Bonjour cher ami Laurent,
A l'impossible nul n'est tenu. Cette expression bien populaire et bien connue sied parfaitement à ce qui m'est arrivé avant-hier mardi 7 juillet 2009 et qui m'a empêché d'honorer le rendez-vous pourtant ferme que je t'ai donné samedi dernier. Dans ma toute première lettre de Paris. Du moins la toute première de mon actuel séjour ici. La cérémonie de remise du prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix débutée à 14h30, heure de Paris, a dû prendre fin à 17h30. Elle aura duré plus que les éditions précédentes parce que la prestation des deux artistes sénégalaises (des griottes) a pris un peu plus de temps mais aussi parce que le discours (normalement imprévu) du président sénégalais Abdoulaye Wade est venu rallonger la cérémonie. Nous serions même partis de la maison de l'Unesco un peu plus tard si le service sécurité n'avait pas pu maîtriser les deux porte-drapeaux du Greenpeace qui ont surgi sur la scène au moment où Lula recevait des mains du Directeur général de l'Unesco, Koïchoiro, ses attributs de lauréat du prix Unesco pour la recherche de la paix qui porte le prestigieux nom de Félix Houphouët-Boigny le père fondateur de la Côte d'Ivoire. "Lula, sauvez la forêt amazonienne" pouvait-on lire sur les deux petites banderoles que tenaient en main ces deux messieurs surgis là on ne sait encore bien comment. Avec sûrement (cela n'est pas à exclure) la complicité du protocole de l'Unesco. Bref, ce long temps mis et celui que j'ai dû prendre avec mon correspondant permanent ici à Paris pour "balancer" et les photos et les articles de presse relatifs à ce prix à la rédaction à Abidjan, toutes ces activités ne m'ont pas permis d'être au rendez-vous du dîner de mon ami diplomate. A toi et à ces milliers de lecteurs de "Le Nouveau Réveil" qui attendaient impatiemment, avec, je suppose, délectation cette lettre, je voudrais humblement présenter ici mes sincères excuses. C'est donc finalement, hier, au lieu de dîner que j'ai pu déjeuner avec l'ami mien qui a été, lui aussi, très compréhensible et bien indulgent à mon égard. Autour du copieux mets français non loin de la gare de Lyon, nous avons beaucoup échangé politiquement, cela s'entend.
Cher ami Laurent,
L'entretien avec l'ami diplomate a tourné autour du dénouement de la crise ivoirienne. Annoncé pour être heureux mais qui risque d'être quelque peu compliqué et si nous n'y prenons garde qui risque d'être même sanglant. Loin de moi l'idée de te rendre pessimiste, frileux encore moins d'affoler les Ivoiriens, mais les clignotants, à écouter mon interlocuteur, sont au rouge. "La France redoute au regard des fiches techniques de ses services de renseignements généraux, une autre et grave crise identitaire qui se profite à l'horizon. Elle paraît même inévitable et elle est imminente". Tels sont les propos dénués de toute diplomatie de mon hôte français. Propos qui m'ont d'ailleurs quelque peu "coupé" l'appétit. Mais il fallait tenir et j'ai tenu et continué de l'écouter en parlant le moins possible. A l'origine de cette "crainte fondée" de la France, il y a "la période de croisement des données après l'identification et l'enrôlement en Côte d'Ivoire et à l'étranger". Cette opération qui consistera à comparer les données de la Sagem, de l'Ins et de l'Oni "devra forcément déboucher sur un toilettage des données brutes qui sont dans les machines actuellement". Les renseignements français entendent déjà çà et là que "ce dépoussiérage" permettra de mettre d'un côté, "les étrangers qui se sont fait identifier et enrôler alors qu'ils n'avaient pas le droit de le faire, de l'autre côté les "Ivoiriens sans problème" et au milieu "les identifiés aux cas douteux". Dans les grandes villes de Côte d'Ivoire et dans les capitales européennes, américaines et asiatiques, cela est su de tous qu'il y a eu fraude au cours de cette opération d'identification et d'enrôlement. Le temps est venu de sortir des preuves et de sortir du fichier électoral brut ceux qui n'ont pas le droit au vote parce que non ivoiriens. Le temps est venu également de remettre des cartes d'identité ivoirienne aux Ivoiriens ayant droit et de faire comprendre aux étrangers et autres faussaires qu'ils n'en ont pas droit. Ainsi, puisse-je me permettre de résumer cette comparaison des données qui est un passage obligé et qui aura lieu sous peu sous l'arbitrage de la Cei. Et il n'est pas évident qu'il n'y ait pas de contestation et de protestation. Avec des cas de frustration justifiés ou injustifiés que cela va certainement créer", conclut mon convive qui n'a pas manqué de dire que "Gbagbo et son régime joueront sur cette période de troubles évidents qui s'annoncent pour exiger le report de la présidentielle prévue en principe pour le 29 novembre prochain". Et d'ajouter que "la France qui a déjà l'information mettra tout en œuvre pour étouffer très rapidement cette autre crise identitaire qui, mal maîtrisée, peut provoquer une autre guerre plus compliquée entre le Nord et le Sud. C'est dangereux de le dire mais c'est cela, hélas, la réalité. Et il faut le dire maintenant". Crise identitaire susceptible de provoquer une guerre civile, voilà la nouvelle équation socio-politique que les Ivoiriens et la communauté internationale invitée au chevet de notre patrie malade depuis le coup d'Etat stupide de décembre 1999, redoutent. "La France entend s'impliquer fortement pour sauver son honneur", rassure le diplomate sans en dire plus. "Et quand elle fera passer cette tempête inévitable mais générale, elle mettra la pression nécessaire pour que des élections propres, crédibles et ouvertes à tous soient organisées". L'ami mien s'est refusé à se prononcer sur le choix de Sarkozy et de la France entre les trois candidats à la prochaine présidentielle. "Il est diplomatiquement trop tôt d'en parler", mais a-t-il lâché, "Sarkozy ne peut pas couronner un médiocre". Au moment de nous séparer, mon ami diplomate français n'a pas manqué de dire que la France est bien présente en Côte d'Ivoire. Elle veille sur tout. Au moindre clash, elle sera présente partout. Mais comme me l'a dit hier une compatriote, Lallier Yolande : "Que peut Sarkozy malgré la dose de volonté qui l'anime si les Ivoiriens eux-mêmes ne font rien pour se réconcilier véritablement ?" Une question bien pertinente à laquelle nous pouvons ajouter celle-ci : Sarkozy a-t-il vraiment les moyens pour amener Gbagbo à affronter Bédié et Ouattara à des élections qu'il est sûr de perdre ?
Cher ami Laurent,
Je ne saurais conclure ce courrier du jour, qui a dû te rendre quelque peu pessimiste, sans te parler des frasques du tristement célèbre directeur de cabinet N'zi Paul David. Qui s'est invité, lui-même, au prix Houphouët après avoir jeté le discrédit sur les membres du jury, le protecteur (Bédié), le parrain (Diouf), le secrétaire exécutif (Traoré Alioune) il y a un an jour pour jour. Et cela dans une déclaration qui puait la haine et la méchanceté gratuite, dans le quotidien pro gouvernementale "Fraternité Matin". Dieu mène bien le combat d'Houphouët-Boigny et de Bédié. Tous ceux qui jettent méchamment l'opprobre sur eux seront découverts, au grand jour et seront humiliés et punis publiquement. N'zi Paul David vient de payer les frais d'une ingratitude et d'un comportement très hautain. Après avoir annoncé sur le plateau du journal de la Rti 1ère chaîne jeudi dernier qu'il se rendait à Paris pour représenter le chef de l'Etat Laurent Gbagbo à la cérémonie de remise du prix Houphouët-Boigny, il s'est vu fermer toutes les portes de l'Unesco. Et le carton d'invitation distribué à tout demandeur, quelle que soit sa taille sociale, lui a été refusée. Il est venu à une mission pompeusement annoncée sur les antennes de la télévision sans l'accomplir. Il a été récusé par les plus hautes autorités de l'Unesco. Par son propre comportement hautain et de défiance. J'espère qu'il repassera sur les mêmes antennes de la Rti pour expliquer aux Ivoiriens pourquoi l'Unesco a froissé et jeté son ordre de mission signé par Gbagbo ou son auto-ordre de mission (qui aurait été signé par lui-même) mais surtout ce qu'il a fait de l'argent du contribuable ivoirien pendant toute sa balade au bord de la Seine ici à Paris. N'zi Paul David doit s'expliquer devant la nation ivoirienne. Ton homonyme Laurent (Chef de l'Etat) vient de le sacrifier politiquement en l'envoyant à l'abattoir et la dose, c'est lui seul qui la prend aujourd'hui. Quel visage présentera-t-il à sa descente d'avion à Abidjan, à son arrivée chez lui en famille, à la présidence de la République et surtout chez lui à Dimbokro ? Moralité : on ne s'attaque pas impunément à Houphouët et à son fils Bédié. Dis-le haut et fort à ceux qui n'ont pas encore compris cela. Dis-le à Fologo, à Gnamien Yao (le petit "kakaba" de KKB), dis-le à N'dri Apollinaire, mais dis-le surtout et avec courage à Gbagbo, ton homonyme que toi, tu as la chance de croiser quand tu veux et comme tu le veux. Dis-lui qu'on ne s'improvise pas Houphouétiste. Merci d'accomplir cette mission et à demain si Dieu le veut pour ma dernière lettre. Celle dans laquelle je te parlerai de ceux qui ont mangé avec Houphouët et qui boudent son héritage précieux qu'est le prix, mais aussi des nuages qui s'annoncent. Des nuages politiques, la guerre Gbagbo-Ouattara. Inévitable !
Ton ami Kah Zion à Paris
A l'impossible nul n'est tenu. Cette expression bien populaire et bien connue sied parfaitement à ce qui m'est arrivé avant-hier mardi 7 juillet 2009 et qui m'a empêché d'honorer le rendez-vous pourtant ferme que je t'ai donné samedi dernier. Dans ma toute première lettre de Paris. Du moins la toute première de mon actuel séjour ici. La cérémonie de remise du prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix débutée à 14h30, heure de Paris, a dû prendre fin à 17h30. Elle aura duré plus que les éditions précédentes parce que la prestation des deux artistes sénégalaises (des griottes) a pris un peu plus de temps mais aussi parce que le discours (normalement imprévu) du président sénégalais Abdoulaye Wade est venu rallonger la cérémonie. Nous serions même partis de la maison de l'Unesco un peu plus tard si le service sécurité n'avait pas pu maîtriser les deux porte-drapeaux du Greenpeace qui ont surgi sur la scène au moment où Lula recevait des mains du Directeur général de l'Unesco, Koïchoiro, ses attributs de lauréat du prix Unesco pour la recherche de la paix qui porte le prestigieux nom de Félix Houphouët-Boigny le père fondateur de la Côte d'Ivoire. "Lula, sauvez la forêt amazonienne" pouvait-on lire sur les deux petites banderoles que tenaient en main ces deux messieurs surgis là on ne sait encore bien comment. Avec sûrement (cela n'est pas à exclure) la complicité du protocole de l'Unesco. Bref, ce long temps mis et celui que j'ai dû prendre avec mon correspondant permanent ici à Paris pour "balancer" et les photos et les articles de presse relatifs à ce prix à la rédaction à Abidjan, toutes ces activités ne m'ont pas permis d'être au rendez-vous du dîner de mon ami diplomate. A toi et à ces milliers de lecteurs de "Le Nouveau Réveil" qui attendaient impatiemment, avec, je suppose, délectation cette lettre, je voudrais humblement présenter ici mes sincères excuses. C'est donc finalement, hier, au lieu de dîner que j'ai pu déjeuner avec l'ami mien qui a été, lui aussi, très compréhensible et bien indulgent à mon égard. Autour du copieux mets français non loin de la gare de Lyon, nous avons beaucoup échangé politiquement, cela s'entend.
Cher ami Laurent,
L'entretien avec l'ami diplomate a tourné autour du dénouement de la crise ivoirienne. Annoncé pour être heureux mais qui risque d'être quelque peu compliqué et si nous n'y prenons garde qui risque d'être même sanglant. Loin de moi l'idée de te rendre pessimiste, frileux encore moins d'affoler les Ivoiriens, mais les clignotants, à écouter mon interlocuteur, sont au rouge. "La France redoute au regard des fiches techniques de ses services de renseignements généraux, une autre et grave crise identitaire qui se profite à l'horizon. Elle paraît même inévitable et elle est imminente". Tels sont les propos dénués de toute diplomatie de mon hôte français. Propos qui m'ont d'ailleurs quelque peu "coupé" l'appétit. Mais il fallait tenir et j'ai tenu et continué de l'écouter en parlant le moins possible. A l'origine de cette "crainte fondée" de la France, il y a "la période de croisement des données après l'identification et l'enrôlement en Côte d'Ivoire et à l'étranger". Cette opération qui consistera à comparer les données de la Sagem, de l'Ins et de l'Oni "devra forcément déboucher sur un toilettage des données brutes qui sont dans les machines actuellement". Les renseignements français entendent déjà çà et là que "ce dépoussiérage" permettra de mettre d'un côté, "les étrangers qui se sont fait identifier et enrôler alors qu'ils n'avaient pas le droit de le faire, de l'autre côté les "Ivoiriens sans problème" et au milieu "les identifiés aux cas douteux". Dans les grandes villes de Côte d'Ivoire et dans les capitales européennes, américaines et asiatiques, cela est su de tous qu'il y a eu fraude au cours de cette opération d'identification et d'enrôlement. Le temps est venu de sortir des preuves et de sortir du fichier électoral brut ceux qui n'ont pas le droit au vote parce que non ivoiriens. Le temps est venu également de remettre des cartes d'identité ivoirienne aux Ivoiriens ayant droit et de faire comprendre aux étrangers et autres faussaires qu'ils n'en ont pas droit. Ainsi, puisse-je me permettre de résumer cette comparaison des données qui est un passage obligé et qui aura lieu sous peu sous l'arbitrage de la Cei. Et il n'est pas évident qu'il n'y ait pas de contestation et de protestation. Avec des cas de frustration justifiés ou injustifiés que cela va certainement créer", conclut mon convive qui n'a pas manqué de dire que "Gbagbo et son régime joueront sur cette période de troubles évidents qui s'annoncent pour exiger le report de la présidentielle prévue en principe pour le 29 novembre prochain". Et d'ajouter que "la France qui a déjà l'information mettra tout en œuvre pour étouffer très rapidement cette autre crise identitaire qui, mal maîtrisée, peut provoquer une autre guerre plus compliquée entre le Nord et le Sud. C'est dangereux de le dire mais c'est cela, hélas, la réalité. Et il faut le dire maintenant". Crise identitaire susceptible de provoquer une guerre civile, voilà la nouvelle équation socio-politique que les Ivoiriens et la communauté internationale invitée au chevet de notre patrie malade depuis le coup d'Etat stupide de décembre 1999, redoutent. "La France entend s'impliquer fortement pour sauver son honneur", rassure le diplomate sans en dire plus. "Et quand elle fera passer cette tempête inévitable mais générale, elle mettra la pression nécessaire pour que des élections propres, crédibles et ouvertes à tous soient organisées". L'ami mien s'est refusé à se prononcer sur le choix de Sarkozy et de la France entre les trois candidats à la prochaine présidentielle. "Il est diplomatiquement trop tôt d'en parler", mais a-t-il lâché, "Sarkozy ne peut pas couronner un médiocre". Au moment de nous séparer, mon ami diplomate français n'a pas manqué de dire que la France est bien présente en Côte d'Ivoire. Elle veille sur tout. Au moindre clash, elle sera présente partout. Mais comme me l'a dit hier une compatriote, Lallier Yolande : "Que peut Sarkozy malgré la dose de volonté qui l'anime si les Ivoiriens eux-mêmes ne font rien pour se réconcilier véritablement ?" Une question bien pertinente à laquelle nous pouvons ajouter celle-ci : Sarkozy a-t-il vraiment les moyens pour amener Gbagbo à affronter Bédié et Ouattara à des élections qu'il est sûr de perdre ?
Cher ami Laurent,
Je ne saurais conclure ce courrier du jour, qui a dû te rendre quelque peu pessimiste, sans te parler des frasques du tristement célèbre directeur de cabinet N'zi Paul David. Qui s'est invité, lui-même, au prix Houphouët après avoir jeté le discrédit sur les membres du jury, le protecteur (Bédié), le parrain (Diouf), le secrétaire exécutif (Traoré Alioune) il y a un an jour pour jour. Et cela dans une déclaration qui puait la haine et la méchanceté gratuite, dans le quotidien pro gouvernementale "Fraternité Matin". Dieu mène bien le combat d'Houphouët-Boigny et de Bédié. Tous ceux qui jettent méchamment l'opprobre sur eux seront découverts, au grand jour et seront humiliés et punis publiquement. N'zi Paul David vient de payer les frais d'une ingratitude et d'un comportement très hautain. Après avoir annoncé sur le plateau du journal de la Rti 1ère chaîne jeudi dernier qu'il se rendait à Paris pour représenter le chef de l'Etat Laurent Gbagbo à la cérémonie de remise du prix Houphouët-Boigny, il s'est vu fermer toutes les portes de l'Unesco. Et le carton d'invitation distribué à tout demandeur, quelle que soit sa taille sociale, lui a été refusée. Il est venu à une mission pompeusement annoncée sur les antennes de la télévision sans l'accomplir. Il a été récusé par les plus hautes autorités de l'Unesco. Par son propre comportement hautain et de défiance. J'espère qu'il repassera sur les mêmes antennes de la Rti pour expliquer aux Ivoiriens pourquoi l'Unesco a froissé et jeté son ordre de mission signé par Gbagbo ou son auto-ordre de mission (qui aurait été signé par lui-même) mais surtout ce qu'il a fait de l'argent du contribuable ivoirien pendant toute sa balade au bord de la Seine ici à Paris. N'zi Paul David doit s'expliquer devant la nation ivoirienne. Ton homonyme Laurent (Chef de l'Etat) vient de le sacrifier politiquement en l'envoyant à l'abattoir et la dose, c'est lui seul qui la prend aujourd'hui. Quel visage présentera-t-il à sa descente d'avion à Abidjan, à son arrivée chez lui en famille, à la présidence de la République et surtout chez lui à Dimbokro ? Moralité : on ne s'attaque pas impunément à Houphouët et à son fils Bédié. Dis-le haut et fort à ceux qui n'ont pas encore compris cela. Dis-le à Fologo, à Gnamien Yao (le petit "kakaba" de KKB), dis-le à N'dri Apollinaire, mais dis-le surtout et avec courage à Gbagbo, ton homonyme que toi, tu as la chance de croiser quand tu veux et comme tu le veux. Dis-lui qu'on ne s'improvise pas Houphouétiste. Merci d'accomplir cette mission et à demain si Dieu le veut pour ma dernière lettre. Celle dans laquelle je te parlerai de ceux qui ont mangé avec Houphouët et qui boudent son héritage précieux qu'est le prix, mais aussi des nuages qui s'annoncent. Des nuages politiques, la guerre Gbagbo-Ouattara. Inévitable !
Ton ami Kah Zion à Paris