Il y a un peu plus de trois mois que le football ivoirien a connu sa première tragédie. C'est ce vendredi que se tient, sauf nouveau report, le procès des mis en cause. Issues de la FIF, à en croire les enquêtes du procureur de la République, ces personnes vont répondre de leurs actes. Rendez-vous, aujourd'hui, au tribunal de première instance d'Abidjan.
Les présumés coupables du drame survenu au stade Houphouët-Boigny le 29 mars 2009, vont passer en procès, ce vendredi 10 juillet matin, au tribunal de première instance d'Abidjan Plateau. Au nombre de ces personnes, figurent deux éminentes personnalités de la Fédération ivoirienne de football (FIF). En l'occurrence Anzouan Kakou, responsable de la commission Organisation et Koné Ardiouma, directeur général par intérim. Ils sont poursuivis, avec d'autres complices, passifs ou actifs, pour faux et usage de faux en écriture et pour escroquerie au détriment des spectateurs victimes ou non du stade Houphouët-boigny, ce jour-là. Rideau et flash-back !
Dimanche 29 mars 2009, 16h : Côte d'Ivoire-Malawi, match comptant pour les éliminatoires couplées de la Can et du Mondial 2010 que les Eléphants remportent par 5 buts à 0. Toutefois, pour la première fois dans l'histoire de notre pays, un drame d'une ampleur inimaginable se produit dans le cadre du sport précisément avant cette rencontre. D'ordinaire capable d'accueillir, tout au plus, 35.000 spectateurs, le Félicia était devenu trop exigu pour contenir la marrée humaine qui avait déferlé pour suivre la rencontre. 19 morts et près de 140 blessés au terme du premier bilan officiel. Un mort en plus et d'autres blessés enregistrés au fil du temps. Surtout quelques cas graves. Le 29 mars 2009 restera donc gravé dans la mémoire des Ivoiriens comme une date de grande mélancolie pour le peuple ivoirien et, au-delà, pour la grande famille du football. Les jeunes étaient venus de partout pour communier avec leurs idoles : Drogba, les frères Touré, Eboué, Demel, Kader, Copa, et autres. Ils ont trouvé la mort pour les moins chanceux, des blessures graves pour les miraculés. De sorte que ce qui devrait être une fête a plongé la Côte d'Ivoire dans l'émoi. Ni le déroulement de la rencontre, ni le score fleuve (5-0), encore moins les perspectives d'une seconde qualification des Eléphants en coupe du monde n'a atténué les douleurs physiques des blessés et morales des familles éplorées. C'est donc en toute logique, pour éclairer l'opinion sur ce drame, que le procès de ce matin a lieu. Lequel procès est très attendu en raison de la présence parmi les prévenus, de grosses têtes de la FIF et qui fera tache d'huile dans l'histoire du football ivoirien.
Marc Koffi
Les présumés coupables du drame survenu au stade Houphouët-Boigny le 29 mars 2009, vont passer en procès, ce vendredi 10 juillet matin, au tribunal de première instance d'Abidjan Plateau. Au nombre de ces personnes, figurent deux éminentes personnalités de la Fédération ivoirienne de football (FIF). En l'occurrence Anzouan Kakou, responsable de la commission Organisation et Koné Ardiouma, directeur général par intérim. Ils sont poursuivis, avec d'autres complices, passifs ou actifs, pour faux et usage de faux en écriture et pour escroquerie au détriment des spectateurs victimes ou non du stade Houphouët-boigny, ce jour-là. Rideau et flash-back !
Dimanche 29 mars 2009, 16h : Côte d'Ivoire-Malawi, match comptant pour les éliminatoires couplées de la Can et du Mondial 2010 que les Eléphants remportent par 5 buts à 0. Toutefois, pour la première fois dans l'histoire de notre pays, un drame d'une ampleur inimaginable se produit dans le cadre du sport précisément avant cette rencontre. D'ordinaire capable d'accueillir, tout au plus, 35.000 spectateurs, le Félicia était devenu trop exigu pour contenir la marrée humaine qui avait déferlé pour suivre la rencontre. 19 morts et près de 140 blessés au terme du premier bilan officiel. Un mort en plus et d'autres blessés enregistrés au fil du temps. Surtout quelques cas graves. Le 29 mars 2009 restera donc gravé dans la mémoire des Ivoiriens comme une date de grande mélancolie pour le peuple ivoirien et, au-delà, pour la grande famille du football. Les jeunes étaient venus de partout pour communier avec leurs idoles : Drogba, les frères Touré, Eboué, Demel, Kader, Copa, et autres. Ils ont trouvé la mort pour les moins chanceux, des blessures graves pour les miraculés. De sorte que ce qui devrait être une fête a plongé la Côte d'Ivoire dans l'émoi. Ni le déroulement de la rencontre, ni le score fleuve (5-0), encore moins les perspectives d'une seconde qualification des Eléphants en coupe du monde n'a atténué les douleurs physiques des blessés et morales des familles éplorées. C'est donc en toute logique, pour éclairer l'opinion sur ce drame, que le procès de ce matin a lieu. Lequel procès est très attendu en raison de la présence parmi les prévenus, de grosses têtes de la FIF et qui fera tache d'huile dans l'histoire du football ivoirien.
Marc Koffi