Pas de doute, la Banque Nationale d’Investissement (BNI) nourrit de grandes ambitions. Après avoir créé la SGI BNI Finances, elle lance une seconde filiale spécialisée dans la gestion d’actifs, BNI Gestion. Jeudi dernier, à l’hôtel Pullman au Plateau, la banque a présenté officiellement cette structure ainsi que son offre FCP Capital Croissance. Le Directeur général de BNI Gestion, Mme Sakandé Konaré Fatoumata a indiqué que le cœur de métier de BNI Gestion est la gestion collective dont le principe est basé sur la répartition des risques et la maximisation des profits. « BNI Gestion a pour objet la création et la gestion des OPCVM, une notion qui regroupe les fonds communs de placement (FCP) et les SICAV. Cela consiste à gérer les fonds confiés par les investisseurs dans le but d’engranger des plus values et d’obtenir un revenu plus important sur le moyen et le long terme », a t-elle ajouté. Précisant que BNI Gestion combine trois objectifs : la minimisation des risques, la liquidité des portefeuilles et la rentabilité des investissements. Avant de présenter l’offre FCP Capital Croissance, qui est un moyen par lequel tout épargnant peut investir sur le marché financier. Peu avant, M. Victor Nembelessini Silué, PDG de la BNI, a souligné que BNI Gestion a pour mission de ‘‘créer de la valeur pour l’ensemble de nos clients institutionnels, entreprises et le grand public ‘‘. Avec pour vocation de contribuer au financement de l’économie par la canalisation de l’épargne vers les systèmes bancaires et financiers. M. Nembelessini a par ailleurs rappelé les actions menées au sein du Groupe , avant la création de BNI Gestion. Il a notamment remarqué que l’institution, anciennement CAA ( Caisse Autonome d’Amortissement), a obtenu son agrément en qualité de banque en 1998, avant d’entamer une restructuration en novembre 2001, qui a abouti au changement de dénomination le 19 février 2004. La CAA est alors devenue BNI. Une mutation, qui s’est faite, selon lui, progressivement avec un socle de compétences agissant sur tous les métiers de la banque : l’investissement, le refinancement, le conseil et aujourd’hui la gestion d’actifs. De même, il a révélé que la contribution de la BNI à l’économie ivoirienne s’élève à plus de 600 milliards de FCFA, dont 40% dans l’agriculture, 32% dans le secteur étatique, 11% dans les hydrocarbures, 7% dans le transport et 10% dans les autres secteurs. La banque a également levé, dans le cadre des emprunts obligataires, 323 milliards de FCFA pour le Trésor public et 10 milliards de FCFA pour la Sotra. Elle gère aussi pour le compte de l’Etat, onze fonds nationaux. M. Bernard Komenan, représentant le ministre Charles Koffi Diby, a indiqué que la création d’un marché sous-régional efficace et dynamique suppose des secteurs nationaux, assainis et diversifiés.
Y. Sangaré
Y. Sangaré