Hier, s'est ouvert à l'hôtel Relax de Ouagadougou, un atelier de formation des responsables des Partis politiques de l'Union des partis africains pour la démocratie et le développement (UPADD-AO) que dirige Bénéwendé Sankara. L'objectif de cet atelier est d'outiller les partis politiques de l'Afrique subsaharienne, en vue d'aborder les périodes électorales dans des conditions optimales de campagne, pour une réussite des processus électoraux en cours ou à venir.
L'atelier animé par des experts venus de l'Afrique du Sud et de l'Allemagne, est organisé sur l'initiative de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), un organisme allemand spécialisé dans la promotion de la démocratie et la bonne gouvernance, avec la collaboration de l'Union pour la renaissance, parti Sankariste (UNIR/PS) du Burkina Faso. Il regroupera jusqu'au 17 juillet prochain des participants, venus du Togo, du Niger, de l'Afrique du Sud, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de l'Afrique du Sud. La Côte d'Ivoire est représentée à cet important atelier par MM Dahouet Augustin-Boigny de la direction du PDCI et Kouadio Arnaud de la jeunesse du PDCI-RDA et Eddy PEHE. Selon David Robert, la FKA et les organisateurs de l'atelier entendent préparer les partis politiques par des nouvelles approches de campagne, sans vouloir remplacer les méthodes traditionnelles, mais en les renforçant.
La journée d'hier, au-delà de la cérémonie d'ouverture, cinq principaux points ont fait l'objet de communication des animateurs de l'atelier. Notamment -Les questions que se posent les politiques et les journalistes ; - l'exemple des campagnes électorales internationales (USA France, Allemagne…) ; - Les attentes des politiciens des journalistes et les attentes des hommes politiques ; - L'analyse des situations de la communication politique au Burkina ; - L'établissement d'une stratégie de campagne stratégique et plan de campagne, dont la détermination des forces, faiblesses et opportunités. Ces points ont été développés successivement par David Smith de l'Afrique du Sud et Jonas Urbach de la DKA. Il ressort des échanges qui ont rythmé chacune des communications que les médias et la classe politique constituent les deux faces d'une même main. Ils sont solidairement responsables de l'évolution politique d'un pays. De fait, les médias et la classe politique se doivent de signer un partenariat social, sinon un accord professionnel pour accomplir, chacun à son niveau, la mission qui lui est dévolue, sans suivisme d'une part et sans haine ou complexe d'autre part. Ce, d'autant que ces deux entités ont besoin l'une de l'autre pour prospérer. Et puis, les populations s'adressent toujours aux médias pour savoir ce que les politiques leur proposent. A ce niveau, les journalistes sont en droit d'attendre de la classe politique, le respect, la compréhension, l'accès aux sources, la considération, le traitement équitable… En face, l'homme politique doit être en droit d'attendre des journalistes l'objectivité dans le traitement de l'information, l'équilibre, le respect. Tout est une question de responsabilité et de bonne foi. La campagne électorale doit donc reposer sur du réel, du réalisable, car la propagande qui tend à tout extrapoler et à nourrir les populations d'illusion est négative et rattrape très rapidement ses auteurs. Mais la population en paie le prix. Enfin, les partis politiques représentés à cet atelier ont confronté leurs expériences en matière de campagnes électorales. Surtout avec le développement des moyens de communication, des nouvelles technologies de la communication qui sont en train de changer la donne politique et la manière de contrôler la campagne et le processus électoral. La maîtrise des NTIC devient dès lors incontournable, sinon primordiale pour atteindre les masses et donc pour espérer gagner les élections. Pour Norah Spie de KAS Afrique, "l'atmosphère a changé, la campagne change, ceux qui font la campagne doivent s'adapter". L'atelier se poursuit aujourd'hui.
Eddy PEHE
Envoyé spécial à Ouagadougou
L'atelier animé par des experts venus de l'Afrique du Sud et de l'Allemagne, est organisé sur l'initiative de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), un organisme allemand spécialisé dans la promotion de la démocratie et la bonne gouvernance, avec la collaboration de l'Union pour la renaissance, parti Sankariste (UNIR/PS) du Burkina Faso. Il regroupera jusqu'au 17 juillet prochain des participants, venus du Togo, du Niger, de l'Afrique du Sud, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de l'Afrique du Sud. La Côte d'Ivoire est représentée à cet important atelier par MM Dahouet Augustin-Boigny de la direction du PDCI et Kouadio Arnaud de la jeunesse du PDCI-RDA et Eddy PEHE. Selon David Robert, la FKA et les organisateurs de l'atelier entendent préparer les partis politiques par des nouvelles approches de campagne, sans vouloir remplacer les méthodes traditionnelles, mais en les renforçant.
La journée d'hier, au-delà de la cérémonie d'ouverture, cinq principaux points ont fait l'objet de communication des animateurs de l'atelier. Notamment -Les questions que se posent les politiques et les journalistes ; - l'exemple des campagnes électorales internationales (USA France, Allemagne…) ; - Les attentes des politiciens des journalistes et les attentes des hommes politiques ; - L'analyse des situations de la communication politique au Burkina ; - L'établissement d'une stratégie de campagne stratégique et plan de campagne, dont la détermination des forces, faiblesses et opportunités. Ces points ont été développés successivement par David Smith de l'Afrique du Sud et Jonas Urbach de la DKA. Il ressort des échanges qui ont rythmé chacune des communications que les médias et la classe politique constituent les deux faces d'une même main. Ils sont solidairement responsables de l'évolution politique d'un pays. De fait, les médias et la classe politique se doivent de signer un partenariat social, sinon un accord professionnel pour accomplir, chacun à son niveau, la mission qui lui est dévolue, sans suivisme d'une part et sans haine ou complexe d'autre part. Ce, d'autant que ces deux entités ont besoin l'une de l'autre pour prospérer. Et puis, les populations s'adressent toujours aux médias pour savoir ce que les politiques leur proposent. A ce niveau, les journalistes sont en droit d'attendre de la classe politique, le respect, la compréhension, l'accès aux sources, la considération, le traitement équitable… En face, l'homme politique doit être en droit d'attendre des journalistes l'objectivité dans le traitement de l'information, l'équilibre, le respect. Tout est une question de responsabilité et de bonne foi. La campagne électorale doit donc reposer sur du réel, du réalisable, car la propagande qui tend à tout extrapoler et à nourrir les populations d'illusion est négative et rattrape très rapidement ses auteurs. Mais la population en paie le prix. Enfin, les partis politiques représentés à cet atelier ont confronté leurs expériences en matière de campagnes électorales. Surtout avec le développement des moyens de communication, des nouvelles technologies de la communication qui sont en train de changer la donne politique et la manière de contrôler la campagne et le processus électoral. La maîtrise des NTIC devient dès lors incontournable, sinon primordiale pour atteindre les masses et donc pour espérer gagner les élections. Pour Norah Spie de KAS Afrique, "l'atmosphère a changé, la campagne change, ceux qui font la campagne doivent s'adapter". L'atelier se poursuit aujourd'hui.
Eddy PEHE
Envoyé spécial à Ouagadougou