L'épreuve orale du Brevet d'étude du premier cycle débute ce matin. Hier, certains candidats n'avaient pas encore leur attestation d'identité.
On ne peut pas affirmer que l'épreuve orale des examens du Brevet d'étude du premier cycle (Bepc) se déroule sereinement. Du moins si on s'en tient au stress des candidats qui ont du mal à s'établir une attestation d'identité, depuis près de deux semaines. La raison évoquée : une rupture de stock des fiches dans les commissariats de police. Dans l'enceinte du 8ème arrondissement de Cocody, c'était la bousculade, hier. Fâchés, les parents d'élèves criaient au scandale. « Depuis plusieurs jours nous attendons les imprimés en vain », râle l'un d'entre eux. Une bonne volonté leur indique le commissariat de Bonoua. Mais là encore rien n'était possible. Plusieurs pétitionnaires s'y sont déjà servis. « Il n'y a plus d'imprimés à Bonoua », confie une source. Au 22ème arrondissement à Angré, c'est la désolation totale. « Nous sommes en rupture de stocks. Adressez-vous à un autre commissariat », a lancé un agent aux pétitionnaires. Qui rebroussaient chemin, visiblement désespérés. « Je n'arrive pas à faire établir une attestation à ma fille alors qu'elle compose demain. Depuis deux semaines, je tourne en rond dans les commissariats », s'est inquiété Mme Kouamé. S.R., élève en classe de troisième, a eu plus de chance. « J'ai fait établir mon attestation depuis le mois de novembre 2008. Je ne suis pas concerné », a-t-il rassuré. La Direction régionale de l'éducation nationale (Dren) d'Abidjan 1 reste catégorique. « Celui qui n'a pas d'attestation ne peut pas composer ». La rupture d'imprimés se poserait également à l'intérieur du pays, à un degré moindre, a-t-on appris. La Dren de Korhogo se veut rassurante : « si les candidats n'ont pas leur attestation, le sous-préfet sera saisi pour vérification de leur Etat civil». Au niveau de l'office national de l'identification (Oni), l'organe étatique qui approvisionne les commissariats de police, on accuse un retard dans l'acheminement des commandes des imprimés. Selon un responsable que nous avons joint, les stocks attendus n'étaient disponibles qu'hier. C'est aujourd'hui que les acheminements devraient se faire en direction des postes de police. Vu l'urgence, il invite les candidats d'Abidjan n'ayant pas d'attestations d'identité à se rendre directement au siège de l'Oni dès ce matin pour se faire établir le document, afin de pouvoir composer. Les ruptures d'imprimés ou de stickers sont récurrentes dans les périodes d'examens. Pour prévenir les obstacles, le ministre de l'Education nationale avait, dans un communiqué, demandé aux parents d'élèves de faire établir les pièces administratives dès la rentrée des classes. 32.354 candidats repartis dans 477 centres participent au Bepc cette année. Chaque candidat doit présenter une convocation et une attestation d'identité, pièce difficile à trouver actuellement.
N.D
On ne peut pas affirmer que l'épreuve orale des examens du Brevet d'étude du premier cycle (Bepc) se déroule sereinement. Du moins si on s'en tient au stress des candidats qui ont du mal à s'établir une attestation d'identité, depuis près de deux semaines. La raison évoquée : une rupture de stock des fiches dans les commissariats de police. Dans l'enceinte du 8ème arrondissement de Cocody, c'était la bousculade, hier. Fâchés, les parents d'élèves criaient au scandale. « Depuis plusieurs jours nous attendons les imprimés en vain », râle l'un d'entre eux. Une bonne volonté leur indique le commissariat de Bonoua. Mais là encore rien n'était possible. Plusieurs pétitionnaires s'y sont déjà servis. « Il n'y a plus d'imprimés à Bonoua », confie une source. Au 22ème arrondissement à Angré, c'est la désolation totale. « Nous sommes en rupture de stocks. Adressez-vous à un autre commissariat », a lancé un agent aux pétitionnaires. Qui rebroussaient chemin, visiblement désespérés. « Je n'arrive pas à faire établir une attestation à ma fille alors qu'elle compose demain. Depuis deux semaines, je tourne en rond dans les commissariats », s'est inquiété Mme Kouamé. S.R., élève en classe de troisième, a eu plus de chance. « J'ai fait établir mon attestation depuis le mois de novembre 2008. Je ne suis pas concerné », a-t-il rassuré. La Direction régionale de l'éducation nationale (Dren) d'Abidjan 1 reste catégorique. « Celui qui n'a pas d'attestation ne peut pas composer ». La rupture d'imprimés se poserait également à l'intérieur du pays, à un degré moindre, a-t-on appris. La Dren de Korhogo se veut rassurante : « si les candidats n'ont pas leur attestation, le sous-préfet sera saisi pour vérification de leur Etat civil». Au niveau de l'office national de l'identification (Oni), l'organe étatique qui approvisionne les commissariats de police, on accuse un retard dans l'acheminement des commandes des imprimés. Selon un responsable que nous avons joint, les stocks attendus n'étaient disponibles qu'hier. C'est aujourd'hui que les acheminements devraient se faire en direction des postes de police. Vu l'urgence, il invite les candidats d'Abidjan n'ayant pas d'attestations d'identité à se rendre directement au siège de l'Oni dès ce matin pour se faire établir le document, afin de pouvoir composer. Les ruptures d'imprimés ou de stickers sont récurrentes dans les périodes d'examens. Pour prévenir les obstacles, le ministre de l'Education nationale avait, dans un communiqué, demandé aux parents d'élèves de faire établir les pièces administratives dès la rentrée des classes. 32.354 candidats repartis dans 477 centres participent au Bepc cette année. Chaque candidat doit présenter une convocation et une attestation d'identité, pièce difficile à trouver actuellement.
N.D
