Aujourd’hui encore, sur les bords de la seine, la côte d’Ivoire, notre pays est à l’honneur. La Paix Mondiale, la Paix dans le Monde, la Paix entre les Hommes est célébrée à travers la remise du Prix International Félix HOUPHOUET BOIGNY pour la recherche de la Paix, du nom du père fondateur de la côte d’Ivoire ; au Président Louis Ignacio Lula DA SILVA du Brésil.
Pendant ce temps dans son propre pays, pays pour lequel il a érigé la Paix quasiment en religion, qu’avons-nous fait de la Paix ? le Président Félix HOUPHOUET BOIGNY, qui fut converti dès l’âge de 11 ans au Christianisme n’a jamais cessé d’appliquer les premiers préceptes de cette religion comme de bien de religion monothéistes : ‘’que la Paix soit avec vous’’. L’application qui lui permit de maintenir la stabilité dans une nation Multiethnique. Stabilité qui engendra une si forte croissance économique que la Côte d’Ivoire à travers le miracle ivoirien fut qualifiée de pays du miel et du lait. Allusion faite à l’évangile. En effet, très tôt cet oracle qui comprit que rien ne vaut l’unité, fonda le Syndicat Agricole Africain en 1944, qui se transforma en 1946 en Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, PDCI, section ivoirienne du Rassemblement Démocratique Africain. En devenant député de la constituante au passage en 1945, toute sa vie, ce véritable homme épris de Paix, il la consacra à édifier des rassemblements, dès la large victoire de son parti en 1958, il s’employa et réussi à fédérer autour de lui tous les partis adverses et obtient dans l’unité et le rassemblement l’indépendance de notre pays, lui donnant ainsi l’un de ses plus grands moments de noblesse. Il insistait pour dire, ‘’nous sommes une poussière d’ethnies, condamnés à nous unir ou à disparaître’’. Il élargit même cette notion à l’Afrique en devenant l’initiateur de tant de regroupements. Nous pouvons citer entre autres : l’OCAM (Organisation Commune Africaine et Malgache), l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), le Conseil de l’Entente, la CEAO (communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest), Air Afrique, la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et j’en passe. A l’intérieur de notre pays, la liberté de religion, les arrivées successives du Saint Père, ainsi que de bien autres hauts dignitaires religieux, les attributions géopolitiques des postes de responsabilité concouraient à une Paix durable. Mais qu’avons-nous fait de ce bel héritage ?
Au lendemain de sa mort, les signes avant coureurs de la division se distinguaient dans le ciel de notre pays. Le passage du témoin entre le Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale en fut la parfaite illustration. Le sein du PDCI-RDA, cette belle et grande famille, se lézarda à tel point que tiraillé de part et d’autre de ses entrailles sortirent tant de mini PDCI-RDA.
- Le Rassemblement des Républicains, RDR de Djény KOBENAN
- L’Union Démocratique et Citoyenne, UDECY de MEL EG Théodore
- L’Union pour la République, UNIR de Danielle BONY CLAVERY
- L’Union Démocratique pour la Paix, UDPCI du Général GUEI Robert, qui fut le coup fatal emmenant le PDCI-RDA, pour la première fois dans l’histoire de devenir un parti d’opposition.
Lui qui avec le Congrès National Africain, ANC de Nelson MANDELA et le New Destour d’Habib BOURGUIBA étaient des références en Afrique et ailleurs.
Aujourd’hui, toute honte lue, je constate le cœur serré et l’âme en peine, que ses honteux héritiers, ceux là même qui par leur égocentrisme, ont laissé partir en lambeaux ce bel édifice, tentent par un pseudo-regroupement des Houphouëtistes, composer hélas de ceux là même qui ont commis le parricide de réaliser l’irréparable en rappelant hélas à nos souvenirs ces périodes de gloire. Le Président HOUPHOUET BOIGNY, doit certainement se retourner dans sa tombe. Daigne le Seigneur lui apporter consolation et réconfort.
Tous autant que nous sommes assumerons un jour devant l’histoire. Nous n’ayant pas été digne de lui, en réalité, nous ne méritons pas de la Nation.
Aujourd’hui, où le monde entier le célèbre, nous irons nous asseoir avec l’hypocrisie qui anime les non méritants que nous sommes, y compris moi-même, peut être par atavisme, mais dans tous les cas, si la honte ne nous tue pas avant, l’histoire des hommes top ou tard nous jugera. Nous tous qui avons juré de poursuivre l’œuvre du père, nous avons tous dévié pour l’assommer une seconde fois. Honte à tous et Gloire éternelle à Félix HOUPHOUET BOIGNY.
L’espoir est permis. Par inspiration divine ou de bonne fois du Chef de l’Etat actuel le Président Laurent GBAGBO, qui comme une oasis dans le désert nous apporte du baume pour la renaissance de Félix HUOPHOUET BOIGNY, en revivifiant sa ville natale Yamoussoukro, en l’immortalisant par l’édifice d’un mémorial, en revalorisant toutes les conceptions qui n’ont pu être mises en œuvre ou achevées par le Président HOUPHOUET BOIGNY, y compris son rêve le plus cher :
le rassemblement de tous les Ivoiriens et de tous ceux qui vivent dans le pays autour d’un même idéal d’unité.
Avec le même objectif, la construction de la Nation, dans un même creuset, avec comme terro les divergences au niveau ethnique, religieuse, sociologique, culturelle voir politique, en réduisant au strict minimum à l’instar des grands pays les partis politiques, évitant ainsi l’émiettement des idées et le dispersement des valeurs qui devraient en principe s’unir pour une construction harmonieuse au bénéfice de tous.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Roland DAGHER
Conseiller Economique et Social
Pendant ce temps dans son propre pays, pays pour lequel il a érigé la Paix quasiment en religion, qu’avons-nous fait de la Paix ? le Président Félix HOUPHOUET BOIGNY, qui fut converti dès l’âge de 11 ans au Christianisme n’a jamais cessé d’appliquer les premiers préceptes de cette religion comme de bien de religion monothéistes : ‘’que la Paix soit avec vous’’. L’application qui lui permit de maintenir la stabilité dans une nation Multiethnique. Stabilité qui engendra une si forte croissance économique que la Côte d’Ivoire à travers le miracle ivoirien fut qualifiée de pays du miel et du lait. Allusion faite à l’évangile. En effet, très tôt cet oracle qui comprit que rien ne vaut l’unité, fonda le Syndicat Agricole Africain en 1944, qui se transforma en 1946 en Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, PDCI, section ivoirienne du Rassemblement Démocratique Africain. En devenant député de la constituante au passage en 1945, toute sa vie, ce véritable homme épris de Paix, il la consacra à édifier des rassemblements, dès la large victoire de son parti en 1958, il s’employa et réussi à fédérer autour de lui tous les partis adverses et obtient dans l’unité et le rassemblement l’indépendance de notre pays, lui donnant ainsi l’un de ses plus grands moments de noblesse. Il insistait pour dire, ‘’nous sommes une poussière d’ethnies, condamnés à nous unir ou à disparaître’’. Il élargit même cette notion à l’Afrique en devenant l’initiateur de tant de regroupements. Nous pouvons citer entre autres : l’OCAM (Organisation Commune Africaine et Malgache), l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), le Conseil de l’Entente, la CEAO (communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest), Air Afrique, la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et j’en passe. A l’intérieur de notre pays, la liberté de religion, les arrivées successives du Saint Père, ainsi que de bien autres hauts dignitaires religieux, les attributions géopolitiques des postes de responsabilité concouraient à une Paix durable. Mais qu’avons-nous fait de ce bel héritage ?
Au lendemain de sa mort, les signes avant coureurs de la division se distinguaient dans le ciel de notre pays. Le passage du témoin entre le Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale en fut la parfaite illustration. Le sein du PDCI-RDA, cette belle et grande famille, se lézarda à tel point que tiraillé de part et d’autre de ses entrailles sortirent tant de mini PDCI-RDA.
- Le Rassemblement des Républicains, RDR de Djény KOBENAN
- L’Union Démocratique et Citoyenne, UDECY de MEL EG Théodore
- L’Union pour la République, UNIR de Danielle BONY CLAVERY
- L’Union Démocratique pour la Paix, UDPCI du Général GUEI Robert, qui fut le coup fatal emmenant le PDCI-RDA, pour la première fois dans l’histoire de devenir un parti d’opposition.
Lui qui avec le Congrès National Africain, ANC de Nelson MANDELA et le New Destour d’Habib BOURGUIBA étaient des références en Afrique et ailleurs.
Aujourd’hui, toute honte lue, je constate le cœur serré et l’âme en peine, que ses honteux héritiers, ceux là même qui par leur égocentrisme, ont laissé partir en lambeaux ce bel édifice, tentent par un pseudo-regroupement des Houphouëtistes, composer hélas de ceux là même qui ont commis le parricide de réaliser l’irréparable en rappelant hélas à nos souvenirs ces périodes de gloire. Le Président HOUPHOUET BOIGNY, doit certainement se retourner dans sa tombe. Daigne le Seigneur lui apporter consolation et réconfort.
Tous autant que nous sommes assumerons un jour devant l’histoire. Nous n’ayant pas été digne de lui, en réalité, nous ne méritons pas de la Nation.
Aujourd’hui, où le monde entier le célèbre, nous irons nous asseoir avec l’hypocrisie qui anime les non méritants que nous sommes, y compris moi-même, peut être par atavisme, mais dans tous les cas, si la honte ne nous tue pas avant, l’histoire des hommes top ou tard nous jugera. Nous tous qui avons juré de poursuivre l’œuvre du père, nous avons tous dévié pour l’assommer une seconde fois. Honte à tous et Gloire éternelle à Félix HOUPHOUET BOIGNY.
L’espoir est permis. Par inspiration divine ou de bonne fois du Chef de l’Etat actuel le Président Laurent GBAGBO, qui comme une oasis dans le désert nous apporte du baume pour la renaissance de Félix HUOPHOUET BOIGNY, en revivifiant sa ville natale Yamoussoukro, en l’immortalisant par l’édifice d’un mémorial, en revalorisant toutes les conceptions qui n’ont pu être mises en œuvre ou achevées par le Président HOUPHOUET BOIGNY, y compris son rêve le plus cher :
le rassemblement de tous les Ivoiriens et de tous ceux qui vivent dans le pays autour d’un même idéal d’unité.
Avec le même objectif, la construction de la Nation, dans un même creuset, avec comme terro les divergences au niveau ethnique, religieuse, sociologique, culturelle voir politique, en réduisant au strict minimum à l’instar des grands pays les partis politiques, évitant ainsi l’émiettement des idées et le dispersement des valeurs qui devraient en principe s’unir pour une construction harmonieuse au bénéfice de tous.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Roland DAGHER
Conseiller Economique et Social
