« Solidarité internationale, comme la clé de voûte de la solidarité internationale ». Tel est le thème de la XVème conférence du mouvement des Non-alignés qui a ouvert ses portes le 11 juillet à Charme-el Cheick en Egypte. La rencontre, qui se tient au Caire, va tenter de donner un second souffle à un mouvement qui a eu ses heures de gloire pendant la guerre froide. Cette rencontre va dresser le bilan des résolutions adoptées par le XIVème sommet qui s’est tenu à La Havane, à Cuba. Le ministre des Affaires étrangères, Youssouf Bakayoko, qui représente le président Gbagbo, va faire entendre la voix de la Côte d’Ivoire à ce rendez-vous qui veut faire sortir le mouvement de l’ornière depuis la disparition des blocs qui ont engendré sa création. Les pays non-alignés, ont, à la fin de la guerre froide, fait leur mue pour se pencher sur les questions de développement. Cette organisation qui a survécu à la dislocation des
blocs entend désormais se consacrer à la solidarité entre les 118 membres qui représentent les deux tiers des Nations Unies et près de 55% de la population mondiale. Le sommet qui se réunit tous les trois ans, prend des décisions et fait des recommandations. La première rencontre s’est tenue en 1961 à Belgrade en Yougoslavie alors dirigée par le Maréchal Tito, l’un des pères fondateurs du mouvement avec le « Raïs » égyptien Nasser, et le président indien, Nehru. Le siège du Mouvement des Non-alignés a son siège à Lusaka en Zambie.
Nomel Essis
blocs entend désormais se consacrer à la solidarité entre les 118 membres qui représentent les deux tiers des Nations Unies et près de 55% de la population mondiale. Le sommet qui se réunit tous les trois ans, prend des décisions et fait des recommandations. La première rencontre s’est tenue en 1961 à Belgrade en Yougoslavie alors dirigée par le Maréchal Tito, l’un des pères fondateurs du mouvement avec le « Raïs » égyptien Nasser, et le président indien, Nehru. Le siège du Mouvement des Non-alignés a son siège à Lusaka en Zambie.
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