Convocation des journalistes du Patriote - La Fondation Djény Kobena s’offusque

Voyant le pouvoir lui échapper, la Refondation devient fébrile au moindre soubresaut. Des menaces verbales proférées à tout bout de champ à l’endroit des opposants et d’honnêtes citoyens. Comme par exemple la convocation des journalistes du quotidien ‘’Le Patriote’’. Des intimidations dignes du Moyen âge avec. Pourtant, pas plus tard que le 27 juin dernier, lors de l’inauguration des locaux de la Sous-préfecture de Dolodio, dans le Département au Tabou, le ministre de la Réconciliation nationale, Dano Djédjé disait ceci: «La paix est un préalable au développement». Un sage ne disait-il pas que la Paix n’est pas un vain mot mais un comportement? Il nous conseillait aussi de nous défaire des quatre vilains sentiments que sont la haine, l’égoïsme, la méchanceté et la jalousie. Hélas, ces quatre sentiments habitent ceux qui ne veulent pas que la crise militaro-politique prenne réellement fin, et qui renoncent à l’Accord de Ouagadougou.
C’est pourquoi, la Fondation Djeni Kobina pour la Recherche de la Démocratie, (FDK) structure de défense des Droits humains, s’offusque de la manière cavalière avec laquelle la Sous-direction de la Police criminelle a convoqué d’honnêtes journalistes sans avoir au préalable, mentionné le motif de cette convocation. Ceci est une atteinte grave à la liberté de la presse qui doit définitivement prendre fin.
En conséquence, le Bureau Exécutif de la F.D.K. apporte tout son soutien aux quatre journalistes ainsi qu’à toute la rédaction de ‘’Le Patriote’’ qui ne font que leur travail qui consiste à informer les citoyens ivoiriens.

Pour le Bureau Exécutif de F.D.K.
Le Président
Diabaté Almami