ABIDJAN - Charles Blé Goudé, leader des "patriotes" ivoiriens proche du président Laurent Gbagbo, a réclamé jeudi la reprise du recensement, officiellement achevé fin juin, estimant que l`opération "n`a pas atteint son objectif" en laissant "beaucoup de personnes sur le carreau".
L`opération d`identification et de recensement électoral, préalable à la tenue du scrutin présidentiel prévu le 29 novembre après une série de reports depuis 2005, "n`a pas atteint son objectif, c`est-à-dire réussir à donner à chaque Ivoirien un papier", a indiqué à l`AFP M. Goudé.
"La crise ivoirienne, selon ceux qui l`ont provoquée, est identitaire, alors il faut la résoudre à la racine. Le constat est que beaucoup de personnes sont restées sur le carreau", a-t-il ajouté.
"Aucun Ivoirien n`acceptera d`être exclu quant à l`obtention de sa carte nationale d`identité", a averti le chef des "patriotes", fer de lance des manifestations de rue au plus fort de la crise née du coup d`Etat manqué de 2002.
"Il est bon qu`on puisse certainement perdre une ou deux semaines pour résoudre cette question", a-t-il estimé, en mettant en garde contre "une bombe à retardement".
Depuis la clôture officielle du recensement, des organes de presse, notamment dans le camp présidentiel, réclament avec force une nouvelle prolongation du processus lancé le 15 septembre 2008 pour une durée initiale de 45 jours.
Le "bilan provisoire" de l`opération fait état de quelque 6,5 millions de personnes enregistrées, alors que la Commission électorale indépendante (CEI) avait au cours des derniers mois estimé l`effectif visé à environ 8,5 millions.
Confirmant la fin du recensement, le Premier ministre Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion, a réaffirmé mardi son engagement à ce que la présidentielle ait bien lieu à la date prévue, alors que la France a émis des doutes sur le respect du calendrier électoral.
L`opération d`identification et de recensement électoral, préalable à la tenue du scrutin présidentiel prévu le 29 novembre après une série de reports depuis 2005, "n`a pas atteint son objectif, c`est-à-dire réussir à donner à chaque Ivoirien un papier", a indiqué à l`AFP M. Goudé.
"La crise ivoirienne, selon ceux qui l`ont provoquée, est identitaire, alors il faut la résoudre à la racine. Le constat est que beaucoup de personnes sont restées sur le carreau", a-t-il ajouté.
"Aucun Ivoirien n`acceptera d`être exclu quant à l`obtention de sa carte nationale d`identité", a averti le chef des "patriotes", fer de lance des manifestations de rue au plus fort de la crise née du coup d`Etat manqué de 2002.
"Il est bon qu`on puisse certainement perdre une ou deux semaines pour résoudre cette question", a-t-il estimé, en mettant en garde contre "une bombe à retardement".
Depuis la clôture officielle du recensement, des organes de presse, notamment dans le camp présidentiel, réclament avec force une nouvelle prolongation du processus lancé le 15 septembre 2008 pour une durée initiale de 45 jours.
Le "bilan provisoire" de l`opération fait état de quelque 6,5 millions de personnes enregistrées, alors que la Commission électorale indépendante (CEI) avait au cours des derniers mois estimé l`effectif visé à environ 8,5 millions.
Confirmant la fin du recensement, le Premier ministre Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion, a réaffirmé mardi son engagement à ce que la présidentielle ait bien lieu à la date prévue, alors que la France a émis des doutes sur le respect du calendrier électoral.
