Le premier représentant de l'Etat dans la localité de Rubino (25 kilomètres d'Agboville et 100 kilomètres d'Abidjan), M. Coulibaly Nawo Amadou, sous-préfet de la ville depuis le 27 avril 2009, n'a plus de maison dans la ville. Il est, depuis sa prise de fonction, obligé de loger à Agboville, d'où il vient travailler et retourner dans l'après midi, pour ne pas être victime des coupeurs de routes qui sévissent dans la région.
La situation du sous-préfet Coulibaly semble d'autant plus surprenante que Rubino qui est sous préfecture depuis 31 ans au moins, a toujours eu une résidence du sous-préfet et des bureaux pour la sous-préfecture. Mais depuis quelque temps la résidence du sous-préfet, propriété d'un particulier, a été repris, pas son propriétaire. Pis, le sous-préfet et ses collaborateurs sont contraints de squatter les locaux de la Cnce locale, car les nouveaux bureaux de la sous-préfecture, située sur une colline qui surplombent la ville tardent à être achevés.
Comme un malheur n'arrive jamais seul, l'ancien bâtiment qui servait de sous préfecture, a pris feu il y a deux ans environ. A Rubino, on parle d'un réel recul pour la ville, et les populations sont de plus en plus écreurées. Car, outre le mutisme des cadres et des autorités locales devant la situation de leur sous-préfet, c'est en fait, soutiennent-elles, leur ville qui tombe totalement en ruine. Comme exemples, les populations citent en autre le fait que le chemin qui mène au cimetière soit devenu impraticable, obligeant les familles en deuil à porter elles-mêmes leur dépouille sur près de 500 mètres ; le tronçon Rubino-Agboville est devenu un véritable lieu de prédilection des coupeurs de routes, et la ville elle-même n'a plus de routes praticables. La mairie ayant creusé partout de grands caniveaux pour, dit-elle, procéder au bitumage des principales artères. Cette action dure déjà 3 ans au moins sans que l'on ne voit rien poindre à l'horizon.
A tout cela, il faudra ajouter le départ de certains services de Rubino. Le dernier en date est celui de la Coopec. Motif, baisse drastique de la clientèle.
Salifou Amara salifouamara@yahoo.fr
La situation du sous-préfet Coulibaly semble d'autant plus surprenante que Rubino qui est sous préfecture depuis 31 ans au moins, a toujours eu une résidence du sous-préfet et des bureaux pour la sous-préfecture. Mais depuis quelque temps la résidence du sous-préfet, propriété d'un particulier, a été repris, pas son propriétaire. Pis, le sous-préfet et ses collaborateurs sont contraints de squatter les locaux de la Cnce locale, car les nouveaux bureaux de la sous-préfecture, située sur une colline qui surplombent la ville tardent à être achevés.
Comme un malheur n'arrive jamais seul, l'ancien bâtiment qui servait de sous préfecture, a pris feu il y a deux ans environ. A Rubino, on parle d'un réel recul pour la ville, et les populations sont de plus en plus écreurées. Car, outre le mutisme des cadres et des autorités locales devant la situation de leur sous-préfet, c'est en fait, soutiennent-elles, leur ville qui tombe totalement en ruine. Comme exemples, les populations citent en autre le fait que le chemin qui mène au cimetière soit devenu impraticable, obligeant les familles en deuil à porter elles-mêmes leur dépouille sur près de 500 mètres ; le tronçon Rubino-Agboville est devenu un véritable lieu de prédilection des coupeurs de routes, et la ville elle-même n'a plus de routes praticables. La mairie ayant creusé partout de grands caniveaux pour, dit-elle, procéder au bitumage des principales artères. Cette action dure déjà 3 ans au moins sans que l'on ne voit rien poindre à l'horizon.
A tout cela, il faudra ajouter le départ de certains services de Rubino. Le dernier en date est celui de la Coopec. Motif, baisse drastique de la clientèle.
Salifou Amara salifouamara@yahoo.fr