Pour faire du port autonome d’Abidjan une destination sécurisée et attrayante afin de bénéficier de la confiance des opérateurs économiques, le président de la communauté portuaire d’Abidjan, par ailleurs directeur général du Port autonome d’Abidjan poursuit les réformes sécuritaires, conformément aux exigences internationales. Il multiplie à cet effet les échanges sur la sûreté des navires ainsi que les personnes qui y exercent de même que les activités.
A peine le code ISPS (International Ship and Port Facility Security – Code) renouvelé à l’issue du séminaire bilan qui a eu lieu du 30 juin au 01 juillet 2009, un autre est annoncé. Le thème de ce second séminaire qui aura lieu les 14 et 15 juillet prochains est en rapport avec «la sécurité au port d’Abidjan». Le code ISPS est un certificat de conformité qui atteste que le port autonome d’Abidjan offre des garanties maximales en matière de sécurité. Celui-ci a été instauré après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etat-Unis d’Amérique (USA). Pour être en phase avec les mesures sécuritaires imposées à tous les ports du monde, le président de la communauté portuaire d’Abidjan ne lésine sur aucun détail. Sa volonté de faire du port autonome d’Abidjan une destination sécurisée et attrayante l’amène aujourd’hui à être beaucoup regardant sur tout ce qui pourrait détourner des navires du PAA au profit d’autres ports concurrents. C’est la raison pour laquelle en plus de son engament dans la démarche SMI (Système de Management Intégré 14001 et OSAS 18001), il se soucie davantage de la sécurité et de la sûreté du port d’Abidjan dans un contexte de sortie de crise. La détermination de Marcel Gossio à assurer la sécurité du PAA répond à un spécifique, à savoir sécuriser la plateforme portuaire d’Abidjan. En effet, depuis près de sept ans, la Côte d’Ivoire vit une crise militaro-politique qui a entraîné un accroissement du chômage et de la pauvreté. En plus de cela, la zone portuaire d’Abidjan qui abrite une très forte densité d’industries attire beaucoup de monde dont une proportion non négligeable de personnes malintentionnées en quête d’une possibilité de voyage clandestin ou ambitionnant de profiter de la fragilisation de la sécurité de la marchandise du fait de la rupture de charge pour s’en procurer. En plus de ces menaces permanentes, il y a également le terrorisme qui cristallise la peur de tout dirigeant face à la sécurité des biens et des personnes après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etat- Unis d’Amérique (USA). Sur les côtes somaliennes, il ne se passe pas de semaine sans que l’on annonce des détournements de navires au profit des groupes armés très organisés. Face à ces phénomènes qui menacent de façon permanente le monde entier, il est apparu nécessaire pour les dirigeants de la communauté portuaire d’Abidjan de mettre le bouché-double. Ainsi, pour le séminaire à venir, à travers des réflexions approfondies, les acteurs prendront des mesures concrètes pour améliorer la sécurité du port. Lesdites mesures viendront en complément à celles déjà arrêtées qui font qu’on ne peut entrer au Port autonome d’Abidjan qui veut. Quadrillé par des caméras-surveillance, cet espace communautaire portuaire bénéficie d’une plus grande attention de la part des autorités ivoiriennes, puisqu’il est le cœur de l’économie ivoirienne.
Honoré Kouassi
A peine le code ISPS (International Ship and Port Facility Security – Code) renouvelé à l’issue du séminaire bilan qui a eu lieu du 30 juin au 01 juillet 2009, un autre est annoncé. Le thème de ce second séminaire qui aura lieu les 14 et 15 juillet prochains est en rapport avec «la sécurité au port d’Abidjan». Le code ISPS est un certificat de conformité qui atteste que le port autonome d’Abidjan offre des garanties maximales en matière de sécurité. Celui-ci a été instauré après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etat-Unis d’Amérique (USA). Pour être en phase avec les mesures sécuritaires imposées à tous les ports du monde, le président de la communauté portuaire d’Abidjan ne lésine sur aucun détail. Sa volonté de faire du port autonome d’Abidjan une destination sécurisée et attrayante l’amène aujourd’hui à être beaucoup regardant sur tout ce qui pourrait détourner des navires du PAA au profit d’autres ports concurrents. C’est la raison pour laquelle en plus de son engament dans la démarche SMI (Système de Management Intégré 14001 et OSAS 18001), il se soucie davantage de la sécurité et de la sûreté du port d’Abidjan dans un contexte de sortie de crise. La détermination de Marcel Gossio à assurer la sécurité du PAA répond à un spécifique, à savoir sécuriser la plateforme portuaire d’Abidjan. En effet, depuis près de sept ans, la Côte d’Ivoire vit une crise militaro-politique qui a entraîné un accroissement du chômage et de la pauvreté. En plus de cela, la zone portuaire d’Abidjan qui abrite une très forte densité d’industries attire beaucoup de monde dont une proportion non négligeable de personnes malintentionnées en quête d’une possibilité de voyage clandestin ou ambitionnant de profiter de la fragilisation de la sécurité de la marchandise du fait de la rupture de charge pour s’en procurer. En plus de ces menaces permanentes, il y a également le terrorisme qui cristallise la peur de tout dirigeant face à la sécurité des biens et des personnes après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etat- Unis d’Amérique (USA). Sur les côtes somaliennes, il ne se passe pas de semaine sans que l’on annonce des détournements de navires au profit des groupes armés très organisés. Face à ces phénomènes qui menacent de façon permanente le monde entier, il est apparu nécessaire pour les dirigeants de la communauté portuaire d’Abidjan de mettre le bouché-double. Ainsi, pour le séminaire à venir, à travers des réflexions approfondies, les acteurs prendront des mesures concrètes pour améliorer la sécurité du port. Lesdites mesures viendront en complément à celles déjà arrêtées qui font qu’on ne peut entrer au Port autonome d’Abidjan qui veut. Quadrillé par des caméras-surveillance, cet espace communautaire portuaire bénéficie d’une plus grande attention de la part des autorités ivoiriennes, puisqu’il est le cœur de l’économie ivoirienne.
Honoré Kouassi
