“Il faut avoir aussi le courage de dire la vérité. La fraude sur l’identité ivoirienne existe bel et bien. Mon combat est de justement la traquer. Chaque personne doit être fière de ses origines. C’est ce que je dis à mes compatriotes burkinabés et aux ressortissants de la CEDEAO. Certes il y a l’intégration africaine mais chaque pays a ses lois et ses réalités. Quand on parle de démocratie, c’est le respect des lois. La Côte d’Ivoire a ses lois que tous, nous devons respecter. L’étranger qui veut devenir Ivoirien doit suivre la procédure légale. Qu’on laisse les Ivoiriens choisir tranquillement leur Président. Celui qui a fraudé à l’enrôlement, qu’il sache qu’il s’expose à la prison” . L’engagement du président du comité de soutien à l’Accord de Ouagadougou, Emile Kima, n’a pas changé. Il se dit déterminer à lutte contre la fraude sur l’identité ivoirienne. C’est dans cette perspective que M. Kima poursuit sa caravane de paix et de sensibilisation. “Nous sensibiliserons, dans quelques jours, Yopougon- Port Bouët 2 où il y a une forte communauté burkinabé et de la CEDEAO. Nous y animerons un meeting, le samedi 11 juillet 2009. Après Port-Bouët 2, nous irons à Abengourou, le 18 juillet. La caravane se rendra, ensuite, dans les zones ex-assiégées. Notamment à Duékoué, Man. Nous sillonnerons le pays jusqu’aux élections afin de sensibiliser les ressortissants de la CEDEAO sur le délit grave que constitue la fraude sur l’identité ivoirienne”.
Emile Kima dresse, par ailleurs, le bilan partiel de l’opération “Un ressortissant CEDEAO = 1000 fcfa” qu’il a initiée, il y a quelques mois. Il se dit satisfait à mi-parcours même si au départ le manque d’informations avait crispé l’engouement. “Des personnes n’avaient pas compris, au début, le bien-fondé de cette opération. Aujourd’hui, les choses ont considérablement changé. Les 1000 fcfa ne sont pas obligatoires. Celui qui estime que la Côte d’Ivoire lui a beaucoup apporté et qui veut exprimer son attachement à ce pays, il peut faire parler son cœur. Nous nous sommes fixé un objectif, c’est de réunir la somme de 2 milliards de fcfa à remettre à l’Etat ivoirien. Nous voulons ainsi apporter notre contribution à la sortie de crise. Il s’agit d’aider nos tuteurs, les Ivoiriens. L’opération se passe bien. J’invite les ressortissants de la CEDEAO et hors CEDEAO vivant en Côte d’Ivoire à déposer librement leur contribution à la banque Atlantique où un compte est ouvert. Jusqu’à la tenue des élections, ils peuvent déposer leurs dons. Nous avons déjà récolté plus de 100 millions de fcfa”, affirme-t-il. Avant d’ajouter que l’opération est soutenue par les Ambassades des pays de la CEDEAO.
“L’Ambassadeur du Burkina Faso, par exemple, il était dubitatif, par manque d’informations, concernant cet élan de solidarité envers les Ivoiriens. Après nos échanges, il a dit ne pas trouver d’inconvénients. Il nous a encouragés”.
Didier Depry ddepry@hotmail.com
Emile Kima dresse, par ailleurs, le bilan partiel de l’opération “Un ressortissant CEDEAO = 1000 fcfa” qu’il a initiée, il y a quelques mois. Il se dit satisfait à mi-parcours même si au départ le manque d’informations avait crispé l’engouement. “Des personnes n’avaient pas compris, au début, le bien-fondé de cette opération. Aujourd’hui, les choses ont considérablement changé. Les 1000 fcfa ne sont pas obligatoires. Celui qui estime que la Côte d’Ivoire lui a beaucoup apporté et qui veut exprimer son attachement à ce pays, il peut faire parler son cœur. Nous nous sommes fixé un objectif, c’est de réunir la somme de 2 milliards de fcfa à remettre à l’Etat ivoirien. Nous voulons ainsi apporter notre contribution à la sortie de crise. Il s’agit d’aider nos tuteurs, les Ivoiriens. L’opération se passe bien. J’invite les ressortissants de la CEDEAO et hors CEDEAO vivant en Côte d’Ivoire à déposer librement leur contribution à la banque Atlantique où un compte est ouvert. Jusqu’à la tenue des élections, ils peuvent déposer leurs dons. Nous avons déjà récolté plus de 100 millions de fcfa”, affirme-t-il. Avant d’ajouter que l’opération est soutenue par les Ambassades des pays de la CEDEAO.
“L’Ambassadeur du Burkina Faso, par exemple, il était dubitatif, par manque d’informations, concernant cet élan de solidarité envers les Ivoiriens. Après nos échanges, il a dit ne pas trouver d’inconvénients. Il nous a encouragés”.
Didier Depry ddepry@hotmail.com