Jules Mamert N`guessan (nouveau délégué communal Pdci de Sakassou) aux militants : “C`est un travail d`équipe et c`est en équipe que nous devons gagner”

Le nouveau délégué communal de Sakassou commune, M. Jules Mamert N`guessan, est conscient des responsabilités que son parti vient de lui confier. Pour lui, le travail d`équipe devrait permettre de relever tous les défis à Sakassou.


M. Jules Mamert, vous avez été nommé délégué communal du Pdci à Sakassou en remplacement du défunt délégué Aphing Kouassi. Comment avez-vous ressenti cette nomination ?

Tout d`abord, je voudrais m`incliner devant la mémoire de mon frère, feu Aphing Kouassi. Qui était délégué et qui a initié le mouvement que nous reprenons. Et puis dire que, nous marchons dans ses traces, dans la mesure où il a été délégué communal pendant plusieurs années. Ce que je ressens surtout, c`est la responsabilité. Parce que, comme nous l`avons dit, Sakassou est une région forte du Pdci. Et à ce titre, nous nous devons d`être à la hauteur de la tâche que le président nous a confiée. Donc ce sont des responsabilités lourdes que nous appréhendons. Et nous espérons qu`avec le soutien des uns et des autres, nous allons réussir à accomplir la mission, à la satisfaction de ceux qui nous ont fait confiance.


Avant cette nomination, quels étaient vos rapports avec les militants du Pdci de Sakassou ?

Je n`ai jamais coupé avec les militants du Pdci de Sakassou. Depuis ma nomination au Bureau politique en 1995, j`ai toujours été aux côtés de nos vaillants militants. C`est vrai que je n`ai pas été très en vue, mais j`étais à leurs côtés. J`étais aux réunions et à toutes les manifestations.


Votre nomination intervient à quelque 5 mois de l`élection présidentielle prévue pour le 29 novembre prochain. Quelles stratégies comptez-vous mettre en place pour remobiliser vos militants avant ces échéances ?

D`abord, nous ne remobilisons pas. Nous mobilisons les militants. Nous continuons la mobilisation qui était en cours depuis. C`est une action qui a été déjà menée par mon prédécesseur et donc nous continuons ce travail. L`importance de cette action est à la hauteur de la région de Sakassou. Qui est un bastion du Pdci. Nous ferons en sorte que cette zone reste le bastion du Pdci. C`est le principe de base de notre travail. Et deuxièmement, nous allons faire en sorte que toutes les deux délégations de Sakassou travaillent ensemble. Pour permettre à notre parti de sortir vainqueur au soir du 29 novembre, de cette élection présidentielle. Donc le but est de mobiliser les militants, et de ressouder les deux délégations communale et départementale pour la victoire du président Bédié.


Après cette nomination, avez-vous échangé avec le président du parti pour prendre certaines directives avec lui ?

J`ai été nommé le vendredi 3 juillet. Le président s`était déjà envolé pour Paris, pour la remise du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Je n`ai pas encore eu l`honneur de le rencontrer pour le remercier pour cette grande marque de confiance et pour lui dire le programme que nous comptons mettre en place pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés au niveau du parti. Nous attendons donc son retour pour le rencontrer.


Les militants doivent-ils s`attendre à une touche particulière de votre part ?

Je crois que les militants doivent s`attendre à la proximité. Le travail en équipe. Parce que si nous gagnons, c`est une équipe qui gagne. Ensuite, ce que nous voulons dire à tous nos militants, c`est que notre porte est ouverte en permanence. C`est un travail d`équipe et c`est en équipe que nous devons gagner.


Quelles sont les chances du Pdci de gagner dans votre délégation ?

Nous ne pouvons pas vendre la peau de l`ours avant de l`avoir tué. Le travail que nous allons faire est un travail immense. Si nous partons en disant que nous sommes vainqueur, cela freine notre ardeur. Nous savons les difficultés, mais nous ferons en sorte que les résultats soient à la hauteur des espoirs placés en nous. Et du travail de fond que nous comptons faire.

Entretien réalisé parJules Claver Aka