Le colonel des Douanes, Aka Bidi, est le directeur local de campagne (Dlc) de Laurent Gbagbo pour la tribu de Guipiri dans la sous-préfecture de Gadouan, département de Daloa. Dans cet entretien, il livre les secrets de la prochaine victoire de Laurent Gbagbo dans sa zone.
Est-ce que le poste de Directeur local de campagne (Dlc) n`est pas une lourde mission pour vous ?
Toute tâche par essence, est lourde. Parce qu`il y a des tâches pour lesquelles il faut mener des réflexions, poser des stratégies et seul, on ne peut pas le faire. Cette tâche est lourde parce qu`il s`agit de faire la campagne dans une zone très vaste où il y a certains sites d`accès très difficiles. J`ai accepté puisque que je sais que je peux compter sur mes frères.
Quel est aujourd`hui, l`état des lieux?
Il faut dire que c`est une population qui s`est rendu compte de son retard de développement. Et qui s`est aussi rendu compte que sur le plan politique, le temps est arrivé pour elle de jouer un rôle de 1er plan. Vous le savez, la tribu a été érigée en commune, la commune de Zaliéhouan et pour cela, nous devons nous mobiliser pour que véritablement, nous réfléchissions aux actions de développement, aux actions qui peuvent amener la commune à aller de l`avant. Il y a des besoins que nous allons recenser. Il faut que maintenant, que nous nous mettions au travail pour avancer.
Quelle est la situation de l`opération d`identification et d`enrôlement dans votre zone ?
Je m`en tiens dans l`ensemble, aux propos du préfet de région. Il a dit que la Sous préfecture de Gadouan avait un taux très satisfaisant. Et quand je vois l`importance que j`ai accordée à cette opération, les résultats que j`ai pu obtenir, j’en suis très satisfait. J`ai cru même entendre dans la déclaration du préfet que Gadouan est en tête dans tout le département de Daloa. Ce qui veut dire que nous avons abattu un travail très important.
Les résultats des élections de 2000 n`ont pas été fameux pour le Président Gbagbo. Qu`allez-vous faire pour renverser la tendance ?
Je suis un homme de défis. Ou je veux, ou je ne veux pas. Mais quand je veux, je le fais jusqu`au bout. Aujourd`hui, mes estimations au vu de mes actions sur le terrain me situent à un minimum de 80%. Parce que je suis un rassembleur, au vu des actions que j`ai eu à poser dans les villages. Vous savez, les villageois sont des gens pragmatiques. Ils détestent le mensonge. Ils aiment les discours qui peuvent permettre que demain, leur cadre de vie change. Je ne fais pas de promesses fallacieuses. Je leur tiens un langage de vérité. Et je crois que toute la campagne sera basée sur ce discours. Parce que le candidat que je défends, les Ivoiriens connaissent son discours, son programme. Il ne nous reste qu`aller, porte par porte, sensibiliser nos parents sur le fait que leur avenir se trouve véritablement dans le programme du Président Laurent Gbagbo.
Monsieur le Dlc, votre slogan de campagne c`est "cent pour cent de voix pour Gbagbo". Pour une région qui était naguère "fermée" à Gbagbo, sur quoi vous vous basez ?
Je ne suis pas naïf. Nous sommes à quelques mois des élections. Je sais que tous ceux qui m`ont accueilli à bras ouverts, tous ceux qui m`ont donné des moutons, des poulets vont pas tous voter pour mon candidat. Je ne suis pas assez naïf pour dire que je suis le seul directeur de campagne sur le terrain. Fondamentalement, je ne suis pas politicien. Je ne suis qu`un rassembleur. C`est donc une curiosité pour les villageois d`apprendre que Aka Bidi venait de leur village. Il faut le dire, je suis connu par toute la communauté bété nationale. Mais ce ne sont pas tous les bété qui me connaissent. Quand ils apprennent que c`est Aka Bidi qui vient, ils sortent. Mais il y a aussi le discours du Président de la République, car c`est en son nom que je parle. C`est en son nom que je fais un don. La population a commencé à comprendre qu`il y a des gens qui tiennent un discours de vérité sur le Président. Et ces populations sont prêtes à suivre ces genres de personnes pour voter le Président Laurent Gbagbo. Je vous le dis, mon engagement, ma persévérance, ma détermination me permettent d`affirmer que nous aurons au minimum 80% de voix pour Laurent Gbagbo à Guipiri. J`ai pris cet engagement devant le fédéral, devant le directeur département de campagne, Guédé Béhinan Sébastien. Je suis un homme de défis et j`aime relever les défis.
Lorsqu’on vous a nommé, avez-vous pris le temps d`analyser les causes de cet échec de 2000 ?
J`ai analysé tous ces facteurs. Lorsque nous prenons seulement le cas des audiences foraines, c`était catastrophique. Au niveau de cette opération, les choses ne se sont pas déroulées comme il fallait. Heureusement que les données ont changé. Le Président de la République a permis aux populations d`avoir leurs jugements supplétifs. Par rapport aux audiences foraines, on n`était pas loin de bâcler l`enrôlement, parce que la population n`a pas été encadrée comme cela se devait. Mais avec l`enrôlement où moi-même je me suis personnellement engagé pendant toute cette période, je crois que nous avons fait un bon taux qui me permet de dire qu`on peut espérer avoir un bon résultat en retour.
Réalisé par Zéré de Mahi
Est-ce que le poste de Directeur local de campagne (Dlc) n`est pas une lourde mission pour vous ?
Toute tâche par essence, est lourde. Parce qu`il y a des tâches pour lesquelles il faut mener des réflexions, poser des stratégies et seul, on ne peut pas le faire. Cette tâche est lourde parce qu`il s`agit de faire la campagne dans une zone très vaste où il y a certains sites d`accès très difficiles. J`ai accepté puisque que je sais que je peux compter sur mes frères.
Quel est aujourd`hui, l`état des lieux?
Il faut dire que c`est une population qui s`est rendu compte de son retard de développement. Et qui s`est aussi rendu compte que sur le plan politique, le temps est arrivé pour elle de jouer un rôle de 1er plan. Vous le savez, la tribu a été érigée en commune, la commune de Zaliéhouan et pour cela, nous devons nous mobiliser pour que véritablement, nous réfléchissions aux actions de développement, aux actions qui peuvent amener la commune à aller de l`avant. Il y a des besoins que nous allons recenser. Il faut que maintenant, que nous nous mettions au travail pour avancer.
Quelle est la situation de l`opération d`identification et d`enrôlement dans votre zone ?
Je m`en tiens dans l`ensemble, aux propos du préfet de région. Il a dit que la Sous préfecture de Gadouan avait un taux très satisfaisant. Et quand je vois l`importance que j`ai accordée à cette opération, les résultats que j`ai pu obtenir, j’en suis très satisfait. J`ai cru même entendre dans la déclaration du préfet que Gadouan est en tête dans tout le département de Daloa. Ce qui veut dire que nous avons abattu un travail très important.
Les résultats des élections de 2000 n`ont pas été fameux pour le Président Gbagbo. Qu`allez-vous faire pour renverser la tendance ?
Je suis un homme de défis. Ou je veux, ou je ne veux pas. Mais quand je veux, je le fais jusqu`au bout. Aujourd`hui, mes estimations au vu de mes actions sur le terrain me situent à un minimum de 80%. Parce que je suis un rassembleur, au vu des actions que j`ai eu à poser dans les villages. Vous savez, les villageois sont des gens pragmatiques. Ils détestent le mensonge. Ils aiment les discours qui peuvent permettre que demain, leur cadre de vie change. Je ne fais pas de promesses fallacieuses. Je leur tiens un langage de vérité. Et je crois que toute la campagne sera basée sur ce discours. Parce que le candidat que je défends, les Ivoiriens connaissent son discours, son programme. Il ne nous reste qu`aller, porte par porte, sensibiliser nos parents sur le fait que leur avenir se trouve véritablement dans le programme du Président Laurent Gbagbo.
Monsieur le Dlc, votre slogan de campagne c`est "cent pour cent de voix pour Gbagbo". Pour une région qui était naguère "fermée" à Gbagbo, sur quoi vous vous basez ?
Je ne suis pas naïf. Nous sommes à quelques mois des élections. Je sais que tous ceux qui m`ont accueilli à bras ouverts, tous ceux qui m`ont donné des moutons, des poulets vont pas tous voter pour mon candidat. Je ne suis pas assez naïf pour dire que je suis le seul directeur de campagne sur le terrain. Fondamentalement, je ne suis pas politicien. Je ne suis qu`un rassembleur. C`est donc une curiosité pour les villageois d`apprendre que Aka Bidi venait de leur village. Il faut le dire, je suis connu par toute la communauté bété nationale. Mais ce ne sont pas tous les bété qui me connaissent. Quand ils apprennent que c`est Aka Bidi qui vient, ils sortent. Mais il y a aussi le discours du Président de la République, car c`est en son nom que je parle. C`est en son nom que je fais un don. La population a commencé à comprendre qu`il y a des gens qui tiennent un discours de vérité sur le Président. Et ces populations sont prêtes à suivre ces genres de personnes pour voter le Président Laurent Gbagbo. Je vous le dis, mon engagement, ma persévérance, ma détermination me permettent d`affirmer que nous aurons au minimum 80% de voix pour Laurent Gbagbo à Guipiri. J`ai pris cet engagement devant le fédéral, devant le directeur département de campagne, Guédé Béhinan Sébastien. Je suis un homme de défis et j`aime relever les défis.
Lorsqu’on vous a nommé, avez-vous pris le temps d`analyser les causes de cet échec de 2000 ?
J`ai analysé tous ces facteurs. Lorsque nous prenons seulement le cas des audiences foraines, c`était catastrophique. Au niveau de cette opération, les choses ne se sont pas déroulées comme il fallait. Heureusement que les données ont changé. Le Président de la République a permis aux populations d`avoir leurs jugements supplétifs. Par rapport aux audiences foraines, on n`était pas loin de bâcler l`enrôlement, parce que la population n`a pas été encadrée comme cela se devait. Mais avec l`enrôlement où moi-même je me suis personnellement engagé pendant toute cette période, je crois que nous avons fait un bon taux qui me permet de dire qu`on peut espérer avoir un bon résultat en retour.
Réalisé par Zéré de Mahi