Une grande unité de transformation de 200 000 tonnes d’ordures sera construite à Bingerville.
La Côte d’Ivoire vient de réussir l’enregistrement de son premier projet, par le marché international de carbone que gère le mécanisme du développement propre ( Mdp ), dans le cadre de l’application du protocole de Kyoto. En clair, le projet de la Société ivoirienne de traitement de déchets ( Sitrade ), portant sur la collecte et le traitement annuel de 200.000 tonnes de déchets urbains, à Bingerville pour produire du biogaz, de l’électricité et du compost, est considéré comme réducteur des émissions de gaz à effet de serre. Et ce, par la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc). Car, à travers la réalisation dudit projet qui représente un investissement de 9 milliards de Fcfa, c’est une importante quantité de déchets ménagers d’Abidjan qui seront ainsi transformés en énergie, plutôt que de demeurer inutilement stockés et constituer ainsi un facteur potentiel et permanent de pollution. Cela représentera donc une contribution notable à la résolution de la difficile équation de gestion durable des ordures à Abidjan. En outre, ce projet a été perçu par le Mdp comme une réalisation qui épousera impeccablement le concept même du développement propre. A savoir, mener les actions de développement sans que cela ait des incidences néfastes sur les écosystèmes. Un concept qui est à la base des critères d’acceptation des projets par le Mdp ainsi que leur financement. En faisant fonctionner cette unité de transformation des déchets, ce sera en moyenne l’émission de 71000 tonnes équivalent de dioxyde de carbone ou C O² qui sera évitée chaque année dans le pays. Ce gaz étant le principal responsable actuel du réchauffement de la planète. Ce projet fait aussi de la Côte d’Ivoire, le premier pays de l’espace Uemoa à être enregistré par le Mdp. Son mode de financement est structuré en partenariat avec le Fonds africain des biocarburants et des énergies renouvelables (Faber) et la Banque d’investissement et de développement de la communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Bidc). Quant aux crédits de carbone que représentent ces économies annuelles d’émissions de C0² que fera ladite société, ils ont été commercialisés pour son compte par Ecosur, sous la forme d’une vente à terme.
Pour Marc Daubrey, coordonnateur du Mdp en Côte d’Ivoire, la Sitrade vient ainsi d’ouvrir de nouveaux horizons pour le pays et l’Afrique de l’ouest. Toutes choses qui incitent l’Agence nationale de l’environnement et les équipes de l’Autorité nationale du Mdp à faire en sorte que «ce premier succès soit un sillon vertueux, pour de futurs projets». Car, soutient M. Daubrey, la «Côte d’Ivoire s’assigne pour objectif, le leadership sous-régional en matière de projets impliquant des technologies vertes».
A la diffusion de la nouvelle par les instances compétentes de la Ccnucc, le directeur général de la Sitrade, M. Kouadio Yao Léonard, au nom du conseil d’administration de l’entreprise, a vivement remercié et félicité tous leurs partenaires. Notamment le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, ainsi que celui de la Ville et de la Salubrité urbaine, ayant œuvré à leurs côtés pour l’obtention de cet heureux résultat. Tout comme les conseillers spéciaux du Président de la République chargés de l’environnement et des changements climatiques, MM. Cédric Lombardo et Bernard Houdin. Ceux-ci invitent les investisseurs à s’intéresser davantage à la Côte d’Ivoire, notamment en matière de technologies respectueuses de l’environnement.
Moussa Touré
La Côte d’Ivoire vient de réussir l’enregistrement de son premier projet, par le marché international de carbone que gère le mécanisme du développement propre ( Mdp ), dans le cadre de l’application du protocole de Kyoto. En clair, le projet de la Société ivoirienne de traitement de déchets ( Sitrade ), portant sur la collecte et le traitement annuel de 200.000 tonnes de déchets urbains, à Bingerville pour produire du biogaz, de l’électricité et du compost, est considéré comme réducteur des émissions de gaz à effet de serre. Et ce, par la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc). Car, à travers la réalisation dudit projet qui représente un investissement de 9 milliards de Fcfa, c’est une importante quantité de déchets ménagers d’Abidjan qui seront ainsi transformés en énergie, plutôt que de demeurer inutilement stockés et constituer ainsi un facteur potentiel et permanent de pollution. Cela représentera donc une contribution notable à la résolution de la difficile équation de gestion durable des ordures à Abidjan. En outre, ce projet a été perçu par le Mdp comme une réalisation qui épousera impeccablement le concept même du développement propre. A savoir, mener les actions de développement sans que cela ait des incidences néfastes sur les écosystèmes. Un concept qui est à la base des critères d’acceptation des projets par le Mdp ainsi que leur financement. En faisant fonctionner cette unité de transformation des déchets, ce sera en moyenne l’émission de 71000 tonnes équivalent de dioxyde de carbone ou C O² qui sera évitée chaque année dans le pays. Ce gaz étant le principal responsable actuel du réchauffement de la planète. Ce projet fait aussi de la Côte d’Ivoire, le premier pays de l’espace Uemoa à être enregistré par le Mdp. Son mode de financement est structuré en partenariat avec le Fonds africain des biocarburants et des énergies renouvelables (Faber) et la Banque d’investissement et de développement de la communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Bidc). Quant aux crédits de carbone que représentent ces économies annuelles d’émissions de C0² que fera ladite société, ils ont été commercialisés pour son compte par Ecosur, sous la forme d’une vente à terme.
Pour Marc Daubrey, coordonnateur du Mdp en Côte d’Ivoire, la Sitrade vient ainsi d’ouvrir de nouveaux horizons pour le pays et l’Afrique de l’ouest. Toutes choses qui incitent l’Agence nationale de l’environnement et les équipes de l’Autorité nationale du Mdp à faire en sorte que «ce premier succès soit un sillon vertueux, pour de futurs projets». Car, soutient M. Daubrey, la «Côte d’Ivoire s’assigne pour objectif, le leadership sous-régional en matière de projets impliquant des technologies vertes».
A la diffusion de la nouvelle par les instances compétentes de la Ccnucc, le directeur général de la Sitrade, M. Kouadio Yao Léonard, au nom du conseil d’administration de l’entreprise, a vivement remercié et félicité tous leurs partenaires. Notamment le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, ainsi que celui de la Ville et de la Salubrité urbaine, ayant œuvré à leurs côtés pour l’obtention de cet heureux résultat. Tout comme les conseillers spéciaux du Président de la République chargés de l’environnement et des changements climatiques, MM. Cédric Lombardo et Bernard Houdin. Ceux-ci invitent les investisseurs à s’intéresser davantage à la Côte d’Ivoire, notamment en matière de technologies respectueuses de l’environnement.
Moussa Touré