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International Publié le mercredi 15 juillet 2009 | Nord-Sud

Recherche pétrolière : Les premiers forages en octobre 2010

L'or noir n'est pas encore découvert au Mali, mais les experts estiment que cela pourrait intervenir à partir d'octobre 2010.


Les espoirs de découvrir le pétrole au Mali sont énormes. « Il faut comprendre que le volume de travail sur le terrain est énorme, notamment en ce qui concerne les travaux de carrossage. Un autre facteur de retard est la multiplicité des données sismiques. Lorsque l'on a beaucoup de structures, faire le choix pour le forage n'est pas facile. Nous sommes en train de chercher des données complémentaires pour nous situer », indique le Directeur général de l'Aurep, Mamadou Simpara, en faisant référence à la société Eni-Sipek qui a jusqu'à octobre 2010 pour réaliser ses premiers forages. La recherche de l'or noir au Mali remonte aux années 1970. Les travaux de recherches s'arrêteront au milieu des années 1980, avant de rependre bien plus tard. La volonté politique d'accélérer la recherche aboutira à la création de l'Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali (Aurep) en 2002. La mission fondamentale de l'Aurep est d'inciter les investisseurs à s'intéresser au sous-sol malien. Aujourd'hui, le pays affiche 29 bassins sédimentaires. « Notre sous-sol est actuellement très convoité par les sociétés pétrolières comme en témoignent les différentes conventions signées ces dernières années. Sur les 29 blocs sédimentaires répertoriés dans le bassin de Taoudeni et à Nara, 20 font l'objet de conventions signées avec des sociétés », se félicite Mamadou Simpara. N'eut été la crise financière, assure-t-il, les 9 blocs restants auraient trouvé preneur. Dans tous les cas, les recherches battent leur plein. La joint-venture de Eni-Sipek qui travaille sur les blocs 1, 2, 3, 4 et 9 dans le bassin de Taoudeni est la plus avancée dans les recherches. Ces cinq blocs avaient été initialement attribués à la société australienne Baraka en octobre 2004. Conformément au Code pétrolier, les premiers forages devaient avoir lieu dans les quatre années qui suivent la signature des conventions. Au terme des conventions, les travaux devaient se dérouler selon un calendrier précis. La première année devait être consacrée au traitement des anciennes données et la suivante aux levées géophysiques aéroportées. Au cours de la troisième année, l'on devait procéder aux interprétations sismiques, avant de réaliser des forages, une année plus tard. Le Directeur général de l'Aurep précise que l'élaboration d'un tel chronogramme est la manifestation de la volonté d'accélérer la recherche pétrolière. Conformément aux conventions signées, Baraka devait réaliser au moins un forage par bloc. Cela aurait permis d'avoir le cœur net sur les potentialités pétrolières du pays.

Bakayoko Youssouf avec L'Essor
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