La 2e édition de « Ciné droit libre », festival de films sur les droits humains et la liberté d'expression en Côte d'Ivoire, se tiendra du 9 au 12 juillet à l'Institut Goethe et à la cité rouge à Cocody. Une série de films censurés ou ayant des difficultés de diffusion, sélectionnés à travers le monde, seront projetés. Organisés par Ciné connexion et Semfilms association en collaboration avec l'Institut Goethe, ces moments de cinéma constitueront des plates formes de débat avec des réalisateurs, des militants des droits de l'Homme et des journalistes. Un cinéma libre d'expression et d'accès qui va droit au but est le menu qui sera servi aux cinéphiles. D'où la gratuité de toute les activités de ce festival. Au programme, il y aura un atelier de formation autour du thème, « Le film documentaire, les techniques pour l'écrire et pour le réaliser » animé par Akaffou Bertin, scénariste et producteur de média. Il est aussi prévu un forum. Deux thèmes seront débattus. A savoir, « Afrique : quelle image pour construire l'avenir ? » et « Médias ivoiriens et droits de l'Homme, quelle convergence ? ». Ces thèmes seront conjointement animés par Kébé Yacouba, président du conseil exécutif du Fonds de soutien au développement de la presse, Alain Drouho, président d'Amnesty international section Côte d'Ivoire et Bocar Sy, réalisateur et cadre du tribunal pénal d'Arusha en Tanzanie. Près d'une vingtaine de films vont être projetés dont « Une journée dans la vie de Marie-Madeleine » du journaliste écrivain ivoirien Serge Bilé, en complément de son livre « Et si Dieu n'aimait pas les noirs : enquête sur le racisme au Vatican ». Le parrain, de cette seconde édition n'est autre que la reggae star ivoirienne, Tiken Jah Fakoly, qui a apporté sa caution morale à ce festival. Des invités confirmés ont bien voulu associé leur image à ce festival. Il s'agit entre autre de Smockey, artiste confirmé burkinabé, auteur d'un titre sur Thomas Sankara, censuré dans son pays.
S.A.
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