Les occupants de l’espace ferroviaire sis à Marcory zone 4 C ne savent plus à quel saint se vouer. Eux qui ont tout perdu suite à l’action de déguerpissement diligentée par la Société Ivoirienne de Gestion du Patrimoine Ferroviaire.
Après avoir entamé une grève de la faim, les occupants du site ont marqué un arrêt dans le mouvement. Et ce suite aux conseils avisés d’Ehouman Kacou, président régional de la Chambre des Métiers Abidjan Lagune Sud. En effet, cette personnalité clé veut donner uniquement une suite judiciaire à cette affaire. Approché, il a apporté certaines précisions.’’ Nous avons engagé beaucoup de démarches auprès des autorités compétentes. Il n’est donc pas opportun de poursuivre un mouvement de grève de la faim alors que nous parvenions au but final, à savoir le dénouement de la crise’’.
La ministre Safiatou Ba Ndaw joue à cache-cache
Ce n’est plus une supputation. Il est clair désormais que l’espace ferroviaire est la propriété de la ministre Safiatou Bâ Ndaw. M. Gossé l’a signifié aux occupants du site. Karamoko Moussa délégué de M. Ehouman Kacou, et porte-parole des occupants a été précis à ce sujet. ‘’Nous avons tenté de contacter Mme Ndaw au siège de son entreprise sis à proximité du camp commando de Koumassi, en vain. Mieux, nous avons laissé un courrier à son secrétariat pour avoir un rendez-vous avec elle, mais nos tentatives sont demeurées vaines…’’ Pour l’heure, la grosse de justice autorisant les occupants du site à y reprendre leurs activités est foulée aux pieds par la Sipf. Nos démarches pour rentrer en contact avec les autorités de la Sipf ont échoué. Idem pour la mairie de Marcory qui dit ne pas être au courant de l’affaire. Pis, les autorités municipales ignorent ( ?) qu’il existe un site ferroviaire dans leur commune. Or, M. Karamoko nous a sorti toutes les taxes municipales encaissées par les agents de la mairie. A partir de ces encaissements, il est loisible donc d’affirmer que la mairie de Marcory est prise en flagrant délit de mensonge. Le procès qui doit se dérouler traîne. Aux dernières nouvelles, il doit se tenir le 21 juillet. Ce jugement est très attendu. Il permettra de donner des pistes de réponse à certaines interrogations ?
L’Autorisation signée de M. Gossé
En effet, on veut savoir pourquoi le DG actuel de la Sipf a prolongé le contrat de bail autorisant les occupants à exercer leur métier. Lors d’une confrontation au bureau du juge d’instruction, les artisans ont fourni les documents d’autorisation dûment signés, par Henri Gossé DG actuel de la Sipf. Si les faits relatés sont établis, la Sipf risque gros dans l’affaire. Car premièrement sa vente du terrain à la ministre Bâ Ndaw pourrait s’avérer illégale. Deuxièmes, elle se verrait dans l’obligation de verser des dommages et intérêts.
Gossé et Safiatou Bâ Ndaw bientôt en justice
M. Ehouman a révélé qu’il va bientôt intenter un procès en justice contre Henri Gossé DG de la Sipf et Safiatou Bâ Ndaw, propriétaire du terrain. Ces derniers s’expliqueront sur les tenants et aboutissants de leur ‘’deal’’ et si ce dernier a été fait selon les règles de l’art. Car dit-il, cette affaire est identique au drame survenu au Stade Houphouët Boigny parce qu’il y a eu mort d’hommes. En effet, Tanoh Kouassi Pascal, mécanicien exerçant sur le site ferroviaire est décédé suite à l’inhalation de gaz lacrymogène.
Les circonstances de sa mort
Feu Tanoh Kouasi Pascal, malade depuis plusieurs jours s’est rendu précipitamment sur le site ferroviaire. Il avait été prévenu par ses pairs de l’opération de déguerpissement du site. Et ce, dans le souci de sauver ses biens. Mal lui en a pris. Les agents de la BAE lui ont lancé en pleine face du gaz lacrymogène. Déjà mal en point, Tanoh Kouassi Pascal ne s’est plus relevé. Il a succombé des suites des sévices subis. Le chef de l’Etat encore une fois est interpellé lui qui a sa voiture de commandement saisie par la SOAD sous les ordres de la Sipf.
N’Da Jean Yves n.jeanyves@yahoo.fr
Après avoir entamé une grève de la faim, les occupants du site ont marqué un arrêt dans le mouvement. Et ce suite aux conseils avisés d’Ehouman Kacou, président régional de la Chambre des Métiers Abidjan Lagune Sud. En effet, cette personnalité clé veut donner uniquement une suite judiciaire à cette affaire. Approché, il a apporté certaines précisions.’’ Nous avons engagé beaucoup de démarches auprès des autorités compétentes. Il n’est donc pas opportun de poursuivre un mouvement de grève de la faim alors que nous parvenions au but final, à savoir le dénouement de la crise’’.
La ministre Safiatou Ba Ndaw joue à cache-cache
Ce n’est plus une supputation. Il est clair désormais que l’espace ferroviaire est la propriété de la ministre Safiatou Bâ Ndaw. M. Gossé l’a signifié aux occupants du site. Karamoko Moussa délégué de M. Ehouman Kacou, et porte-parole des occupants a été précis à ce sujet. ‘’Nous avons tenté de contacter Mme Ndaw au siège de son entreprise sis à proximité du camp commando de Koumassi, en vain. Mieux, nous avons laissé un courrier à son secrétariat pour avoir un rendez-vous avec elle, mais nos tentatives sont demeurées vaines…’’ Pour l’heure, la grosse de justice autorisant les occupants du site à y reprendre leurs activités est foulée aux pieds par la Sipf. Nos démarches pour rentrer en contact avec les autorités de la Sipf ont échoué. Idem pour la mairie de Marcory qui dit ne pas être au courant de l’affaire. Pis, les autorités municipales ignorent ( ?) qu’il existe un site ferroviaire dans leur commune. Or, M. Karamoko nous a sorti toutes les taxes municipales encaissées par les agents de la mairie. A partir de ces encaissements, il est loisible donc d’affirmer que la mairie de Marcory est prise en flagrant délit de mensonge. Le procès qui doit se dérouler traîne. Aux dernières nouvelles, il doit se tenir le 21 juillet. Ce jugement est très attendu. Il permettra de donner des pistes de réponse à certaines interrogations ?
L’Autorisation signée de M. Gossé
En effet, on veut savoir pourquoi le DG actuel de la Sipf a prolongé le contrat de bail autorisant les occupants à exercer leur métier. Lors d’une confrontation au bureau du juge d’instruction, les artisans ont fourni les documents d’autorisation dûment signés, par Henri Gossé DG actuel de la Sipf. Si les faits relatés sont établis, la Sipf risque gros dans l’affaire. Car premièrement sa vente du terrain à la ministre Bâ Ndaw pourrait s’avérer illégale. Deuxièmes, elle se verrait dans l’obligation de verser des dommages et intérêts.
Gossé et Safiatou Bâ Ndaw bientôt en justice
M. Ehouman a révélé qu’il va bientôt intenter un procès en justice contre Henri Gossé DG de la Sipf et Safiatou Bâ Ndaw, propriétaire du terrain. Ces derniers s’expliqueront sur les tenants et aboutissants de leur ‘’deal’’ et si ce dernier a été fait selon les règles de l’art. Car dit-il, cette affaire est identique au drame survenu au Stade Houphouët Boigny parce qu’il y a eu mort d’hommes. En effet, Tanoh Kouassi Pascal, mécanicien exerçant sur le site ferroviaire est décédé suite à l’inhalation de gaz lacrymogène.
Les circonstances de sa mort
Feu Tanoh Kouasi Pascal, malade depuis plusieurs jours s’est rendu précipitamment sur le site ferroviaire. Il avait été prévenu par ses pairs de l’opération de déguerpissement du site. Et ce, dans le souci de sauver ses biens. Mal lui en a pris. Les agents de la BAE lui ont lancé en pleine face du gaz lacrymogène. Déjà mal en point, Tanoh Kouassi Pascal ne s’est plus relevé. Il a succombé des suites des sévices subis. Le chef de l’Etat encore une fois est interpellé lui qui a sa voiture de commandement saisie par la SOAD sous les ordres de la Sipf.
N’Da Jean Yves n.jeanyves@yahoo.fr