ABIDJAN - Le procès de neuf responsables présumés de la bousculade du 29 mars au stade d`Abidjan, qui a fait 20 morts et plus de 130 blessés, s`est ouvert vendredi au tribunal correctionnel de la capitale économique ivoirienne, a constaté une journaliste de l`AFP.
Albert Kacou Anzouan, président du Comité d`organisation des compétitions à
la Fédération ivoirienne de football (FIF), le directeur général et le chef du
service comptabilité de la FIF, Ardjouma Koné et Andoh Beugré, ainsi que six
autres personnes comparaissent.
M. Anzouan est poursuivi pour "homicide involontaire et blessures
involontaires", "complicité de faux et usage de faux" et "escroquerie".
"Je ne reconnais pas les faits d`homicide involontaire et de blessures
involontaires", a déclaré à la barre ce haut dirigeant, expliquant que
certaines tâches avaient été cédées par la fédération à "d`autres
compétences". "Je n`avais pas la gestion de la sécurité", a-t-il assuré.
Egalement poursuivis pour "homicide et blessures involontaires", trois
membres des Forces de défense et de sécurité (FDS), qui participaient à la
sécurisation, n`étaient pas présents vendredi.
La Cour suprême doit "désigner la juridiction" qui les jugera, avait
expliqué fin mai le procureur de la République Raymond Tchimou.
"Le défaut de coordination pour la sécurisation" est à l`origine du drame
survenu avant le match de football Côte d`Ivoire-Malawi, qualificatif pour le
Mondial-2010 an Afrique du Sud, selon le parquet, qui accuse également les
dirigeants de la FIF d`avoir mis en place une "billetterie parallèle".
Vingt personnes avaient trouvé la mort le 29 mars, piétinées dans la
bousculade provoquée par des supporters qui forçaient les accès du stade
Houphouët-Boigny d`Abidjan.
Ce "drame sans précédent dans l`histoire" ivoirienne, selon l`expression du
président Laurent Gbagbo, avait entraîné un deuil national de trois jours.
Albert Kacou Anzouan, président du Comité d`organisation des compétitions à
la Fédération ivoirienne de football (FIF), le directeur général et le chef du
service comptabilité de la FIF, Ardjouma Koné et Andoh Beugré, ainsi que six
autres personnes comparaissent.
M. Anzouan est poursuivi pour "homicide involontaire et blessures
involontaires", "complicité de faux et usage de faux" et "escroquerie".
"Je ne reconnais pas les faits d`homicide involontaire et de blessures
involontaires", a déclaré à la barre ce haut dirigeant, expliquant que
certaines tâches avaient été cédées par la fédération à "d`autres
compétences". "Je n`avais pas la gestion de la sécurité", a-t-il assuré.
Egalement poursuivis pour "homicide et blessures involontaires", trois
membres des Forces de défense et de sécurité (FDS), qui participaient à la
sécurisation, n`étaient pas présents vendredi.
La Cour suprême doit "désigner la juridiction" qui les jugera, avait
expliqué fin mai le procureur de la République Raymond Tchimou.
"Le défaut de coordination pour la sécurisation" est à l`origine du drame
survenu avant le match de football Côte d`Ivoire-Malawi, qualificatif pour le
Mondial-2010 an Afrique du Sud, selon le parquet, qui accuse également les
dirigeants de la FIF d`avoir mis en place une "billetterie parallèle".
Vingt personnes avaient trouvé la mort le 29 mars, piétinées dans la
bousculade provoquée par des supporters qui forçaient les accès du stade
Houphouët-Boigny d`Abidjan.
Ce "drame sans précédent dans l`histoire" ivoirienne, selon l`expression du
président Laurent Gbagbo, avait entraîné un deuil national de trois jours.