Le directeur général de la Société nationale de développement informatique (Sndi), situe les enjeux de sa mission à Beijing, en Chine.
Monsieur le Directeur, qu’est-ce qui explique votre présence à Beijing ?
Depuis environ une année, nous avons entrepris une coopération avec des structures chinoises dans le cadre de l’extension du réseau prévu de l’administration ivoirienne. Aujourd’hui, nous avons une installation à Abidjan qui interconnecte 60 villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire à Abidjan dans le cadre de la gestion des finances publiques de l’Etat.
Notre objectif est d’atteindre 330 villes ivoiriennes. Une telle opération nécessite de gros moyens. La Côte d’Ivoire aujourd’hui ne peut se permettre de dégager de gros moyens nécessaires. C’est ainsi que nous avons approché nos amis de la République populaire de Chine et nous avons, avec les sociétés Zte et Arvest, monté un projet. Qui avait fait l’objet d’une étude approfondie.
Nous sommes arrivé à un niveau tel que nous avions besoin de venir expliquer nous-même au ministère du Commerce chinois et de Eximbank ce que recouvre le projet et recueillir leurs avis sur un certain nombre de points.
Concrètement, que peut-on attendre d’une telle opération sous tutelle du ministère de l’Economie et des Finances ?
La Côte d’Ivoire comme l’ensemble des pays d’Afrique n’a pas beaucoup de moyens. Nous sommes dans un phénomène de mutualisation des dépenses de l’Etat. Certes, il y a la décentralisation mais notre objectif, c’est la déconcentration. Ce sont deux notions complètement différentes. Déconcentrer, c’est ramener certaines administrations centrales au niveau des utilisateurs. A l’époque, on faisait des dépenses centralisées à Abidjan et l’on envoyait les éléments en région. Maintenant, dans une ville comme Daloa, un opérateur économique peut être saisi pour faire n’importe quelle prestation. L’engagement se fait directement, le même jour, sur la base de la machine qui se trouve à Abidjan pour les autres opérateurs. C’est une révolution. Nous sommes dans l’ère des nouvelles technologies et il faut la ramener le plus proche possible des utilisateurs.
La mission à Beijing s’est donc bien passée. Peut-on alors croire que dans quelques mois la Côte d’Ivoire aura l’application de la déconcentration ?
Nous avons rencontré le ministère chinois du Commerce et Eximbank comme je le disais tantôt. Nous leur avons expliqué les enjeux de notre projet. Le responsable chinois chargé de l’Afrique qui a présidé la réunion a dit que le projet est porteur. Les Chinois connaissant mieux ce projet, instruction a été donnée à Eximbank. Afin qu’une mission aille rapidement à Abidjan pour une évaluation du projet et que le processus du financement aboutisse assez rapidement.
Que pensez-vous d’une telle opération pour la reconstruction post-crise ivoirienne, au moment où toute l’administration n’est pas véritablement redéployée sur le territoire national ?
Ce projet va contribuer dans une forte proportion à permettre la réunification du pays. Ce d’autant que les premiers utilisateurs de l’opération, ce sont les préfets et les secrétaires généraux ainsi que les responsables d’administration financière que sont les agents du trésor et les contrôleurs financiers.C’est dire que la déconcentration va permettre dans une large mesure d’accélérer le redéploiement de l’administration à l’intérieur de la Côte d’Ivoire après cette grave crise que nous avons connue.
Interview réalisée par
Ernest Aka Simon
Envoyé spécial à Beijing
Monsieur le Directeur, qu’est-ce qui explique votre présence à Beijing ?
Depuis environ une année, nous avons entrepris une coopération avec des structures chinoises dans le cadre de l’extension du réseau prévu de l’administration ivoirienne. Aujourd’hui, nous avons une installation à Abidjan qui interconnecte 60 villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire à Abidjan dans le cadre de la gestion des finances publiques de l’Etat.
Notre objectif est d’atteindre 330 villes ivoiriennes. Une telle opération nécessite de gros moyens. La Côte d’Ivoire aujourd’hui ne peut se permettre de dégager de gros moyens nécessaires. C’est ainsi que nous avons approché nos amis de la République populaire de Chine et nous avons, avec les sociétés Zte et Arvest, monté un projet. Qui avait fait l’objet d’une étude approfondie.
Nous sommes arrivé à un niveau tel que nous avions besoin de venir expliquer nous-même au ministère du Commerce chinois et de Eximbank ce que recouvre le projet et recueillir leurs avis sur un certain nombre de points.
Concrètement, que peut-on attendre d’une telle opération sous tutelle du ministère de l’Economie et des Finances ?
La Côte d’Ivoire comme l’ensemble des pays d’Afrique n’a pas beaucoup de moyens. Nous sommes dans un phénomène de mutualisation des dépenses de l’Etat. Certes, il y a la décentralisation mais notre objectif, c’est la déconcentration. Ce sont deux notions complètement différentes. Déconcentrer, c’est ramener certaines administrations centrales au niveau des utilisateurs. A l’époque, on faisait des dépenses centralisées à Abidjan et l’on envoyait les éléments en région. Maintenant, dans une ville comme Daloa, un opérateur économique peut être saisi pour faire n’importe quelle prestation. L’engagement se fait directement, le même jour, sur la base de la machine qui se trouve à Abidjan pour les autres opérateurs. C’est une révolution. Nous sommes dans l’ère des nouvelles technologies et il faut la ramener le plus proche possible des utilisateurs.
La mission à Beijing s’est donc bien passée. Peut-on alors croire que dans quelques mois la Côte d’Ivoire aura l’application de la déconcentration ?
Nous avons rencontré le ministère chinois du Commerce et Eximbank comme je le disais tantôt. Nous leur avons expliqué les enjeux de notre projet. Le responsable chinois chargé de l’Afrique qui a présidé la réunion a dit que le projet est porteur. Les Chinois connaissant mieux ce projet, instruction a été donnée à Eximbank. Afin qu’une mission aille rapidement à Abidjan pour une évaluation du projet et que le processus du financement aboutisse assez rapidement.
Que pensez-vous d’une telle opération pour la reconstruction post-crise ivoirienne, au moment où toute l’administration n’est pas véritablement redéployée sur le territoire national ?
Ce projet va contribuer dans une forte proportion à permettre la réunification du pays. Ce d’autant que les premiers utilisateurs de l’opération, ce sont les préfets et les secrétaires généraux ainsi que les responsables d’administration financière que sont les agents du trésor et les contrôleurs financiers.C’est dire que la déconcentration va permettre dans une large mesure d’accélérer le redéploiement de l’administration à l’intérieur de la Côte d’Ivoire après cette grave crise que nous avons connue.
Interview réalisée par
Ernest Aka Simon
Envoyé spécial à Beijing