La remise à flots de l’économie ivoirienne préoccupe au plus haut point les jeunes Ivoiriens de la diaspora. Ils entendent s’impliquer aux côtés des autorités ivoiriennes pour la création d’emplois ou le retour des investisseurs en Côte d’Ivoire.
Après une dizaine d’années en Belgique, Yaya Fondio, un jeune ivoirien, a décidé de rentrer au bercail. Pas pour du tourisme mais pour se mettre au service de son pays. Pour ce faire, Yaya Fondio vient de créer une entreprise qui emploie de jeunes diplômés. La question de l’emploi des jeunes, on le sait, est une préoccupation des autorités. La jeune structure mise en place dans le secteur du transit et des activités administratives liées à la douane sera bientôt le représentant sur le sol ivoirien d’un grand groupe belge, Mercury Express. Yaya Fondio entend tout mettre en œuvre pour faire venir ‘’les autres jeunes Ivoiriens qui ont bouclé leurs budgets mais qui hésitent un tout petit peu encore’’ affirme-t-il. Il lance un appel aux autorités ivoiriennes afin qu’elles appuient les efforts de ces jeunes de la diaspora qui voudraient investir. Selon lui, il s’agit d’attirer l’attention du Chef de l’Etat et du gouvernement sur ‘l’épineuse question de la lenteur administrative ivoirienne’. ‘’On le veut mais la lourdeur administrative décourage beaucoup les jeunes investisseurs ivoiriens qui ne voudraient pas jeter de l’argent par la fenêtre’’ dit-il. Yaya Fondio qui veut être une garantie pour ses compatriotes dans cette période de course à l’investissement, invite les fonctionnaires à un ‘’patriotisme économique’. Selon lui, il ne faudrait pas penser à sa petite personne derrière un bureau mais à l’Etat ivoirien, aux Ivoiriens’’ plaide-t-il.’ ‘’C’est ça qui a fait avancer l’Europe’’ souligne-t-il. Avant de lancer un cri de cœur :’’Il ne faut pas décourager les jeunes investisseurs ivoiriens’’. Yaya Fondio souhaite que l’administration douanière puisse aussi contribuer à rassurer tous les investisseurs qui frappent à la porte de la Côte d’Ivoire. ‘’Il faut veiller à la continuité de l’administration douanière au niveau du port d’Abidjan’’ afin que les commissionnaires en douane et les usagers de leurs services ne paient pas un lourd tribut suite aux absences des douaniers affectés en ce lieu. La section dépôt douane du port est ici indexée. Seul le capitaine Dankeu est habilité à débloquer les lignes et son absence crée des désagréments aux usagers. ‘’La Côte d’Ivoire est incontournable’’ estime M. Fondio qui précise que les autres ne viendront pas construire notre pays pour nous’. Myrthe Transit, sa société, entend exporter l’attiéké vers la Belgique à la demande des Pakistanais qui y tiennent les commerces. La noix de cajou est dans son viseur. Il veut mettre sa structure à la disposition des coopératives exportatrices de la délicieuse noix de cajou ivoirienne. Face à l’intérêt que suscite la destination ivoirienne pour les uns et les autres, le jeune responsable d’entreprise de 36 ans invite l’Etat à favoriser les investissements surtout dans cette période de sortie de crise. Cela s’entend selon lui par la non complication des conditions de création d’entreprises et l’accélération des procédures administratives qu’il juge’ contraignantes. Toute chose qui devrait favoriser un retour progressif mais certain des investisseurs, assure-t-il.
Olivier Guédé
Après une dizaine d’années en Belgique, Yaya Fondio, un jeune ivoirien, a décidé de rentrer au bercail. Pas pour du tourisme mais pour se mettre au service de son pays. Pour ce faire, Yaya Fondio vient de créer une entreprise qui emploie de jeunes diplômés. La question de l’emploi des jeunes, on le sait, est une préoccupation des autorités. La jeune structure mise en place dans le secteur du transit et des activités administratives liées à la douane sera bientôt le représentant sur le sol ivoirien d’un grand groupe belge, Mercury Express. Yaya Fondio entend tout mettre en œuvre pour faire venir ‘’les autres jeunes Ivoiriens qui ont bouclé leurs budgets mais qui hésitent un tout petit peu encore’’ affirme-t-il. Il lance un appel aux autorités ivoiriennes afin qu’elles appuient les efforts de ces jeunes de la diaspora qui voudraient investir. Selon lui, il s’agit d’attirer l’attention du Chef de l’Etat et du gouvernement sur ‘l’épineuse question de la lenteur administrative ivoirienne’. ‘’On le veut mais la lourdeur administrative décourage beaucoup les jeunes investisseurs ivoiriens qui ne voudraient pas jeter de l’argent par la fenêtre’’ dit-il. Yaya Fondio qui veut être une garantie pour ses compatriotes dans cette période de course à l’investissement, invite les fonctionnaires à un ‘’patriotisme économique’. Selon lui, il ne faudrait pas penser à sa petite personne derrière un bureau mais à l’Etat ivoirien, aux Ivoiriens’’ plaide-t-il.’ ‘’C’est ça qui a fait avancer l’Europe’’ souligne-t-il. Avant de lancer un cri de cœur :’’Il ne faut pas décourager les jeunes investisseurs ivoiriens’’. Yaya Fondio souhaite que l’administration douanière puisse aussi contribuer à rassurer tous les investisseurs qui frappent à la porte de la Côte d’Ivoire. ‘’Il faut veiller à la continuité de l’administration douanière au niveau du port d’Abidjan’’ afin que les commissionnaires en douane et les usagers de leurs services ne paient pas un lourd tribut suite aux absences des douaniers affectés en ce lieu. La section dépôt douane du port est ici indexée. Seul le capitaine Dankeu est habilité à débloquer les lignes et son absence crée des désagréments aux usagers. ‘’La Côte d’Ivoire est incontournable’’ estime M. Fondio qui précise que les autres ne viendront pas construire notre pays pour nous’. Myrthe Transit, sa société, entend exporter l’attiéké vers la Belgique à la demande des Pakistanais qui y tiennent les commerces. La noix de cajou est dans son viseur. Il veut mettre sa structure à la disposition des coopératives exportatrices de la délicieuse noix de cajou ivoirienne. Face à l’intérêt que suscite la destination ivoirienne pour les uns et les autres, le jeune responsable d’entreprise de 36 ans invite l’Etat à favoriser les investissements surtout dans cette période de sortie de crise. Cela s’entend selon lui par la non complication des conditions de création d’entreprises et l’accélération des procédures administratives qu’il juge’ contraignantes. Toute chose qui devrait favoriser un retour progressif mais certain des investisseurs, assure-t-il.
Olivier Guédé