Il a su trouver la voie qui lui permet désormais de sortir des turbulences de cette décennie.
Que ni l’Etat ni son économie ne se soient effondrés au cours de cette période tragique témoigne, quoiqu’on ait pu dire, de sa cohésion et de sa vitalité. C’est là une réalité prometteuse pour l’avenir.
Il lui appartient maintenant de franchir, dans les meilleures conditions, la dernière étape qu’il s’est fixée.
Ainsi la Côte d’ivoire, réconciliée avec elle-même, pourra-t-elle se consacrer à son développement économique et social et reprendre la place qui est la sienne en Afrique de l’Ouest et sur le Continent.
La France a toujours été, en dépit des malentendus ou des incompréhensions qui ont pu apparaître à différents moments de cette période troublée, aux côtés de votre pays.
Elle a consenti pour la restauration de la paix des sacrifices que chacun s’accorde à reconnaître aujourd’hui, aussi bien au plan financier et matériel qu’au plan humain.
Elle entend, plus que jamais, demeurer fidèle à des liens d’amitié et de proximité comme il en existe peu dans la vie internationale.
Elle entend répondre à ce qu’attendront d’elle les autorités et le peuple ivoiriens dans un partenariat renouvelé et modernisé, fondé sur le respect mutuel.
D’ores et déjà, au-delà des questions sécuritaires, l’Agence Française de Développement et le Centre Culturel Français ont rouvert leurs portes. Les entreprises françaises n’ont jamais interrompu leurs activités en dépit de la crise et ont au contraire accru leurs flux d’investissements au service de l’économie ivoirienne.
Dans le cadre de l’Initiative PPTE, menée heureusement à son terme avec l’appui de la France auprès des Institutions de Bretton Woods, un important contrat de Désendettement-Développement pourra, aussitôt la période électorale achevée, faire l’objet d’une instruction concertée.
La consolidation des Institutions et de l’Etat de Droit, la formation de la jeunesse, la réalisation de grands projets de développement sont les orientations et les priorités auxquelles on peut songer.
Une nouvelle coopération multiforme pourra se mettre en place.
Elle devra s’appuyer aussi sur un dialogue politique renforcé à tous les niveaux et conforme à la qualité de notre relation qui, l’an prochain, fêtera avec éclat son cinquantenaire.
Tels sont M. le Président de la République les objectifs de la France.
Mon ambition est, soyez-en certain, de travailler avec conviction et détermination à leur réalisation au cours des années que je m’apprête à vivre à vos côtés».
Qui est Jean Marc Simon?
SEM. Jean-Marc SIMON est né le 4 mars 1947. Il est élevé au grade d’Officier de l`ordre national du mérite en 2003 et d’Officier de la Légion d`honneur en 2008. Il est titulaire d’une maîtrise en droit public
Ministre plénipotentiaire, il est entré au ministère des Affaires étrangères en 1968 et a servi dans plusieurs postes à l’étranger (Dakar, Manille, Genève, Lima, N’djamena, Beyrouth, Téhéran). A l’administration centrale, il a occupé des fonctions dans différents cabinets ministériels dont celle de directeur de cabinet de 1993 à 1996, auprès de M.Michel Roussin, de M. Bernard Debré, et de M. Jacques Godefrain, ministres de la coopération.
En 1996, SEM. Simon est nommé ambassadeur, haut représentant en République centrafricaine, de 2001 à 2003, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire au Nigeria où il est aussi représentant permanent auprès de la CEDEAO; puis de 2003 à 2008, ambassadeur, Haut représentant de la République française accrédité auprès de la République de Sao Tomé et du Gabon.
SEM. SIMON a effectué plusieurs missions en Côte d’Ivoire dans le passé.
Service de presse
Ambassade de France en Côte d’Ivoire